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L'Iran dévoile sa première base souterraine pour avions de chasse
Des responsables militaires iraniens visitent la première base souterraine de l'armée de l'air du pays, appelée «Aigle 44», dans un lieu tenu secret (Photo, Reuters).
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Publié le Mercredi 08 février 2023
AFP
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L'Iran dévoile sa première base souterraine pour avions de chasse
La base Aigle-44 de l'Armée de l'air «a la capacité de recevoir tous les types d'avions de chasse et de bombardiers, ainsi que des drones»
Aucune indication n'a été donnée sur la localisation de la nouvelle installation, située «à plusieurs centaines de mètres de profondeur au cœur des montagnes»
Publié le Mercredi 08 février 2023
AFP
TÉHÉRAN: L'armée iranienne a dévoilé mardi sa première base souterraine accueillant des avions de chasse, qui est présentée comme étant capable de résister à d'éventuels bombardements américains, selon des médias officiels.
La base Aigle-44 de l'Armée de l'air "a la capacité de recevoir tous les types d'avions de chasse et de bombardiers, ainsi que des drones", a affirmé l'agence officielle Irna qui, comme d'autres médias, en a diffusé des photos et des images vidéo.
En mai 2022, l'Iran avait déjà montré pour la première fois les images d'une base de drones située dans les montagnes de Zagros, dans l'ouest du pays.
Aucune indication n'a été donnée sur la localisation de la nouvelle installation, située "à plusieurs centaines de mètres de profondeur au cœur des montagnes afin de pouvoir résister aux bombes des bombardiers stratégiques des Etats-Unis", a précisé la télévision d'Etat.
Ces images ont été dévoilées à la veille de la "journée de l'Armée de l'air", dans le cadre des cérémonies de l'anniversaire de la Révolution islamique de février 1979.
Elles montrent le chef d'état-major des forces armées, le général Mohammad Bagheri, et le commandant de l'armée Abdolrahim Moussavi, visitant la base, d'où entrent et sortent des avions de chasse.
"Aigle-44 est l'une des nombreuses bases aériennes tactiques souterraines de l'Armée de l'air construites dans différentes régions du pays au cours des dernières années", a précisé l'agence Irna.
L'armée de l'air iranienne est équipée essentiellement d'avions de combat russes Mig et Sukhoï datant de l'époque soviétique, de quelques appareils chinois, et de F4 et F5 américains d'avant la révolution islamique de 1979. Ces dernières années, le pays a fabriqué des avions de combat Azarakhsh, une version du F-5.
L'Iran a également commencé à développer des programmes de drones dans les années 1980 lors de la guerre Iran-Irak (1980-1988).
Début février, un site militaire du ministère de la Défense à Ispahan (centre) avait été visé par des drones quadricoptères, qui n'avaient pas fait de victimes, seulement des "dégâts mineurs" selon le ministère.
L'ambassadeur d'Iran aux Nations unies a ensuite accusé Israël d'être "responsable" de cette attaque, qui fait suite à une série de sabotages et d'assassinats attribués à ce pays.
Les deux pays se livrent depuis des années une guerre larvée, Israël accusant l'Iran – qui dément – de vouloir acquérir la bombe atomique.
"Insulte au président" est l'une des inculpations les plus fréquentes en Turquie où elle a été prononcée à 16.753 reprises en 2022, selon les statistiques du ministère de la Justice. (AFP)
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AFP
Publié le 07 juin 2023
Le lycéen de Mersin, sur la côte sud-est du pays, a été accusé d'avoir «dessiné au stylo-bille une moustache de Hitler et écrit des commentaires insultants» sur une affiche du chef de l'Etat
Identifié grâce aux caméras de surveillance, indique la presse, il a été interpellé au domicile familial et interrogé par la brigade des mineurs
Publié le Mercredi 07 juin 2023
AFP
07 juin 2023
ISTANBUL: Un adolescent de seize ans a été arrêté et incarcéré mardi soir en Turquie pour avoir dessiné une moustache au président Recep Tayyip Erdogan sur une de ses affiches de campagne, rapporte la presse turque.
Selon plusieurs médias proches de l'opposition, comme les quotidiens BirGun, Cumhuriyet et la chaine de télévision privée Halk TV, le lycéen de Mersin, sur la côte sud-est du pays, a été accusé d'avoir "dessiné au stylo-bille une moustache de Hitler et écrit des commentaires insultants" sur une affiche du chef de l'Etat, collée près de son domicile.
Identifié grâce aux caméras de surveillance, indique la presse, il a été interpellé au domicile familial et interrogé par la brigade des mineurs où "il a reconnu avoir dessiné la moustache mais nié les commentaires" qui l'accompagnaient.
