Emoi et confusion, l'Argentine adresse un dernier adieu à sa légende Maradona

Diego Maradona, légende du football et inspirateur de générations, a été enterré à Buenos Aires à l'issue d'une cérémonie privée (Photo, AFP).
Diego Maradona, légende du football et inspirateur de générations, a été enterré à Buenos Aires à l'issue d'une cérémonie privée (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 27 novembre 2020

Emoi et confusion, l'Argentine adresse un dernier adieu à sa légende Maradona

  • Une longue file de milliers de supporters a serpenté dès l'aube autour de la Place de Mai dans l'espoir d'entrer dans la «Casa Rosada»
  •   L'émotion s'est emparée des anonymes et des grands noms du ballon rond, de Pelé à Lionel Messi, dès l'annonce du décès du champion

BUENOS AIRES: La journée d'hommage national à Diego Maradona a été à la hauteur des passions suscitées par l'icône du football argentin: passionnées et outrancières avec une veillée funèbre terminée dans la confusion avant le départ du cortège funéraire transportant Diego Maradona vers sa dernière demeure.

Une longue file de milliers de supporters a commencé à serpenter dès l'aube autour de l'historique Place de Mai dans l'espoir d'entrer dans la "Casa Rosada", le siège de la présidence argentine où était organisée une chapelle ardente.

Un énorme ruban noir ornait l'entrée du bâtiment de pierre rose, dont les drapeaux étaient en berne en signe de deuil national décrété pour trois jours.

Mais tous n'ont pas pu dire un dernier adieu à leur idole et plusieurs incidents sont venus ternir ce moment de recueil.

Le cercueil fermé contenant la dépouille de la légende du football, recouvert du drapeau argentin et des divers maillots des équipes pour lesquelles Maradona a joué, notamment ceux de la sélection argentine et de Boca Juniors floqués du mythique numéro 10, a dû être déplacé, selon une source gouvernementale. Des supporters avaient envahi la cour de la présidence.

Des échauffourées ont par ailleurs éclaté dans les rues adjacentes avec la police qui a fait usage de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes en échange de projectiles en tout genre.

Après ces moments de confusion, le cortège funéraire s'est élancé vers le cimetière Jardin de Paz, en périphérie de Buenos Aires, où "un service religieux" était prévu, au cours d'une cérémonie familiale privée.

Avant cette fin de journée agitée, poing levé ou la main sur le cœur, de nombreux fans ont cependant pu se succéder devant les restes de leur idole, décédée mercredi à 60 ans d'un arrêt cardiaque.

"C'est un génie, c'est le peuple, c'est nous, c'est la vie et l'amour", s'est enflammé Andrés Quintero, un restaurateur de 42 ans. "Je ne peux pas le croire, ce n'est pas possible, Diego ne peut pas être mort", s'est écrié un homme en larmes quittant le palais présidentiel soutenu par ses proches.

Membres de la famille et joueurs en activité ou retraités, notamment des coéquipiers du capitaine argentin au Mondial-1986, s'étaient rendus dans l'intimité à la chapelle ardente avant son ouverture au public.

Diego, tu es ma vie

Dans le quartier de Boca à Buenos Aires, mais aussi en Europe à Naples et Barcelone, hauts lieux de la carrière du "Pibe de Oro" ("gamin en or"), l'émotion s'est emparée des anonymes et des grands noms du ballon rond, de Pelé à Lionel Messi, quelques heures après l'annonce du décès du champion du monde 1986, mercredi.

En Argentine l'émotion est immense. Des milliers d'admirateurs se sont rassemblés dans la nuit auprès des stades des clubs où Maradona a officié en Argentine: à Buenos Aires (Argentinos Juniors et Boca Juniors), Rosario (Newell's Old Boys) ainsi qu'à La Plata, où il entraînait la formation de Gimnasia jusqu'à son décès.  "Diego, tu es ma vie, tu es la joie de mon cœur", scandait la foule à l'unisson, le visage de nombreux couvert de larmes.

