A Fukushima, les charmes de la neige contre les stigmates du nucléaire

Des enfants le 16 février 2023 dans la station de sports d'hiver de Bandai, dans le département de Fukushima (nord-est du Japon). (Photo, AFP)
Des enfants le 16 février 2023 dans la station de sports d'hiver de Bandai, dans le département de Fukushima (nord-est du Japon). (Photo, AFP)
La station de sports d'hiver de Bandai, dans le département de Fukushima (nord-est du Japon). (Photo, AFP)
La station de sports d'hiver de Bandai, dans le département de Fukushima (nord-est du Japon). (Photo, AFP)
Des snowboardeurs le 16 février 2023 dans la station de sports d'hiver de Bandai, dans le département de Fukushima (nord-est du Japon). (Photo, AFP)
Des snowboardeurs le 16 février 2023 dans la station de sports d'hiver de Bandai, dans le département de Fukushima (nord-est du Japon). (Photo, AFP)
Des skieurs et snowboardeurs le 16 février 2023 dans la station de sports d'hiver de Bandai, dans le département de Fukushima (nord-est du Japon). (Photo, AFP)
Des skieurs et snowboardeurs le 16 février 2023 dans la station de sports d'hiver de Bandai, dans le département de Fukushima (nord-est du Japon). (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 09 mars 2023

A Fukushima, les charmes de la neige contre les stigmates du nucléaire

  • Benjamin Tuffy, 40 ans, a choisi la station de ski de Bandai à Fukushima pour passer des congés avec sa femme et leurs deux enfants
  • Les coeurs de trois réacteurs de Fukushima Daiichi étaient entrés en fusion en 2011 à cause du tsunami. Des zones dans un rayon de 20 km autour de la centrale ont été évacuées

BANDAI: Les Tuffy, une famille australienne, passent leurs vacances d'hiver au Japon, comme d'autres touristes étrangers attirés par la qualité de la neige nippone. Mais au lieu d'aller dans l'une des stations les plus réputées du pays, ils ont choisi Fukushima.

Les autorités et les professionnels du tourisme de ce département du nord-est de l'archipel, toujours stigmatisé par la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011, espèrent attirer de plus en plus de visiteurs en misant notamment sur les sports d'hiver.

Le secteur émergent du ski à Fukushima a durement souffert après l'accident nucléaire provoqué par un gigantesque tsunami. Puis le Japon s'est fermé aux visiteurs étrangers durant la pandémie de Covid-19 pendant plus de deux ans.

L'archipel nippon s'est complètement rouvert au tourisme international depuis octobre dernier et Fukushima fait de nouveau une intense campagne promotionnelle pour vanter ses attraits, en ciblant particulièrement l'Australie.

Benjamin Tuffy, 40 ans, a choisi la station de ski de Bandai à Fukushima pour passer des congés avec sa femme et leurs deux enfants.

La famille a été rassurée par le fait que ce domaine soit situé en montagne, à une centaine de kilomètres à l'intérieur des terres et donc loin de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi et des risques de tsunami sur la côte.

"Nous sommes au courant" de ce qu'il s'est passé en 2011, déclare M. Tuffy, "mais nous ne sommes pas inquiets. L'important, c'était de comprendre la situation".

« Potentiel » 

Les coeurs de trois réacteurs de Fukushima Daiichi étaient entrés en fusion en 2011 à cause du tsunami. Des zones dans un rayon de 20 km autour de la centrale ont été évacuées, mais la majeure partie du département n'a jamais été affectée par des radiations.

Et après d'intenses travaux de décontamination, seulement 2,4% de la superficie du département restent aujourd'hui interdits d'accès.

Malgré cela, "la popularité de Fukushima auprès des touristes étrangers reste faible", figurant au 43ème rang sur les 47 départements japonais, souligne Go Morimoto, le directeur du domaine de Bandai.

En 2019, avant l'apparition du Covid-19, près de la moitié des touristes étrangers au Japon visitaient Tokyo, 30% allaient à Kyoto et 8% à Hokkaido, la grande île septentrionale de l'archipel, qui accueille notamment la célèbre station de ski de Niseko.

A peine 0,3% des visiteurs étrangers s'aventuraient dans le département de Fukushima, pourtant à 90 minutes à peine de Tokyo en train.

L'ancien propriétaire de la station de ski de Bandai, un fonds d'investissement américain, l'avait vendue en 2015, persuadé qu'il était "impossible que le tourisme reparte" à cet endroit, rappelle M. Morimoto, qui vante le "potentiel" de la neige poudreuse de Fukushima pour rivaliser avec les principales destinations de sports d'hiver japonaises.

