Indonésie: Des sauveteurs supplémentaires envoyés suite au glissement de terrain

Les fondations d'un bâtiment au bord du ravin sont vues après un glissement de terrain provoqué par de fortes pluies dans la région de Caringin, à Bogor en Indonésie, le 2 mars 2023. (AFP).
Les fondations d'un bâtiment au bord du ravin sont vues après un glissement de terrain provoqué par de fortes pluies dans la région de Caringin, à Bogor en Indonésie, le 2 mars 2023. (AFP).
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Publié le Mardi 07 mars 2023

Indonésie: Des sauveteurs supplémentaires envoyés suite au glissement de terrain

  • Les équipes de secours ont extrait 11 cadavres du site où les villageois font état 15 morts, a indiqué Abdul Muhari, le porte-parole de l'Agence nationale de lutte contre les catastrophes naturelles
  • De fortes pluies ont contraint les secours à interrompre plusieurs fois les opérations de sauvetage

JAKARTA: Des équipes de secours et des équipements lourds vont être envoyés en renfort sur l'île indonésienne de Serasan, pour rechercher des dizaines de personnes toujours portées disparues au lendemain d'un glissement de terrain meurtrier, ont indiqué mardi les autorités indonésiennes.

Les équipes de secours ont extrait 11 cadavres du site où les villageois font état 15 morts, a indiqué Abdul Muhari, le porte-parole de l'Agence nationale de lutte contre les catastrophes naturelles.

47 autres personnes sont toujours recherchées, et au moins 1 200 autres ont dû partir à la recherche d'un abri à cause de la catastrophe, a-t-il ajouté.

Ce glissement de terrain est survenu dans la région isolée de Natuna, entre Bornéo et la péninsule malaisienne.

Le mauvais temps et la coupure des lignes de communication ont compliqué les opérations de secours sur l'île, où vivent près de 8 000 personnes.

Des images fournies par l'agence de communication et d'information de Natuna montrent des maisons réduites en ruines, avec des morceaux de métal arrachés des toits et des arbres déracinés.

Les secours ont aligné des sacs mortuaires contenant les victimes et ont organisé des prières.

"82 sauveteurs sont présent sur l'île de Serasan. 15 autres arriveront de Jakarta demain (mercredi) pour les aider", a déclaré Muhari mardi soir.

Des véhicules lourds ainsi que deux hélicoptères vont venir soutenir la recherche des disparus et la distribution d'aide.

Des conditions difficiles

De fortes pluies ont contraint les secours à interrompre plusieurs fois les opérations de sauvetage.

"L’intensité des précipitations est toujours très élevée à Serasan", a déclaré Muhari, ajoutant que des pluies diluviennes s'abattent sur l'île depuis la fin du mois dernier.

"La sécurité de l'équipe de recherche est d'une importance capitale dans ces conditions", a-t-il souligné. "Nous continuons de scruter la météo, et si elle s'améliore, nous reprendrons les recherches."

Les secours concentrent également leurs efforts le long d'une route près d'une falaise où près de trente maisons ont été ensevelies par le glissement de terrain.

Muhari a déclaré plus tôt que l'Agence nationale de lutte contre les catastrophes naturelles allait envoyer de la nourriture et des tentes, ainsi que des moyens de communication satellite pour rétablir des lignes de communication et accélérer le déploiement de l'aide.

Pendant la saison des pluies, l'Indonésie est sujette aux glissements de terrain, aggravés en certains endroits par la déforestation, et à des pluies torrentielles. Celles-ci ont provoqué des inondations dans différentes régions de l'archipel.

Selon des experts, les catastrophes météorologiques devraient se multiplier dans le pays en raison du changement climatique.

Dans la partie indonésienne de Bornéo, plus de 17 000 maisons ont été inondées perturbant le quotidien des habitants du district de Banjar depuis un mois.

La Malaisie voisine a également subi des pluies torrentielles, elles aussi suivies d'inondations. Au moins quatre personnes sont mortes et près de 41 000 ont été évacuées la semaine dernière dans plusieurs états du pays.

En 2020, la capitale indonésienne Jakarta et les villes voisines ont connu une des inondations les plus meurtrières depuis des années, après que des averses ont déclenché des glissements de terrain. Au moins 67 personnes ont péri dans cette catastrophe.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.