Et l'émoi est planétaire, symbole de l'aura du défunt: en Inde, pourtant terre de cricket, l'Etat du Kerala a déclaré deux jours de deuil officiel et un hôtel où l'Argentin avait séjourné a été transformé en mausolée.

A Naples, où Maradona, ancienne icône du club, avait offert au Napoli les deux seuls titres de champion de son histoire (1987 et 1990), tous les joueurs sont entrés avec un maillot floqué du N.10 et du nom de Diego Maradona jeudi pour leur match de Ligue Europa contre Rijeka.

Devant les grilles d'enceinte du stade San Paolo que le maire de la ville veut rebaptiser stade Maradona-des supporters entonnaient depuis mercredi des chants à sa gloire.

Émotion planétaire

Si la planète savait sa santé fragile, l'annonce du décès de Diego Maradona a entraîné un déluge de tristesse dans le monde du ballon rond, où seul le Brésilien Pelé (80 ans) rivalise dans le classement informel des plus grands de l'histoire.

Des chefs d’État de nombreux pays ont également adressé des messages de condoléances, preuve que Maradona a partout marqué les esprits, par ses exploits et ses excès, oscillant entre grandeur et flamboyance d'une part, déchéance, drogue et polémiques de l'autre.

En Italie, le quotidien sportif La Gazzetta dello sport regrette "la mort du Dieu du football". "Dieu est mort", reprend en chœur le quotidien français L’Équipe.

Même l'Angleterre, où Diego Maradona a laissé une image controversée en raison de son fameux but de la main face aux Anglais en quarts du Mondial-1986 (la "main de Dieu", selon les mots de Maradona), salue le génie du petit meneur de jeu. Très affaibli après une intervention chirurgicale pour un hématome au crâne début novembre, Maradona est décédé "d'un œdème pulmonaire aigu secondaire et d'une insuffisance cardiaque chronique exacerbée", selon les résultats préliminaires de l'autopsie.

La vie de Maradona, né le 30 octobre 1960, a été rythmée par de nombreux problèmes de santé liés aux excès en tous genres qui l'ont parfois fait flirter avec la mort. Comme en 2000 lors d'une crise cardiaque à la suite d'une overdose ou en 2004 lors d'un second arrêt cardiaque alors qu'il pesait plus de 100 kilos.

Maradona avait surmonté sa dépendance aux drogues dures il y a plusieurs années mais avait continué à consommer de l'alcool, des médicaments avec des tranquillisants et des anxiolytiques.

Il était apparu très diminué lors de sa dernière apparition publique le jour de ses 60 ans, et son avocat Matias Morla avait révélé qu'il traversait une période de dépression.


Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l'humanité sous Assad

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
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  • Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups
  • "Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad"

FRANCFORT: Un médecin syrien, accusé de tortures d'opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande, après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.

Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu'à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d'autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.

Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.

"Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad" aux manifestations des opposants.

Dénonçant "une violation massive des droits de l'Homme" par l'accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer "que la souffrance des victimes n'est pas oubliée".

"Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu'à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d'exercer une influence sur la procédure" allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.

Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d'Alaa Moussa a été assortie d'une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d'incarcération).

Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d'une cinquantaine de témoins et d'anciennes victimes.

Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d'intimidation à l'encontre de leur famille restée au pays alors que l'ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.

Une situation qui s'est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.

Parmi les témoins, un ancien lieutenant d'Alep, âgé aujourd'hui d'une quarantaine d'années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.

"Puni pour ses actes" 

Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l'hôpital militaire où il sévissait.

"Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d'échapper à la justice. Il devra toujours s'attendre à être puni pour ses actes", a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict.

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.

Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d'une milice syrienne soutenant l'ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.

Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.

Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.

Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l'économie et les infrastructures du pays.


Ukraine: l'aide européenne compense le désengagement américain, selon le Kiel Institute

Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
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  • « L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.
  • Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

PARIS : Selon l'institut de recherche allemand Kiel Institute, une hausse de l'aide des pays européens à l'Ukraine a permis début 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de la nouvelle administration américaine de Donald Trump.

