Les conductrices de train de la ligne Haramaïn incarnent la transformation rapide de l’Arabie saoudite

Trente-deux femmes ont été qualifiées dans le cadre du programme Haramain Express Train Leaders de la Saudi Railway Company. (agence de presse saoudienne)
Trente-deux femmes ont été qualifiées dans le cadre du programme Haramain Express Train Leaders de la Saudi Railway Company. (agence de presse saoudienne)
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Publié le Mercredi 08 mars 2023

Les conductrices de train de la ligne Haramaïn incarnent la transformation rapide de l’Arabie saoudite

  • Le programme de formation des femmes, qui a commencé en mars 2022, comprend mille cent cinquante-sept heures de modules théoriques et pratiques couvrant un large éventail de sujets
  • Avec le nombre croissant de Saoudiennes qui intègrent la vie active, les normes sociales, en particulier concernant la vie de famille, doivent s’adapter

DJEDDAH: Ayah Abdelrahmane Taher, 28 ans, originaire de La Mecque, fait partie des trente-quatre conductrices de train qui ont récemment commencé à travailler sur la ligne ferroviaire à grande vitesse Haramaïn, entre les villes saintes de La Mecque et de Médine, en Arabie saoudite.

Son succès dans cette industrie traditionnellement masculine met en lumière la transformation sociale remarquable qui est en cours au sein du Royaume, grâce aux réformes mises en œuvre depuis 2016 dans le cadre de l’initiative Vision 2030.

Ayah a étudié la littérature anglaise à l’université, mais elle a saisi l’opportunité d’entamer une carrière passionnante dans les chemins de fer du Royaume lorsqu’elle a entendu parler d’un nouveau programme de formation d’un an.

«Je n’aurais jamais imaginé exercer ce métier, mais quand l’occasion s’est présentée, j’ai voulu être l’une des premières femmes en Arabie saoudite à conduire un train», déclare-t-elle à Arab News.

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Ayah Abdelrahmane Taher, 28 ans, fait partie des trente-deux conductrices de train qui ont récemment commencé à travailler sur la ligne ferroviaire à grande vitesse Haramaïn, entre les villes saintes de La Mecque et de Médine. (photo fournie)

Plus de vingt-huit mille femmes ont présenté leur candidature pour un nombre limité de postes annoncés pour la première fois en janvier 2022. Parmi celles-ci, quatorze mille ont passé la première phase du processus de sélection, puis un examen sur place à la Saudi Railway Polytechnic, à Qassim.

«C’est merveilleux de conduire un train, mais c’est aussi une grande responsabilité pour nous», souligne la jeune conductrice. «Malgré les responsabilités de conduire un train avec beaucoup de passagers, nous voyons à quel point les gens sont fiers de nous et cela nous rend également fières.»

Le chemin de fer Haramaïn, qui a été mis en service en octobre 2018, transporte les pèlerins et les visiteurs vers la Grande Mosquée de La Mecque.

Le programme de formation des femmes, qui a commencé en mars 2022, comprend mille cent cinquante-sept heures de modules théoriques et pratiques couvrant un large éventail de sujets – des questions techniques au contrôle de la circulation en passant par les réglementations en matière de santé et de sécurité.

La formation pratique comprend six cent soixante-quatorze heures de conduite encadrées par des superviseurs de Renfe KSA, l’une des sociétés exploitant le projet de train à grande vitesse. Sur les trente-deux recrues, six faisaient déjà partie de Renfe, travaillant dans les services en gare ou comme personnel de bord.

L’initiative de recrutement porte le personnel de Renfe KSA à cent quarante conducteurs, dont près d’un quart sont des femmes. L’âge moyen est de 26,8 ans et 73% d’entre eux sont titulaires d’un diplôme universitaire.

Les Saoudiennes ont obtenu le droit de conduire en 2018 après une interdiction de trente ans. Aujourd’hui, des dizaines de milliers de Saoudiennes conduisent ou pilotent une large gamme de véhicules – des voitures aux avions.

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Trente-deux femmes ont été qualifiées dans le cadre du programme Haramain Express Train Leaders de la Saudi Railway Company. (agence de presse saoudienne)

En mai 2022, la compagnie aérienne saoudienne Flyadeal a annoncé le premier vol intérieur du Royaume avec un équipage entièrement composé de femmes, dont la copilote Yara Jan, âgée de seulement 24 ans. Cela fait d’elle la plus jeune femme pilote d’Arabie saoudite.

Bien que les restrictions à la participation des femmes au gouvernement et aux postes de direction aient commencé à être levées sous le règne du roi Abdallah, ce n’est qu’après le lancement de l’initiative Vision 2030 par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, que la main-d’œuvre féminine a commencé à connaître un essor remarquable.

