Un Palestinien condamné à la prison à vie pour le meurtre d'une Israélienne

Arafat Irfaiya, un Palestinien originaire de Hébron dans le sud de la Cisjordanie occupée, était jugé par le tribunal de district de Jérusalem pour le meurtre en février 2019 de Ori Ansbacher, qui était âgée de 19 ans (Photo, AFP).
Arafat Irfaiya, un Palestinien originaire de Hébron dans le sud de la Cisjordanie occupée, était jugé par le tribunal de district de Jérusalem pour le meurtre en février 2019 de Ori Ansbacher, qui était âgée de 19 ans (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 29 janvier 2023

Un Palestinien condamné à la prison à vie pour le meurtre d'une Israélienne

  • Les trois juges ont estimé que le meurtre était un «acte terroriste», selon le jugement
  • Le meurtre avait été commis dans une forêt de Jérusalem

JERUSALEM: Un tribunal israélien a condamné dimanche un Palestinien à une peine de prison à vie assortie de 20 autres années de détention après l'avoir reconnu coupable du viol et du meurtre d'une jeune femme israélienne, selon le jugement publié par cette cour.

Arafat Irfaiya, un Palestinien originaire de Hébron dans le sud de la Cisjordanie occupée, était jugé par le tribunal de district de Jérusalem pour le meurtre en février 2019 de Ori Ansbacher, qui était âgée de 19 ans.

Les trois juges ont estimé que le meurtre était un "acte terroriste", selon le jugement.

M. Irfaiya, âgé d'une trentaine d'années, a été condamné à la prison à vie pour le meurtre ainsi qu'à 20 autres années de détention pour le viol, d'après la même source.

Le meurtre avait été commis dans une forêt de Jérusalem près d'un centre de jeunes dans lequel travaillait la jeune femme dans le cadre de son service national.

"L'accusé a vu Ori assise sur un rocher et a décidé de la tuer juste parce qu'elle était juive". Les juges ont qualifié le comportement de M. Irfaiya de "brutal, inhumain et cruel".


Syrie: Cinq soldats blessés dans le troisième raid israélien en moins d'une semaine

Les gens inspectent les dégâts à la suite d'une frappe aérienne israélienne qui a frappé la citadelle médiévale de Damas (Photo, AFP).
Les gens inspectent les dégâts à la suite d'une frappe aérienne israélienne qui a frappé la citadelle médiévale de Damas (Photo, AFP).
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  • Il s'agit de la troisième frappe israélienne en Syrie en plus de trois jours
  • La Syrie est ravagée par une guerre civile, déclenchée par la répression en 2011 de manifestations prodémocratie

DAMAS: Cinq soldats syriens ont été blessés dimanche après minuit lors d'un raid aérien attribué à Israël près de Homs, dans le centre de la Syrie, a indiqué l'agence de presse officielle syrienne SANA.

Il s'agit de la troisième frappe israélienne en Syrie en plus de trois jours, après que la capitale Damas a été ciblée deux nuits consécutives, les 30 et 31 mars, par des raids aériens de l'Etat hébreu, le premier blessant deux soldats syriens.

"Aujourd'hui vers 00H35 (21H35 GMT), l'ennemi israélien a mené une agression aérienne depuis le nord-est de Beyrouth en visant des positions dans la ville de Homs (centre, NDLR) et sa province", a indiqué SANA dimanche en citant une source militaire.

La source a ajouté que plusieurs missiles ont été interceptés par la défense anti-aérienne syrienne, faisant état de cinq soldats blessés et de dégâts matériels.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les missiles israéliens ont ciblé plusieurs positions militaires des forces du régime syrien et affiliées à l'Iran à Homs, où des explosions ont retenti et un incendie s'est déclaré dans un centre de recherche notamment.

L'ONG, qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, a fait état "d'informations certaines" concernant des morts et blessés, ajoutant que des ambulances se dirigeaient vers les lieux de l'attaque.

Le directeur de l'Observatoire, Rami Abdel Rahmane, a indiqué à l'AFP qu'outre les cinq soldats syriens blessés, plusieurs combattants affiliés à l'Iran et présents dans le centre de recherche ont été tués lors des frappes.

Sept raids en un mois 

Le 31 mars, Téhéran a annoncé la mort en Syrie d'un officier des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, dans le raid israélien visant la capitale syrienne vendredi après minuit.

