Le Moyen-Orient est prêt à jouer un rôle clé dans la transition énergétique

Le Royaume a notamment lancé l'Initiative verte saoudienne aux côtés de l'Initiative verte du Moyen-Orient pour renforcer l'engagement de la région en faveur d'un monde plus vert. En outre, il accueillera, du 4 au 9 février 2023, la 44e conférence de l'Association internationale pour l'économie de l'énergie. (Shuttertstock)
Le Royaume a notamment lancé l'Initiative verte saoudienne aux côtés de l'Initiative verte du Moyen-Orient pour renforcer l'engagement de la région en faveur d'un monde plus vert. En outre, il accueillera, du 4 au 9 février 2023, la 44e conférence de l'Association internationale pour l'économie de l'énergie. (Shuttertstock)
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Publié le Vendredi 03 février 2023

Le Moyen-Orient est prêt à jouer un rôle clé dans la transition énergétique

  • Les pays du Moyen-Orient sont alimentés presque exclusivement par le pétrole et le gaz, qui représentent 98% de leur consommation d'énergie
  • En renforçant le secteur privé non énergétique, l'entrepreneuriat pourrait permettre une diversification économique plus rapide

LE CAIRE: Leader de la production mondiale de pétrole, le Moyen-Orient s’apprête à jouer un rôle important dans la transition énergétique, selon un rapport de McKinsey & Co.
Le Moyen-Orient produit actuellement près d'un tiers de l'approvisionnement mondial en pétrole, avec 48% des réserves mondiales avérées de pétrole et 40% des réserves de gaz, indique le rapport.
«Aujourd'hui, le Moyen-Orient est responsable de 1,9 gigatonne d'équivalent dioxyde de carbone d'émissions énergétiques, soit près de 5,5% des émissions mondiales liées à l'énergie. La région abrite également plusieurs des dix nations les plus émettrices de carbone par habitant dans le monde», ajoute le rapport.
En outre, les pays du Moyen-Orient sont alimentés presque exclusivement par le pétrole et le gaz, qui représentent 98% de leur consommation d'énergie.
Le Moyen-Orient a exporté 22 millions de barils de pétrole par jour et 127 milliards de mètres cubes de gaz, soit respectivement 34% et 26% des exportations mondiales d'énergie en 2020, précise le rapport.
Cependant, la région possède également certains des bassins d'extraction – c'est-à-dire des roches mères où naissent le pétrole et le gaz – les moins coûteux et les moins intensifs en carbone du monde.
Par exemple, l'intensité carbonique des opérations en amont en Arabie saoudite, de 4,6 grammes d'équivalent dioxyde de carbone par mégajoule (MJ) d'énergie, est inférieure à la moitié de la moyenne mondiale de 10,3 grammes de dioxyde de carbone par mégajoule (gCO2e/MJ).
C'est l'un des principaux avantages dont bénéficie la région pour lui permettre de jouer un rôle de premier plan dans la transition énergétique mondiale.
Mais ce n'est pas tout. Comme les prix de l'énergie solaire dans la région sont actuellement parmi les plus bas au monde, les énergies renouvelables gagnent du terrain, en plus des programmes verts locaux tels que le plan des Émirats arabes unis (EAU), qui vise à investir 160 milliards de dollars (1 dollar = 0,91 euro) dans des sources d'énergie propres et renouvelables au cours des trente prochaines années.
Plusieurs autres pays ont annoncé des gigaprojets, notamment le programme Vision 2030 de l'Arabie saoudite, qui vise l'installation d'environ 60 GW d'énergies renouvelables d'ici à 2030.
Le Royaume a également lancé l'Initiative verte saoudienne, ainsi que l'Initiative verte du Moyen-Orient, afin de renforcer l'engagement de la région en faveur d'un monde plus vert. Il accueillera également la 44e conférence de l'International Association for Energy Economics du 4 au 9 février 2023.