Les Saoudiennes représentent désormais 37% de la main-d’œuvre du Royaume, selon Ahmed al-Rajhi, le ministre saoudien des Ressources humaines et du Développement social. En 2016, ce chiffre était de 17,7%.

Près de 2,2 millions de Saoudiens sont désormais employés dans le secteur privé – le nombre le plus élevé de l’Histoire du pays.

Les Saoudiennes ont fait des progrès sans précédent sur le marché du travail, en particulier depuis l’adoption, en 2019, de réformes permettant aux femmes de travailler dans des secteurs auparavant dominés par les hommes.

Le Royaume a assoupli les codes vestimentaires, légiféré contre la discrimination et le harcèlement fondés sur le genre sur le lieu du travail et encouragé les femmes à poursuivre des études supérieures. Par ailleurs, les femmes sont désormais ambassadrices et PDG, en plus d’occuper les plus hauts postes au sein du gouvernement.

Selon la Banque mondiale, d’autres réformes comprennent le droit de choisir un lieu de résidence, l’interdiction de la discrimination fondée sur le genre en matière d’emploi, l’accès au crédit et l’interdiction de licencier les femmes enceintes.

En outre, de nouveaux décrets garantissent l’égalité des pensions, en égalisant l’âge de la retraite pour les hommes et les femmes et en rendant obligatoires les crédits pour soins dans le cadre du congé maternité.

Avec le nombre croissant de Saoudiennes qui intègrent la vie active, les normes sociales, en particulier concernant la vie de famille, doivent s’adapter.

«On assiste à un changement au sein de la société saoudienne où les femmes sont passées du rôle de femmes au foyer – qui est une fonction essentielle – à des responsabilités en dehors du foyer familial; elles font désormais partie de la main-d’œuvre du Royaume», déclare Norah al-Yusuf, conseillère principale au Centre du programme de qualité de vie de l’initiative Vision 2030, dans un entretien accordé à Arab News.

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Norah al-Yusuf, conseillère principale au Centre du programme de qualité de vie de l’initiative Vision 2030. (photo fournie)

«L'augmentation du nombre de Saoudiennes sur le marché du travail contribue à la croissance économique du pays et permet aux femmes d’être financièrement indépendantes. Mais, d’un autre côté, il faut tenir compte des normes sociales qui doivent évoluer en conséquence. À titre d’exemple, les femmes dépendent davantage des services de garde d’enfants si elles veulent fonder une famille.»

La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena) a connu une baisse du taux de natalité au cours des cinq à dix dernières années. Selon l’Organisation des nations unies (ONU), le taux de natalité en Arabie saoudite en 2022 était de 16,166 naissances pour 1 000 habitants.

Cela représente une baisse de 2,8% par rapport à 2021, où l’on comptait 16,631 naissances pour 1 000 personnes, et une baisse de 2,73% par rapport à 2020, où l’on comptait 17,097 naissances pour 1 000 personnes.

«Comment ces chiffres vont-ils affecter la courbe de croissance à long terme de la société et de la démographie, compte tenu du fait que la population saoudienne est en grande partie constituée de jeunes, âgés de 15 à 24 ans?», s’interroge la conseillère.

Certes, l’Arabie saoudite, comme bon nombre des économies les plus développées du monde, est encore loin d’atteindre la parité hommes-femmes sur le lieu de travail et dans d’autres domaines de la vie publique.

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Trente-deux femmes ont été qualifiées dans le cadre du programme Haramain Express Train Leaders de la Saudi Railway Company. (agence de presse saoudienne)

Néanmoins, Mme Al-Yusuf affirme que le Royaume s'efforce de fournir aux femmes le soutien dont elles ont besoin pour parvenir à un équilibre entre vie professionnelle et vie privée et de les aider ainsi à réaliser leur plein potentiel.

«Les femmes du monde entier, pas seulement en Arabie saoudite, sont toujours confrontées au défi de trouver un équilibre entre leur vie personnelle et familiale, et ce qu’on attend d’elles au travail», précise-t-elle.

«En Arabie saoudite, où le changement se produit à un rythme exponentiel, le soutien et le mentorat sont cruciaux pour les femmes pendant cette période vitale où elles ont de nombreuses possibilités de s’épanouir en dehors du foyer familial.»

Bien qu’elle doive sa carrière au sein du réseau ferroviaire saoudien aux réformes transformatrices et aux programmes de développement professionnel, Ayah Abdelrahmane Taher affirme que le fait d’être acceptée au sein de sa famille et de la communauté au sens large est un ingrédient essentiel de son succès.