Mais selon l'OSDH, l'officier "de premier rang" a été tué durant le raid qui a visé Damas jeudi après minuit, lors duquel "quatre autres officiers iraniens ont été tués".

Israël a mené sept raids aériens en Syrie ce mois-ci, selon l'OSDH.

Outre les deux raids à Damas cette semaine, Israël a notamment frappé deux fois l'aéroport d'Alep, ville du nord du pays où les groupes relevant de l'Iran et de ses alliés ont une grande influence.

Un premier raid avait fait trois morts le 7 mars, et le deuxième avait provoqué des dégâts matériels le 22 mars.

Le 19 février, 15 personnes avaient été tuées lors d'une frappe israélienne sur Damas, qui avait visé un quartier abritant le siège de plusieurs services de sécurité, selon l'OSDH.

Israël a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie voisine contre des positions du régime ainsi que des forces iraniennes et du Hezbollah libanais, alliés de Damas et ennemis jurés d'Israël. Il commente rarement les frappes au cas par cas, mais dit vouloir empêcher l'Iran de s'implanter à ses portes.

La Syrie est ravagée par une guerre civile, déclenchée par la répression en 2011 de manifestations prodémocratie et qui s'est complexifiée au fil des ans avec l'intervention de plusieurs pays et groupes armés étrangers.


L'astronaute émirati Hazzaa al-Mansouri franchit une nouvelle étape dans sa mission spatiale arabe

L'astronaute Hazzaa al-Mansouri, premier responsable arabe d'une expédition à la Station spatiale internationale (ISS), et Sultan al-Neyadi, premier astronaute arabe à s'embarquer pour un vol spatial de longue durée (Photo, WAM).
L'astronaute Hazzaa al-Mansouri, premier responsable arabe d'une expédition à la Station spatiale internationale (ISS), et Sultan al-Neyadi, premier astronaute arabe à s'embarquer pour un vol spatial de longue durée (Photo, WAM).
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  • Sultan al-Neyadi, premier astronaute arabe à s'embarquer pour un vol spatial de longue durée, participe également à cette mission inédite
  • «L’Expédition 69 représente la plus longue mission spatiale arabe à ce jour et c’est la première fois qu'un astronaute arabe est nommé responsable d’incrément»

DUBAÏ: L'astronaute émirati Hazzaa al-Mansouri est devenu le premier Arabe à être nommé au poste clé de responsable d’incrément pour une expédition à la Station spatiale internationale, a rapporté samedi l'Agence de presse des Émirats arabes unis.

Depuis le désamarrage du vaisseau spatial Soyouz MS-22 le 28 mars, l'expédition historique «Expédition 69» a marqué une étape importante pour la région arabe et les Émirats arabes unis.

En plus d'Al-Mansouri, la mission révolutionnaire comprend Sultan al-Neyadi, le premier astronaute arabe à s'embarquer pour un vol spatial de longue durée.

Dans le cadre de ses fonctions, l'astronaute émirati guidera l'équipage de l'ISS dans tous les aspects de la mission, soulignant ainsi la contribution croissante des Émirats arabes unis dans le domaine de l'exploration spatiale.

Les membres de l'équipage de l’Expédition 69 doivent mener de nombreuses expériences au cours de leur mission, notamment l’étude des effets de la microgravité sur la combustion des matériaux afin d'améliorer la sécurité des engins spatiaux, tester un nouvel outil de surveillance immunitaire dans l'espace lointain et faire progresser la recherche sur les tissus musculaires cardiaques cultivés en 3D permettant la fonction cardiaque humaine en microgravité.

Al-Neyadi testera également des échantillons de micro-organismes provenant de l'extérieur de la station spatiale.

Salem Humaid al-Marri, directeur général du Centre spatial Mohammed Ben Rached, a déclaré: «L’Expédition 69 représente la plus longue mission spatiale arabe à ce jour et c'est la première fois qu'un astronaute arabe est nommé responsable d’incrément.» La nomination d'Al-Mansouri à ce poste témoigne de ses compétences et de ses connaissances exceptionnelles.

