Balenciaga: après le scandale, la mode n'est plus qu'une affaire de «vêtements»

Le designer de mode Demna Gvasalia présente sa collection printemps/été 2019 à Paris, le 1er juillet 2018. (Photo, AFP)
Le designer de mode Demna Gvasalia présente sa collection printemps/été 2019 à Paris, le 1er juillet 2018. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 05 mars 2023

Balenciaga: après le scandale, la mode n'est plus qu'une affaire de «vêtements»

  • «La mode ne peut plus être considérée comme un divertissement mais plutôt comme un art de faire des vêtements», a déclaré Demna dans la note du défilé
  • Demna s'est personnellement excusé et a promis dans une interview à Vogue de revoir sa façon de montrer ses collections

PARIS: Finis les défilés impressionnants et les messages résonnant avec l'actualité sombre de l'époque: pour Demna, le styliste géorgien de Balenciaga, fragilisé par la sexualisation d'enfants dans une campagne publicitaire, la mode n'est désormais qu'une question de "vêtements". 

L'un des évènements les plus attendus de la Fashion week parisienne, le défilé Balenciaga dimanche était tout le contraire des shows précédents de la maison. 

Après les avoir organisés dans les quartiers populaires au nord de la capitale, celui-ci s'est déroulé au Louvre, en plein centre de Paris. 

Les mannequins ont évolué avec une attitude neutre dans un espace minimaliste aux murs et au sol blancs qui tranchait avec les scénographies anxiogènes ou apocalyptiques du passé, dans un tunnel ou dans la boue. 

Seule une musique dramatique et inquiétante évoquait l'univers du directeur artistique. 

"La mode ne peut plus être considérée comme un divertissement mais plutôt comme un art de faire des vêtements", a déclaré Demna dans la note du défilé. 

Sauf qu'elle n'a jamais été un divertissement pour ce créateur à fleur de peau, qui, enfant, a dû fuir la guerre dans sa Géorgie natale, alors république soviétique, et qui captait mieux que personne les angoisses et les interrogations de l'époque et les transcrivait dans ses défilés. 

"Jusqu'à présent, Demna a été un leader de la mode. Je ne suis pas sûre qu'il ait été provocateur, il a répondu au contexte, il nous a raconté ce monde et la façon dont il le vivait. Il a été complètement connecté avec son temps", a commenté Miren Arzalluz, directrice du Palais Galliera, le musée de la mode de Paris, avant le défilé. 

« Plus besoin » de show 

Ce défilé est le premier message visuel et "le point de redémarrage" de Balenciaga après la polémique autour d'une campagne publicitaire en novembre mêlant enfants et accessoires sexuellement connotés, des images qui ont provoqué le tollé et ont été rapidement retirées. 

Demna s'est personnellement excusé et a promis dans une interview à Vogue de revoir sa façon de montrer ses collections. 

En octobre, la maison a aussi dû couper les ponts avec le rappeur américain Kanye West après ses déclarations antisémites. Celui-ci avait ouvert le dernier défilé Balenciaga dans la boue. 

C'est un patron de veste qui a été envoyé en guise d'invitation au défilé de dimanche. 

Les costumes aux volumes exagérés féminins et masculins ont été le point central de cette collection, qui propose également de longues robes plissées à imprimé fleuri en cuir et textile léger ou des survêtements moulants en jersey ou en velours avec des épaules accentuées. 

Les robes de soirée sont brodées de sequins et de dentelles, incrustées de cristaux ou moulées en velours, dans la tradition de la haute couture à laquelle la maison est récemment revenue. 

Les talons aiguilles côtoient les chaussures "ugly" (moches), marque de fabrique de Balenciaga, inspirées de bottes de motocross. 

Après les sacs "poubelle" du défilé d'il y a un an, dédié à la guerre en Ukraine, ceux de la saison automne-hiver 2023 sont conventionnels mais agrandis. 

Interrogé pour savoir si les clients attirés par le show ne risquaient pas d'être déçus par ce nouveau positionnement de la maison, François-Henri Pinault, PDG du groupe Kering qui détient Balenciaga, a estimé que la maison pouvait s'en passer. 

"La maison n'a plus besoin de tout ça (...) La maison a atteint un niveau de notoriété aujourd'hui où elle peut se passer de ça, en particulier quand ces éléments-là peuvent ne pas être bien compris ou mal interprétés", a-t-il expliqué à la presse. 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com