Irak: le musée de Bagdad ouvre enfin les week-ends et gratuitement

Des personnes visitent le musée national de Bagdad le 24 février 2023, après qu'il a ouvert ses portes pour recevoir des visiteurs gratuitement tous les vendredis. Fermé pendant trois ans à partir de 2019 en raison des manifestations puis de la pandémie de Covid-19, le musée a rouvert en mars 2022. (Photo,AFP)
Des personnes visitent le musée national de Bagdad le 24 février 2023, après qu'il a ouvert ses portes pour recevoir des visiteurs gratuitement tous les vendredis. Fermé pendant trois ans à partir de 2019 en raison des manifestations puis de la pandémie de Covid-19, le musée a rouvert en mars 2022. (Photo,AFP)
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Publié le Vendredi 24 février 2023

Irak: le musée de Bagdad ouvre enfin les week-ends et gratuitement

  • Vendredi matin, des dizaines d'Irakiens, venus en couple, entre amis ou encore en famille avec les plus jeunes dans des poussettes, ont pu déambuler dans les galeries du musée
  • Le pays a souffert du pillage et du trafic d'antiquités, après l'invasion américaine de 2003 puis avec l'arrivée du groupe Etat islamique

BAGDAD: Admirant d'imposants "lamassu", de fabuleux taureaux ailés de Mésopotamie, et des sculptures murales assyriennes vieilles de 2.700 ans, des dizaines de visiteurs irakiens ont profité vendredi d'une balade au musée national de Bagdad, qui désormais ouvre ses portes gratuitement un jour du week-end.

Dans un Irak qui retrouve un semblant de normalité après des décennies de conflits, le musée de Bagdad, fondé en 1926 pour raconter 7.000 ans d'histoire, a enchaîné ces dernières années les fermetures et les réouvertures, au gré des soubresauts de l'actualité politique.

Fermé pendant trois ans à partir de 2019, en raison de manifestations puis de la pandémie de Covid-19, le musée avait rouvert ses portes en mars 2022. Il pouvait être visité en semaine, du dimanche au jeudi, de 09H00 du matin à 13H00, et fermait vendredi et samedi.

"A partir d'aujourd'hui, le musée ouvrira également tous les vendredis pour accueillir gratuitement les familles irakiennes et les touristes, de 09H00 à 17H00", confie à l'AFP le directeur du Conseil irakien des Antiquités, Laith Majid Hussein, au milieu d'un flot de visiteurs.

Vendredi matin, des dizaines d'Irakiens, venus en couple, entre amis ou encore en famille avec les plus jeunes dans des poussettes, ont pu déambuler dans les galeries du musée, selon un correspondant de l'AFP.

Certains se prenaient en photo devant deux lamassu, créature mythique moitié homme moitié taureau ailé, découverts sur le site d'une cité assyrienne et remontant au 8e siècle avant J.-C.

Il y a également des miniatures en ivoire finement sculptées, utilisées pour décorer palais et mobilier royal, datant de la période néo-assyrienne (911-612 avant J.-C) et retrouvés sur le site de Nimrod (nord).

Ahmed Mozher, avocat de 35 ans, est venu avec son épouse Farah. "C'est la première fois", reconnaît-il. "On a l'impression de remonter le temps en voyant de telles créations, tant de civilisation, c'est un sentiment indescriptible".

Il se réjouit de voir les familles faire le déplacement avec leurs enfants. "C'est important de leur apprendre cette Histoire, pour qu'elle soit héritée de génération en génération."

Les gens visitent le musée national de Bagdad le 24 février 2023, après qu'il a ouvert ses portes pour recevoir des visiteurs gratuitement tous les vendredis. Fermé pendant trois ans à partir de 2019 en raison des manifestations puis de la pandémie de Covid-19, le musée a rouvert en mars 2022.
Des personnes visitent le musée national de Bagdad, le 24 février 2023 (Photo, AFP)

L'Irak est le berceau des civilisations de Sumer, d'Akkad, de Babylone et d'Assyrie, auxquelles l'humanité doit l'écriture et les premières villes.

Le pays a souffert du pillage et du trafic d'antiquités, après l'invasion américaine de 2003 puis avec l'arrivée du groupe Etat islamique.

Le musée de Bagdad n'a pas été épargné par les pillages en 2003, dans le chaos ayant suivi l'invasion contre Saddam Hussein. Sur les 15.000 pièces volées à l'époque, les autorités n'ont pu en restituer qu'un tiers.

Aujourd'hui malgré des infrastructures en déliquescence, l'Irak s'ouvre timidement au tourisme mondial.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.