« L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

Alors que « les États-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l'Ukraine, n'ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis début janvier », l'Ukraine a tout de même reçu plus d'aide de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période. 

« Reste à savoir s'il s'agit d'une hausse temporaire ou du début d'une évolution plus durable du rôle de l'Europe en tant que principal soutien de l'Ukraine », a déclaré Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute chargée de suivre les engagements en faveur de l'Ukraine, cité dans le communiqué.

Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

En revanche, « il est frappant de constater le peu d'aide allemande allouée ces derniers mois », a-t-il commenté. « Au lieu d'augmenter son soutien après l'arrivée de Trump au pouvoir, nous observons une forte baisse de l'aide allemande par rapport aux années précédentes. »

« La tendance est la même pour l'Italie et l'Espagne », a-t-il précisé. 

Au 30 avril 2025, 294 milliards d'euros au total ont été alloués à des dépenses précises en faveur de l'Ukraine (sur 405 milliards promis), selon les derniers chiffres du Kiel Institute. Les 111 milliards restants ont été promis à long terme, mais pas encore alloués.

Sur la somme déjà donnée, 140 milliards d'euros correspondent à de l'aide militaire, 133 milliards à de l'aide financière et 21 milliards à de l'aide humanitaire.

Les principaux donateurs sont l'Union européenne et ses membres (131 milliards d'euros donnés ou alloués), les États-Unis (115 milliards) et le Royaume-Uni (19 milliards).

En matière d'aide militaire, l'Europe, le Royaume-Uni compris, « dépasse pour la première fois depuis juin 2022 les États-Unis », selon le Kiel Institute. Les Européens ont déjà donné ou alloué 72 milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine depuis le début de la guerre, contre 65 milliards pour les États-Unis. 


Les dirigeants du G7, dont Trump, se rejoignent au Canada tandis qu'un conflit oppose l'Iran et Israël

Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
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  • Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël.
  • La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

KANANASKIS, CANADA : Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël, alors que leurs dirigeants, dont le président américain, se retrouvent pour un sommet sous tension dans les Rocheuses canadiennes.

Il s'agit du premier grand sommet depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier, ce qui a fragilisé l'unité du club des grandes démocraties industrialisées (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon).

Le président américain, qui n'a cessé de menacer le Canada ces derniers mois, est arrivé en fin de journée dans ce pays, avec sur la tête une casquette blanche portant son slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »).

Pour cette réunion qui se déroule à Kananaskis, dans le parc national de Banff, dans l'ouest du Canada, il retrouvera ses alliés du G7 ainsi que les dirigeants de nombreux autres pays invités : l'Inde, l'Ukraine, le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Australie seront notamment présents.

La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

Mais parviendront-ils à parler d'une voix commune, notamment sur cette région du monde ?

Israël a stupéfié le monde vendredi en ouvrant un nouveau front avec une campagne militaire surprise et massive contre l'Iran.

Selon une source gouvernementale citée par l'AFP, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune. Reste à décider s'il s'agit d'appeler à la désescalade ou simplement de soutenir Israël en affirmant que le pays a le droit de se défendre. 

Mais cette guerre n'est pas le seule enjeu des discussions à Kananaskis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est parmi les invités et doit s'entretenir avec Donald Trump

Le président américain, qui s'est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un entretien téléphonique samedi avec le président russe Vladimir Poutine. Ce dernier lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.

De leur côté, les Européens tentent de convaincre Donald Trump de promulguer de nouvelles sanctions contre Moscou, ciblant plus précisément les ventes de pétrole russe. 

Tous les pays souhaitent par ailleurs aborder l'aspect commercial avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d'au moins 10 % sur la plupart des produits entrant aux États-Unis, ce dernier a dévié le cours de la mondialisation et menacé l'économie mondiale d'un ralentissement général. 

Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu'il a menacé son voisin du nord, estimant qu'il serait préférable qu'il devienne le 51^e État américain.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, et Donald Trump se rencontreront lundi matin lors d'un tête-à-tête. Outre MM. Carney et Zelensky, le dirigeant américain doit aussi rencontrer la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.