Les réalisateurs de Dh’bab Production veulent combler le fossé entre Hollywood et l’industrie cinématographique saoudienne

L’objectif de Hicham Fageeh est de s’assurer que ses films soient aussi divertissants pour les cinéphiles passionnés que pour les novices. (Images Getty)
L’objectif de Hicham Fageeh est de s’assurer que ses films soient aussi divertissants pour les cinéphiles passionnés que pour les novices. (Images Getty)
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Publié le Vendredi 24 février 2023

Les réalisateurs de Dh’bab Production veulent combler le fossé entre Hollywood et l’industrie cinématographique saoudienne

  • Les fondateurs estiment que le cinéma en streaming ne suffit pas et ils espèrent que les films qu’ils réaliseront pourront devenir des blockbusters dans leur pays d’origine
  • La société travaille actuellement sur deux productions; Péché grave et La Tribu, des projets qui sont en phase de développement

LOS ANGELES: Les cinéastes saoudiens Hicham Fageeh et Sultan Tamer ont décidé de faire un pas en avant pour combler le fossé culturel entre Hollywood et l’industrie cinématographique saoudienne, qui connaît un essor remarquable après la levée de son interdiction.

Le duo a récemment créé la société Dh’bab Production, qui fournit une plate-forme aux créateurs saoudiens pour raconter des histoires profondément enracinées dans leur culture.

«Les États-Unis ont tendance, depuis très longtemps, à représenter les Arabes et d’autres minorités d’une certaine manière», déclare M. Fageeh, dans un entretien accordé à Arab News. «Je n’ai pas nécessairement besoin de changer tout Hollywood. Je veux simplement créer un tout petit espace au sein duquel les gens pourront raconter des histoires authentiques qui ne soient ni racistes ni empreintes de clichés orientalistes.»

L’objectif de Hicham Fageeh, acteur et vedette de Barakah Meets Barakah, et de son associé – le producteur Sultan Tamer – est de s’assurer que leurs films soient aussi divertissants pour les cinéphiles passionnés que pour les novices.

«Nous allons mettre l’accent sur les films de genre, tels que les films d’horreur et la comédie», indique M. Fageeh. «Les films de prestige sont importants. Nous les adorons et nous avons des amis qui en réalisent; nous voulons faire du cinéma une tradition chez nous, notamment avec l’ouverture des cinémas.»

Les fondateurs estiment que le cinéma en streaming ne suffit pas et ils espèrent que les films qu’ils réaliseront pourront devenir des blockbusters dans leur pays d’origine. Les cinémas deviendront ainsi des lieux de rassemblement des membres de la communauté.

«C’est en effet le seul espace vital qui existe et qui soit accessible à tous. On peut y aller pour rire collectivement devant un film ou retenir son souffle devant le suspense d’un film d’horreur ou d’un thriller», souligne Hicham Fageeh.

«Je souhaite vraiment que cette industrie fasse partie de la tradition sociale et culturelle des Saoudiens», poursuit-il.

Selon le site Web de Dh’bab Production, la société travaille actuellement sur deux productions; Péché grave et La tribu, des projets qui sont en phase de développement.

Péché grave est un film d’horreur qui se déroule en Arabie saoudite et tourne autour d’Aziz, qui quitte le Japon à contrecœur pour consoler sa mère en deuil en lui construisant une nouvelle maison. Une activité paranormale va brouiller les frontières entre les démons émotionnels et réels qui le hantent.

La tribu est une série télévisée tournée en Arabie saoudite. Elle raconte l’histoire d’un groupe de lycéens de Djeddah qui ont survécu à un accident de bus dans le plus grand désert du monde, Rub al-Khali («Quart Vide»), et qui doivent découvrir les sombres secrets surnaturels d’une ancienne ville ensevelie s’ils espèrent pouvoir un jour rentrer chez eux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com