Déféré devant le procureur, il a été aussitôt inculpé pour "insulte au président" et incarcéré au centre pour mineurs de la prison de Tarsus, près de Mersin, précise Halk TV.
Au pouvoir depuis vingt ans, M. Erdogan a été reconduit le 28 mai avec 52% des voix au deuxième tour de l'élection présidentielle pour un nouveau mandat présidentiel de cinq ans.
"Insulte au président" est l'une des inculpations les plus fréquentes en Turquie où elle a été prononcée à 16.753 reprises en 2022, selon les statistiques du ministère de la Justice.
Des femmes syriennes marchent pendant une tempête de sable près d'un camp de réfugiés temporaire dans le village d'Ain Issa (Photo, AFP).
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Anan Tello
Publié le 07 juin 2023
Le manque d'accès aux produits d'hygiène affecte la vie de millions de personnes dans les zones de conflit et de crise dans le monde
La surpopulation des camps «peut conduire à un manque de dignité et d'intimité, ce qui peut également avoir un impact sur la santé mentale»
Publié le Mercredi 07 juin 2023
Anan Tello
07 juin 2023
LONDRES : Chaque mois, les femmes et les jeunes filles vivant dans des camps de personnes déplacées sont confrontées à un problème commun – un problème qui, bien que naturel, perturbe leur vie quotidienne, qu'il s'agisse de faire la queue pour obtenir un repas ou de participer à la vie sociale.
Longtemps considérée comme une question de santé relativement négligée, les organisations humanitaires affirment que le manque d'accès aux produits d'hygiène menstruelle a des répercussions sur la vie de millions de personnes dans les régions du monde touchées par des crises, aggravant ainsi les inégalités entre les hommes et les femmes.
«Le manque d'accès aux produits et installations d'hygiène menstruelle peut constituer un obstacle important à la participation des femmes et des filles déplacées aux programmes de formation et à d'autres activités», a déclaré Samara Atassi, PDG et cofondatrice de Souriyat Across Borders, une organisation caritative dirigée par des femmes qui aide les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur de leur pays en Jordanie, en Syrie et au Royaume-Uni.
L'accès insuffisant à ces produits et installations oblige souvent les femmes et les jeunes filles à recourir à des «pratiques non hygiéniques, telles que l'utilisation de chiffons sales, de feuilles ou même de sable pour gérer leurs règles», a déclaré Atassi à Arab News.
La stigmatisation sociale et la gêne constituent souvent un défi supplémentaire, conduisant à «l'isolement et à un sentiment de honte», ce qui nuit à leur bien-être mental, a-t-elle révélé. La surpopulation dans les camps, en particulier, «peut conduire à un manque de dignité et d'intimité, ce qui peut également avoir un impact sur leur santé mentale».
«Précarité menstruelle»
L'accès insuffisant à l'eau potable, aux installations sanitaires et à l'hygiène ne fait qu'aggraver le problème.
Une femme assise à l'extérieur d'une tente dans un camp pour les personnes déplacées par le conflit dans la campagne près de la ville de Raqqa, dans le nord de la Syrie (Photo, AFP).
Ces conditions «peuvent rendre difficile la gestion de l'hygiène menstruelle, augmentant encore le risque d'infections et d'autres problèmes de santé», a indiqué à Arab News Sahar Yassine, conseillère régionale d'Oxfam pour le plaidoyer sur le genre dans la région MENA.
La «précarité menstruelle» se caractérise par une difficulté d'accès aux produits menstruels, à l'éducation quant à leur utilisation, à un manque d’installations adaptées, à la gestion des déchets, ou à une combinaison de ces éléments.
En 2019, des experts d'institutions universitaires, d'ONG, de gouvernements, d'organisations des Nations unies et d'ailleurs se sont réunis pour former le Collectif mondial pour la santé menstruelle afin d'étudier la question. Ce collectif a défini la santé menstruelle comme «un état de bien-être physique, mental et social complet et pas seulement l'absence de maladie ou d'infirmité, en relation avec le cycle menstruel».
Le collectif a constaté que les personnes devraient avoir accès à des informations sur la menstruation, les changements de vie et les pratiques d'hygiène, la capacité de prendre soin d'elles-mêmes pendant la menstruation, ainsi que l'accès à l'eau, à l'assainissement et aux services d'hygiène.
Il a également souligné l'importance de la possibilité de recevoir un diagnostic pour les troubles du cycle menstruel et de l'accès aux soins de santé, d'un environnement positif et favorable dans lequel on peut prendre des décisions éclairées, et on peut avoir la capacité à participer à tous les aspects de la vie, comme aller au travail et à l'école.