Des avantages uniques
La région attire d'énormes opportunités d'investissement dans les énergies renouvelables grâce à sa situation géographique.
La région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord reçoit 22 à 26% de l'ensemble des radiations solaires de la planète et la vitesse moyenne des vents y est supérieure au seuil minimal requis pour les parcs éoliens de grande envergure.
Ces avantages uniques offrent à la région la possibilité de réduire les émissions de carbone à l'échelle mondiale.
La promotion des investissements visant à augmenter l'offre de captage, d'utilisation et de stockage du carbone, qui consiste à capter et à utiliser efficacement les fortes concentrations de CO2 émises par les activités industrielles, peut constituer l'une des principales étapes vers une région plus verte.
Le potentiel inexploité du procédé appelé «captage et valorisation du dioxyde de carbone» (également désigné par l’acronyme anglais «CCUS») est important, car des secteurs comme le raffinage, l'acier et le ciment pourraient l’utiliser pour se décarboniser à grande échelle.
Selon le rapport de McKinsey & Co., la réserve actuelle de projets engagés jusqu'en 2030 comporte encore une part considérable de projets d'hydrogène gris, d'une capacité de 45 à 50%, plutôt que de projets d'hydrogène bleu, qui utilisent le CCUS pour atténuer les émissions, ou de projets d'hydrogène vert, qui utilisent encore moins de carbone.

 

En bref

Le Moyen-Orient a exporté 22 millions de barils de pétrole par jour et 127 milliards de mètres cubes de gaz, soit respectivement 34% et 26% des exportations mondiales d'énergie en 2020.
La région possède également des bassins d'extraction, c'est-à-dire des roches mères où naissent le pétrole et le gaz, parmi les moins coûteux et les moins intensifs en carbone du monde.
À l'heure actuelle, la région affiche également les prix des offres solaires parmi les plus bas du monde.
Plusieurs pays ont annoncé des gigaprojets, notamment le programme Vision 2030 de l'Arabie saoudite, qui vise l'installation d'environ 60 GW d'énergies renouvelables d'ici à 2030.

Les pays du Moyen-Orient utilisent actuellement de grandes quantités d'hydrogène gris à base de gaz naturel, environ 8,4 mégatonnes par an, soit environ 7% du total mondial.
L'augmentation de l'hydrogène bleu et vert ainsi que de la production d'ammoniac pourrait stimuler les partenariats internationaux et les investissements dans les exportations d'hydrogène.
En outre, le Moyen-Orient est une région propice au stockage du carbone, avec un potentiel de stockage souterrain vaste et accessible d'environ 30 gigatonnes.
Le rapport indique également que la région est l'une des moins chères du monde pour la production d'hydrogène vert, avec un coût potentiel inférieur à 2 dollars par kilogramme, alors que le coût mondial se situe entre 2,8 et 6,3 dollars.
Pour soutenir la transition de la région, il est indispensable de stimuler le développement des énergies renouvelables et de faciliter leur intégration en modernisant les infrastructures de soutien. Les investissements dans les énergies renouvelables ont été assez faibles par rapport au pétrole, au gaz et à la pétrochimie, car le mix de production d'électricité des pays du Moyen-Orient reste faible par rapport aux objectifs ambitieux de la région.
En moyenne, un projet solaire nécessite trois à quatre ans pour être achevé au Moyen-Orient. Étant donné que la taille moyenne des projets installés n'est actuellement que de 500 à 800 MW environ, le risque d'incertitude est accru pour les investissements à long terme, selon l'analyse de McKinsey.

La voie à suivre
L'incitation à l'électrification et à l'efficacité énergétique joue également un rôle énorme dans le développement d'une région à consommation nette zéro.
Selon les recherches de McKinsey, 44% de l'énergie consommée dans le monde est basée sur les combustibles et la moitié de ces derniers consommés pour l'énergie pourrait être électrifiée avec les technologies disponibles aujourd'hui.
Au Moyen-Orient, 95% de la consommation énergétique de l'industrie est actuellement basée sur les combustibles fossiles et seulement 4% de l'énergie consommée est de l'électricité.
L'électrification des actifs en amont pourrait réduire les émissions dans les opérations pétrolières et gazières. La recherche et le développement d'équipements et de processus industriels électriques pourraient réduire considérablement les coûts d'investissement et augmenter l'efficacité énergétique des équipements électriques.
La promotion des entreprises de technologies propres qui élaborent de nouvelles solutions énergétiques pour diversifier l'économie locale et saisir les nouvelles opportunités économiques de la transition encouragera fortement d'autres entreprises à en faire autant.
En renforçant le secteur privé non énergétique, l'entrepreneuriat pourrait permettre une diversification économique plus rapide.
Les entrepreneurs sont confrontés à des défis tels que les coûts élevés de constitution en société, le manque de financement pour les petites et moyennes entreprises et les difficultés liées à l'octroi de licences.
La création d'un écosystème de start-up dans le domaine des technologies propres, alimenté par des programmes d'incitation et l'innovation, peut attirer des investissements locaux et internationaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La France encouragée à donner plus vite la priorité à l'électricité

