On montait déjà à cheval il y a 5000 ans en Europe

Une main d'écurie ramène un cheval de course à son écurie dans la cour de l'entraîneur de courses de chevaux Dan Skelton près d'Alcester, dans le centre de l'Angleterre, le 14 février 2023. (Photo, AFP)
Une main d'écurie ramène un cheval de course à son écurie dans la cour de l'entraîneur de courses de chevaux Dan Skelton près d'Alcester, dans le centre de l'Angleterre, le 14 février 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 04 mars 2023

On montait déjà à cheval il y a 5000 ans en Europe

  • Les chercheurs font remonter les premiers cavaliers à 3 000 à 2 500 ans avant JC, dans des populations essentiellement nomades de la culture Yamna
  • La domestication des chevaux pour leur lait a commencé il y a environ 3 500 à 3 000 ans avant JC, selon une idée qui fait consensus, rappelle cette étude, mais «les origines de l'équitation sont plus dures à cerner»

WASHINGTON: Qui furent les premiers hommes à monter à cheval? Des chercheurs pensent avoir trouvé les plus anciennes preuves existantes que l'homme montait déjà à cheval en Europe il y a 5 000 ans, dans la région où s'est développée la culture Yamna.

Leurs conclusions, fondées sur l'analyse de squelettes humains collectés en Bulgarie, en Hongrie et en Roumanie, ont été publiées vendredi par le journal Science Advances.

La domestication des chevaux pour leur lait a commencé il y a environ 3 500 à 3 000 ans avant JC, selon une idée qui fait consensus, rappelle cette étude, mais "les origines de l'équitation sont plus dures à cerner".

Les chercheurs de l'université d'Helsinki et d'autres institutions européennes font remonter les premiers cavaliers à 3 000 à 2 500 ans avant JC, dans des populations essentiellement nomades de la culture Yamna.

"Nos découvertes renforcent l'hypothèse que le fait de monter à cheval était déjà une activité habituelle pour des personnes Yamna aussi loin que 3 000 ans avant JC", ont affirmé les chercheurs.

Ils ont travaillé à partir de squelettes humains ayant bénéficié d'un enterrement dans les règles d'alors, sous des tumulus de terre connus sous le nom de "kurgans".

Et ces squelettes étaient ceux de cavaliers, ont-ils conclu.

"Un squelette d'un être humain vivant réagit", a expliqué à l'AFP Martin Trautmann, un des auteurs de l'étude. "Si vous êtes assis sur la dos d'un cheval, vous devez constamment veiller à conserver l'équilibre, vous devez serrer fort avec vos jambes". Une pratique qui laisse des signes typiques dans la morphologie osseuse.

«Des cowboys, pas des guerriers» 

"Nous savons que les selles et les étriers sont apparus bien plus tard", a poursuivi M. Trautmann, jugeant donc très probables que les cavaliers montaient à cru, agrippés à la crinière des chevaux.

Selon Volker Heyd, professeur d'archéologie à l'université d'Helsinki, les conclusions des chercheurs "correspondent très bien avec l'image générale de la culture Yamna".

"On soupçonnait déjà qu'ils utilisaient des chevaux", a confié M. Heyd, notant que cela pouvait être un facteur d'explication de l'expansion géographique "exceptionnelle" de leur société, durant plusieurs générations.

"Il est difficile d'imaginer comment cette expansion aurait pu se produire sans des moyens de transports améliorés", ont souligné les chercheurs.

D'après eux, les chevaux servaient d'abord au commerce, aux migrations, à garder les élevages bovins ou ovins. "C'étaient des cowboys, pas des guerriers", a résumé M. Trautmann.

Selon ces experts, la première représentation figurative d'un cheval monté par l'homme remonte à la troisième dynastie d'Ur en Mésopotamie, juste avant 2.000 avant Jésus-Christ.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com