La précarité menstruelle touche environ 500 millions de personnes dans le monde, mais elle est peut-être plus durement ressentie par celles qui ont été déplacées de force de leurs domiciles, ou par celles qui atteignent la puberté alors qu'elles vivent dans des camps surpeuplés et mal équipés.
L'Agence des Nations unies pour les réfugiés estime que les femmes et les filles représentent environ 50% des populations déplacées ou apatrides.
Fin 2021, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord comptaient environ 16 millions de personnes déplacées de force et d'apatrides, la majorité fuyant les conflits en Syrie et au Yémen, selon les chiffres du HCR.
Stigmatisation et pénuries
Cependant, la santé reproductive des femmes et des filles dans les camps de réfugiés et de déplacés internes continue d'être négligée par les donateurs. Une étude réalisée en 2019 par le HCR a révélé que seuls 55% des besoins des femmes étaient satisfaits, en ce qui concerne les produits menstruels.
Nicola Banks, responsable du plaidoyer à l'organisation caritative britannique Action for Humanity, a déclaré à Arab News que le Royaume-Uni avait récemment réduit «le financement de son programme phare sur la santé sexuelle et génésique, "Santé sexuelle intégrée des femmes", qui soutient les populations marginalisées en Asie et en Afrique».
«Les coupes dans les programmes de santé et droits sexuels et reproductifs pourraient réduire l'accès aux produits d'hygiène menstruelle, à l'éducation et aux services de santé reproductive, ce qui pourrait aggraver la précarité menstruelle», a prévenu Banks.
Une femme irakienne déplacée ayant fui Mossoul est assise avec son enfant alors qu'ils attendent d'entrer en Syrie (Photo, AFP).
Lors des crises humanitaires, les efforts de secours et d'aide se concentrent principalement sur ce qui est considéré comme les besoins les plus immédiats – la nourriture, le logement et les médicaments – alors que les produits d'hygiène menstruelle sont souvent ignorés, selon un rapport publié en septembre 2022 par l'agence des Nations unies pour la santé sexuelle et reproductive, l'UNFPA.
Le manque d'éducation est un autre obstacle majeur à la gestion de l'hygiène menstruelle, ce qui peut conduire à des idées fausses sur la menstruation, perpétuant ainsi la stigmatisation et la honte, a expliqué Atassi de l'organisation non gouvernementale Souriyat Across Borders.
En raison de ce sentiment omniprésent de stigmatisation et de honte, de nombreuses filles âgées de 10 à 18 ans dans les camps de réfugiés en Turquie continuent d'avoir un accès limité à des informations précises sur la menstruation, ce qui signifie que peu d'entre elles sont pleinement informées avant d'atteindre la ménarche, ou le premier cycle menstruel, selon le rapport de l'UNFPA.
L'étude, intitulée «Gestion de l'hygiène menstruelle chez les femmes et filles réfugiées en Turquie», a souligné que cette population importante mais vulnérable n'a pas une conception complète et précise de la menstruation, la principale source d'information étant la mère ou un autre membre féminin de la famille.
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a reçu Antony Blinken à Djeddah (Photo, SPA).
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Arab News
Publié le 07 juin 2023
Les deux hommes ont discuté des moyens de renforcer la coopération et les relations bilatérales dans divers domaines
Le voyage de Blinken intervient alors que Riyad et Washington essayent de négocier un cessez-le-feu durable entre les généraux belligérants du Soudan
Publié le Mercredi 07 juin 2023
Arab News
07 juin 2023
RIYAD: Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a rencontré le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, à Djeddah, a rapporté tôt mercredi l'agence de presse saoudienne.
Les deux hommes ont discuté des moyens de renforcer la coopération et les relations bilatérales dans divers domaines, ainsi que des efforts déployés pour faire face aux derniers développements régionaux et internationaux.
De hauts responsables saoudiens et américains ont participé à la réunion.
Son voyage intervient alors que Riyad et Washington essayent de négocier un cessez-le-feu durable entre les généraux belligérants du Soudan dans le cadre des pourparlers en cours à Djeddah.
Sécurité régionale
Blinken participera à une réunion ministérielle entre les États-Unis et le Conseil de coopération du Golfe (CCG) afin de discuter de la coopération croissante avec les partenaires du Golfe et de la manière dont ils peuvent promouvoir la sécurité, la stabilité, la désescalade, l'intégration régionale et les opportunités économiques au Moyen-Orient, a déclaré le porte-parole du département d'État, Matt Miller.
Le secrétaire d'État et le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, coorganiseront une réunion ministérielle de la Coalition mondiale pour vaincre Daech «afin de faire face à la menace persistante de Daech et réaffirmer notre engagement à assurer sa défaite durable», a indiqué Miller.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com