Un employé du gestionnaire du réseau de transport d'électricité français RTE (Réseau de Transport d'Électricité) travaille à la rénovation des lignes à très haute tension autour d'Arèches-Beaufort, sur le sentier du Cormet de Roselend, le 6 septembre 2022. (AFP)
Un employé du gestionnaire du réseau de transport d'électricité français RTE (Réseau de Transport d'Électricité) travaille à la rénovation des lignes à très haute tension autour d'Arèches-Beaufort, sur le sentier du Cormet de Roselend, le 6 septembre 2022. (AFP)
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  • RTE appelle à accélérer l’électrification pour réduire la dépendance coûteuse aux énergies fossiles, combler le retard de la France et tenir ses objectifs climatiques et industriels
  • Le gestionnaire du réseau prône une stratégie combinant nucléaire et renouvelables,

PARIS: En plein débat sur les choix énergétiques de la France, le gestionnaire du réseau français de haute tension RTE sonne la mobilisation générale pour accélérer la transition vers l'électricité et réduire la dépendance coûteuse aux énergies fossiles.

Sans cela, le pays pourrait manquer ses objectifs de décarbonation et de réindustrialisation, avertit l'opérateur.

"La pertinence d’une électrification rapide du pays pour réduire ses dépendances aux fossiles importés, améliorer sa balance commerciale et permettre sa décarbonation rapide est attestée", écrit RTE dans son bilan prévisionnel 2025, destiné à éclairer les choix du gouvernement sur le futur énergétique du pays.

Le gardien de l'équilibre électrique français rappelle que les importations d'hydrocarbures (gaz, pétrole) constituent la première source du déficit commercial, une note salée de 50 à 70 milliards d'euros chaque année, et même près de 120 milliards lors de la crise énergétique.

La stratégie de décarbonation de la France vise à réduire d'ici 2035 la part des hydrocarbures dans sa consommation d'énergie de 60% aujourd'hui à 30-35% en augmentant l'usage de l'électricité bas carbone - nucléaire ou renouvelable - dans les transports, l'industrie, les bâtiments...

Problème: le pays accuse aujourd'hui un "retard" dans cette "électrification" alors qu'il dispose de "l’avantage quasi-unique en Europe d’une production d’électricité particulièrement abondante et déjà décarbonée à 95%", avec des prix sur les marchés de gros parmi les plus bas du continent, souligne RTE.

L'impératif de remplacement des énergies fossiles par de l’électricité décarbonée "va bien au-delà" des objectifs climatiques de baisse des émissions, précise à l'AFP Thomas Veyrenc, directeur général Economie, stratégie et finances de RTE. "C’est un enjeu de souveraineté de réduire des importations d’énergies fossiles de la Russie, du Moyen-Orient, ou même des Etats-Unis".

Ce rapport "confirme la nécessité d’accélérer sur l’électrification des usages pour atteindre nos objectifs: transition écologique, des logements plus résilients, décarbonation de l’industrie et réindustrialisation, indépendance énergétique", a commenté le ministère français de l'Industrie et de l'Energie.

Sa publication doit ouvrir une séquence politique avec des annonces du gouvernement sur une "stratégie d'électrification complémentaire" à la future feuille de route énergétique de la France, selon le ministère. Des décisions seront d'ailleurs "prises d’ici Noël", assure-t-il.

- Avancer sur deux jambes -

La publication du décret sur cette feuille de route a déjà plus de deux ans de retard en raison de profondes divisions politiques sur le partage entre nucléaire et énergies renouvelables, auxquelles est notamment opposé le Rassemblement national, le principal parti d'extrême droite français.

Leurs adversaires venus aussi d'une partie de la droite les accusent de coûter cher en aides publiques et de déséquilibrer le système électrique en raison de leur intermittence.

Mais du point de vue de RTE, nucléaire et renouvelables ne se concurrencent pas. "Le système énergétique de demain devra marcher sur deux jambes, les renouvelables et le nucléaire. Il n'y aurait aucun intérêt à se priver de l'une maintenant, au risque de ne plus pouvoir avancer", estime Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE.

Le rapport actualise la trajectoire de décarbonation de la France en tenant compte du retard pris dans l’électrification depuis 2023, de la dégradation du contexte macroéconomique et des conséquences durables des actions de sobriété instaurées durant la crise énergétique de 2022-2023.