Selon Al-Marri, «cela ouvre la voie à la participation d'autres astronautes arabes à l'exploration spatiale». Il a ajouté: «Nous sommes ravis de voir Sultan et Hazzaa collaborer afin de mener des expériences révolutionnaires qui élargiront notre connaissance de l'espace et notre compréhension de la vie en microgravité.»

Al-Mansouri assume une responsabilité essentielle dans l'intégration et l'exécution sans faille des activités de l'équipage de l'ISS tout au long de l'Expédition 69.

Il s'agit d'un ensemble de tâches telles que l'élaboration, la gestion, la mise en œuvre et la communication des procédures d'intégration des missions.

Al-Mansouri veillera à l'efficacité de la mission en servant de point de contact principal entre l'équipe au sol et l'équipage de l'ISS pendant les opérations.

Il a signalé: «Je suis honoré de faciliter l'échange d'informations entre le Bureau des astronautes et l'équipe d'expédition de l'ISS. Cependant, mon rôle ne se limite pas à la transmission de données. Il s'agit de comprendre et d'apprécier les défis et les succès de notre équipage dans l'espace. Nous voulons faire progresser l'exploration humaine de l'espace grâce à nos efforts collectifs pour soutenir l’Expédition 69.»

Al-Neyadi a commencé à mener des expériences avec l'installation de bio-fabrication, afin d'évaluer la capacité à produire des tissus de cartilage de genou pour le traitement des blessures dans l'espace et dans les endroits reculés de la Terre.

Il a subi des scanners au niveau des veines du cou, des épaules et des jambes à l'aide de l’appareil médical Ultra-sound 2.

L'équipage de l’Expédition 69 à bord de l'ISS est composé des astronautes Al-Neyadi, Stephen Bowen, Woody Hoburg, Frank Rubio, Dmitri Petelin, Sergey Prokopyev et Andrey Fedyaev.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Cisjordanie occupée: Attaque à la voiture bélier, le suspect tué

Des soldats israéliens encerclent un véhicule militaire endommagé sur le site d'une attaque à la bombe près de la ville de Beit Ummar, au nord de la ville d'Hébron en Cisjordanie occupée, le 1er avril 2023 (Photo, AFP).
Des soldats israéliens encerclent un véhicule militaire endommagé sur le site d'une attaque à la bombe près de la ville de Beit Ummar, au nord de la ville d'Hébron en Cisjordanie occupée, le 1er avril 2023 (Photo, AFP).
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  • Selon le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, trois hommes ont été blessés, dont un grièvement
  • Aucun détail n'était dans l'immédiat disponible sur l'identité de l'assaillant présumé

JÉRUSALEM: Trois personnes ont été blessées samedi en Cisjordanie occupée dans une attaque à la voiture bélier dont l'auteur présumé a été tué par des soldats israéliens, selon l'armée israélienne et les services de secours.

L'armée a indiqué qu'un "terroriste" avait mené une attaque à la voiture bélier dans la ville de Beit Ummar, dans le sud de la Cisjordanie, avant d'être neutralisé.

Un porte-parole a confirmé ensuite à l'AFP qu'il était décédé.

Selon le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, trois hommes ont été blessés, dont un grièvement.

Aucun détail n'était dans l'immédiat disponible sur l'identité de l'assaillant présumé.

Beit Ummar est située à quelques kilomètres au nord de la ville de Hébron, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

La police israélienne avait affirmé plus tôt samedi avoir abattu un Arabe israélien qui s'était emparé selon elle de l'arme d'un policier et avait tiré avec dans la Vieille ville de Jérusalem.

L'homme tué a été identifié comme Mohammed al-Assibi, un étudiant en médecine de 26 ans qui habitait Houra, ville bédouine du sud d'Israël. Sa famille a rejeté la version de la police et demandé à voir les images de caméras de surveillance, selon des médias locaux.

La police a dit qu'il n'y en avait pas.

Ces incidents meurtriers samedi mettent fin à une relative pause dans les violences dans le conflit israélo-palestinien, depuis le début du mois de jeûne musulman du ramadan il y a dix jours.

Ce conflit a coûté la vie à au moins 88 Palestiniens (parmi lesquels des combattants et des civils, dont des mineurs), un Arabe israélien, 14 Israéliens (dont des membres des forces israéliennes et des civils) et une Ukrainienne, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de sources officielles israéliennes et palestiniennes.