Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient: À la découverte du cinéma arabe

La dernière reine de Damine Ounouri et Adila Bendimerad (fournie)
La dernière reine de Damine Ounouri et Adila Bendimerad (fournie)
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Publié le Samedi 04 mars 2023

Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient: À la découverte du cinéma arabe

  • Les projections de cette édition qui aura lieu du 10 au 21 mars 2023 seront accompagnées et suivies de rencontres avec les équipes des films et des personnalités du monde du cinéma
  • La cérémonie d’ouverture sera célébrée par la projection de La Dernière reine, premier long-métrage d’Adila Bendimerad et Damien Ounouri

PARIS: Depuis 2006, le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO) prend le pouls des pays du Maghreb et du Moyen-Orient à travers leur cinéma et appelle à la découverte de la production cinématographique de nombreux pays de la région comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, la Palestine, Israël, le Liban, la Syrie, l’Irak, l’Iran et bien d’autres ainsi que des diasporas dans le monde.

Les projections de cette édition qui aura lieu du 10 au 21 mars 2023 à Paris et en Seine-Saint-Denis, seront accompagnées et suivies de rencontres avec les équipes des films et des personnalités du monde du cinéma. Une sélection de vingt films sous forme de fictions et de documentaires dont treize avant-premières et inédits sont au programme. «Le rendez-vous du PCMMO va permettre au public de voyager à travers les films de ces parties du monde si riches, si diverses, si complexes, et débattre de leurs multiples facettes, toujours à̀ décrypter, à mettre en récit et à interpréter», déclarent les organisateurs.

La dernière reine (fourni)
La dernière reine (fourni)

Une programmation riche et diverse

La cérémonie d’ouverture,  le 10 mars, sera célébrée au cinéma L’Écran, en Seine-Saint-Denis par la projection de La Dernière reine, premier long-métrage d’Adila Bendimerad et Damien Ounouri. Les cinéastes nous font découvrir la reine arabo-berbère Zaphira, une figure mythique et méconnue. L’histoire se déroule en 1516, période durant laquelle le pirate Aroudj Barberousse libère Alger de la tyrannie des Espagnols et prend le pouvoir. Mais Zaphira s’y oppose. Entre légende et histoire, le film relate son combat et les bouleversements personnels et politiques de cette époque. Les réalisateurs seront aussi présents pour un ciné-café avec la projection de Kindil el-Bahr, leur moyen-métrage sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2016.

«Le rendez-vous du PCMMO va permettre au public de voyager à travers les films de ces parties du monde si riches, si diverses, si complexes, et débattre de leurs multiples facettes, toujours à décrypter, à mettre en récit et à interpréter.»

La Tunisie sera représentée, quant à elle, avec le film Gardien des mondes, de la réalisatrice Leila Chaïbi, qui sera projeté le 13 mars 2023 au cinéma Les 7 Parnassiens, situé dans le XIVe arrondissement de Paris. Le long-métrage évoque l’histoire de Hassen qui vit sur les hauteurs de Djellaz en Tunisie. Entre rêve et réalité, il veille sur les absents et observe les vivants.

La nuit du verre de Carlos Chahine (fournie)
La nuit du verre de Carlos Chahine (fournie)

Fenêtre sur le Liban

En partenariat avec le Festival du film libanais de France (FFLF) et dans le cadre de la programmation baptisée «Fenêtre sur le Liban», quatre longs-métrages sont programmés en avant-premières, en présence des cinéastes et de nombreux invités. Les films relatent l’Histoire mouvementée du pays, entre guerres ou conflits régionaux qui ont fortement influencé la créativité des cinéastes.

Gardien des mondes, long métrage de Leila Chaïbi, Tunisie (fourni)
Gardien des mondes, long métrage de Leila Chaïbi, Tunisie (fourni)

Interrogée par Arab News en français Emma Raguin, directrice artistique du PCMMO, nous révèle que lors de cette édition, le dimanche 19 mars 2023 est une journée focus Liban au cinéma l'Écran de Saint-Denis. «Nous avons prévu  trois avant-premières de films inspirants empreints de  la facture très personnelle de leurs auteurs présentant un panorama de la création cinématographique contemporaine au pays du Cèdre, deux fictions de Carlos Chahine et Wissam Charaf, que le festival suit depuis leurs premiers films, ainsi que le dernier opus de Salim Saab, qui va à la rencontre de jeunes artistes beyrouthins», nous dit-elle, en rappelant la programmation du journal intime, le documentaire  de création  du cinéaste franco irakien Abbas Fahdel, La Maison mauve qui, lui, sera projeté  le mardi 14 mars à l'Institut du monde arabe.

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com