«J’ai reçu énormément de soutien de la part de ma famille pour devenir conductrice de train», précise-t-elle. «Cela ne m’a pas affectée négativement. J’ai reçu beaucoup d’amour et d’encouragements de la part de mes amis et de ma famille. Ils sont tous fiers de moi.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La solution à deux États, "clé de la stabilité régionale", déclare le ministre saoudien des Affaires étrangères à l’ONU

Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
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  • Le prince Faisal a déclaré que la paix régionale doit commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien
  • Le prince Faisal affirme qu'aucune relation ne sera établie avec Israël avant la création de l'État palestinien

NEW YORK: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à deux États dans le cadre du conflit israélo-palestinien constituait « la clé de la stabilité régionale ».

S’exprimant à l’ouverture d’une conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, qui s’est tenue lundi au siège des Nations Unies, Faisal ben Farhane a souligné :

« Le Royaume considère que la solution à deux États est essentielle à la stabilité régionale. La conférence de New York constitue une étape charnière vers la concrétisation de cette solution. »

Faisal ben Farhane a réaffirmé que la paix dans la région devait commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien. Il a salué l’intention du président français Emmanuel Macron de reconnaître officiellement un État palestinien en septembre.

« Assurer la sécurité, la stabilité et la prospérité pour tous les peuples de la région passe d’abord par la justice envers le peuple palestinien, en lui permettant d’exercer ses droits légitimes, au premier rang desquels la création d’un État indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale », a-t-il déclaré.

Il a présenté l’Initiative de paix arabe comme le cadre fondamental pour toute solution juste et globale.

Le ministre a également appelé à une cessation immédiate de la catastrophe humanitaire à Gaza, et a confirmé que l’Arabie saoudite et la France avaient facilité le transfert de 300 millions de dollars de la Banque mondiale vers la Palestine.

Faisal ben Farhane a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts auprès de plusieurs pays afin d’obtenir une reconnaissance internationale de l’État de Palestine.

Il a catégoriquement rejeté toute idée de conditionner cette reconnaissance à un veto israélien, et a réaffirmé qu’aucune relation ne serait établie avec Israël avant la création d’un État palestinien.

Le ministre a exprimé son soutien aux efforts de réforme de l’Autorité palestinienne, et a noté que le président américain Donald Trump pourrait jouer un rôle majeur dans la résolution des conflits régionaux.

Faisal ben Farhane a également annoncé la signature, prévue mardi, de plusieurs protocoles d’accord avec différents secteurs palestiniens, dans le but de les renforcer.

Il a conclu en soulignant l’importance de maintenir l’élan diplomatique et la coordination internationale pour parvenir à une solution à deux États viable et pacifique.

Le coprésident de la conférence, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, a abondé dans le même sens, déclarant à la presse que d'autres pays pourraient reconnaître la Palestine dans les mois à venir.

« La France affirme le droit du peuple palestinien à la souveraineté sur ses terres », a-t-il affirmé.

Il a ajouté : « D’autres États pourraient reconnaître la Palestine dès septembre. La conférence sur la solution à deux États constitue une étape décisive dans sa mise en œuvre. Des engagements historiques seront pris. Le ciblage des civils à Gaza est inacceptable ; la guerre dans la bande dure depuis trop longtemps et doit cesser. »

Il a insisté sur le rôle de la communauté internationale pour transformer ce cadre en réalité concrète.

« Nous devons œuvrer pour faire de la solution à deux États une réalité tangible », a-t-il déclaré. « Qui répond aux aspirations légitimes du peuple palestinien. Nous avons enclenché une dynamique irréversible vers une solution politique au Moyen-Orient. »

Lors de la première session, le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa a salué la tenue de la conférence, qu’il a qualifiée d’opportunité cruciale pour la paix.

« La solution à deux États est une opportunité historique pour toutes les parties », a-t-il déclaré. « Nous sommes reconnaissants à l’Arabie saoudite et à la France pour avoir organisé cette conférence historique. »

Il a ajouté que la conférence envoyait un message clair de soutien international au peuple palestinien :

« La conférence sur la solution à deux États confirme au peuple palestinien que le monde est à ses côtés. »

Mohammad Mustafa a également appelé à l’unité politique entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, exhortant le Hamas à déposer les armes en faveur d’un contrôle par l’Autorité palestinienne :

« Nous devons œuvrer à l’unification de la Cisjordanie et de Gaza. Nous appelons le Hamas à remettre ses armes à l’Autorité palestinienne », a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com