La France tend ainsi à s'inscrire actuellement dans une trajectoire de décarbonation dite "lente" dans laquelle elle n'atteint pas ses objectifs climatiques et voit la part de l'industrie manufacturière dans son PIB (Produit intérieur brut) baisser. Cela se traduit par une demande d'électricité en berne et un épisode de surcapacité avérée jusqu'en 2027-2028.

Pour en sortir, RTE prône une accélération de la consommation électrique dans les secteurs qui n'en consomment pas, correspondant à une trajectoire de décarbonation "rapide" alignée sur ses objectifs climatiques et de réindustrialisation - la solution la moins coûteuse et la plus efficace selon RTE.

"Face à cette situation de surcapacité électrique temporaire, la France a le choix entre actionner un levier de décarbonation rapide, possible car les projets industriels existent ou bien ralentir transitoirement le rythme d’installation des renouvelables", ajoute M. Piechaczyk.

Mais il met en garde: ce levier-là est "bien moins efficace économiquement".


Les Bourses mondiales patientent avant la Fed

Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
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  • "Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank
  • Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid

PARIS: Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine.

En Europe, dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,30% quand Francfort (+0,02%), Londres (+0,06%) et Milan (-0,01%) restaient à l'équilibre.

En Asie, à la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a oscillé autour de l'équilibre, terminant en hausse de 0,18%. A Séoul, l'indice Kospi a gagné 1,34%. A Hong Kong, l'indice Hang Seng lâchait 1,23% dans les derniers échanges.

"Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.

Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid.

"La faiblesse récente des données sur l'emploi et un indice PCE stable (...) soutiennent cette perspective", note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

A 2,8% sur un an contre 2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la banque centrale américaine, qui est de 2%. L'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et de l'alimentation) a, elle, légèrement ralenti à 2,8% en glissement annuel, contre 2,9% le mois précédent.

La répartition des votes au sein du FOMC, le Comité de politique monétaire de la Fed, devrait également être scrutée.

"Le FOMC est divisé", souligne Mme Ozkardeskaya. "Certains membres craignent qu'une inflation alimentée par les droits de douane ne contrebalance les forces désinflationnistes et plaident pour la prudence — face à ceux qui veulent des baisses plus rapides, en ligne avec les pressions politiques et la préférence du public."

L'hypothèse la plus probable pour l'analyste reste que "les taux continueront de baisser à mesure que le comité se tourne vers des membres plus alignés sur les positions de la nouvelle administration, à commencer par un nouveau président de la Réserve fédérale".

Parmi les personnalités vues comme de potentiels successeurs de Jerome Powell, l'actuel principal conseiller à l'économie du président américain, Kevin Hasset, est régulièrement cité.

Et "au-delà de cette décision de premier plan, le ton de la conférence de presse du président Powell et le communiqué qui l'accompagne seront essentiels", note Jim Reid.

La Chine menacée de droits de douane

L'excédent commercial colossal de la Chine a dépassé pour la première fois les 1.000 milliards de dollars en 2025, les exportations à travers le reste du monde compensant la forte baisse des livraisons vers les États-Unis, indiquent des chiffres officiels publiés lundi.

Le président français Emmanuel Macron, tout juste de retour de Chine où il a plaidé la cause européenne en fin de semaine passée, a menacé Pékin dimanche de droits de douane "dans les tout prochains mois" si la Chine ne prend pas des mesures pour réduire le déficit commercial qui ne cesse de se creuser avec l'Union européenne.

Lundi, les valeurs européennes exposées à la Chine comme le luxe français, perdaient du terrain. A Paris, L'Oréal cédait 1,64%, Hermes 1,57%, Christian Dior 1,36%, LVMH 1,00% et Kering 0,59% vers 08H30 GMT.

La défense japonaise soutenue

"Les tensions entre la Chine et le Japon montent, soutenant les actions japonaises de la défense", commente Ipek Ozkardeskaya.

Tokyo a convoqué l'ambassadeur de Chine au Japon pour lui exprimer sa "vive protestation" après que des avions militaires chinois ont verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais, au moment où les tensions sont fortes entre les deux pays au sujet de Taïwan.

La Première ministre Sanae Takaichi a suggéré le mois dernier que le Japon pourrait intervenir militairement en cas d'attaque chinoise contre Taïwan, île dont Pékin revendique la souveraineté. La Chine n'exclut pas de recourir à la force pour la reprendre.

A Tokyo, Mitsubishi Heavy Industries a terminé en hausse de 3,06%, Kawasaki Heavy Industries de 2,48% et Japan Steel Works de 4,68%.


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
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  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.