Un train « romantique» renaît  

Anne Cathcart, une skieuse australienne de 68 ans, se souvient de ses hésitations avant son premier séjour sur place.

"Je me disais: 'Euh Fukushima ? J'en ai entendu parler, le désastre nucléaire'", raconte-t-elle. Mais elle a trouvé la neige locale "tellement extraordinaire" qu'elle est déjà revenue plusieurs fois depuis.

Au-delà des sports d'hiver, d'autres attractions touristiques de Fukushima sont aussi en pleine renaissance.

La petite ligne ferroviaire Tadami semblait condamnée après 2011, devenue peu fréquentée et endommagée par des inondations torrentielles quelques mois à peine après la catastrophe nucléaire.

Mais les autorités locales ont eu le nez creux en se démenant pour sauver cette ligne ouverte en 1928 et traversant des paysages et bourgs pittoresques.

Depuis sa réouverture complète en octobre dernier, ses trains sont remplis de touristes avides de prendre des photos pour leurs comptes Instagram, se réjouit Tetsuya Sato, un responsable d'un office du tourisme local.

"Dès que la circulation sur la ligne a repris, les wagons étaient pleins de passagers, même les jours de semaine", dit M. Sato. "Nous n'avions jamais anticipé une tendance pareille, mais nous sommes tellement heureux".


En Arabie saoudite, la tournée des concerts de musique classique pour enfants touche à sa fin

Le Concert impromptu s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants. (Photo fournie)
Le Concert impromptu s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le Concert impromptu s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants. (Photo fournie)
Le Concert impromptu s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants. (Photo fournie)
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  • Cette formation réunit Yves Charpentier à la flûte, Violaine Dufès au hautbois, Jean-Christophe Murer à la clarinette, Émilien Drouin au cor d’harmonie et Vincent Legoupil au basson
  • Chaque musicien a pris le temps d’interagir de manière ludique avec le public, répondant aux questions et présentant son instrument

AL-KHOBAR: Après des représentations récentes à Riyad et Djeddah, Le Concert impromptu, un ensemble français de musique de chambre créé en 1991, s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants.

L’énergie était presque palpable lors de ce concert qui s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situés près de la corniche.

Cette formation réunit Yves Charpentier à la flûte, Violaine Dufès au hautbois, Jean-Christophe Murer à la clarinette, Émilien Drouin au cor d’harmonie et Vincent Legoupil au basson.

Ils ont commencé leur récital par Mozart, qui a commencé à composer lorsqu’il était enfant. Ils ont ensuite interprété d’autres œuvres de compositeurs classiques et n’ont pas hésité à plaisanter avec le public en suggérant que ce dernier ne les connaissait peut-être qu’à travers les sonneries de portable.

Le public était majoritairement composé de jeunes enfants accompagnés de leurs parents.

Parmi eux, Aboul Fahimeddine a récemment emménagé à Dhahran avec sa femme, Joana Macutkevic, et leurs deux jeunes filles. Dès qu’il a entendu parler du concert, il a pris des billets pour tout le monde.

«Ma famille et moi sommes venus de Norvège il y a quelques mois. Nous avons appris qu’il y avait un concert. Nous sommes très attentifs à ce qui se passe dans la région d’Al-Khobar parce que nous vivons ici dans le camp résidentiel d’Aramco», a confié M. Fahimeddine à Arab News.

Ses deux filles, vêtues de jolies robes bleu et blanc, étaient visiblement ravies d’être là.

«J’ai hâte de voir de quels instruments les musiciens joueront et à quoi ressemblera la scène. Je faisais du piano, mais j’ai dû arrêter les cours à cause de la pandémie», a expliqué avant le spectacle Kaja, 11 ans, à Arab News.

Stella, 8 ans, aime chanter. Elle est heureuse. «Je suis aussi contente que Kaja», a-t-elle affirmé. «Au collège, nous avons commencé à apprendre le xylophone.»

La famille Fahimeddine est venue au concert pour profiter de cette expérience, mais aussi dans le but d’établir des liens avec d’autres familles récemment arrivées dans le Royaume et de faire partie de la communauté créative naissante de la région.

«La musique est une langue universelle. Nous n’avons pas besoin de parler la même langue pour éprouver du plaisir et ressentir les mêmes émotions», a souligné Joana Macutkevic à Arab News. «J’espère que le concert permettra aux filles de s’intéresser aux instruments et à la musique», a-t-elle ajouté.

Chaque musicien a pris le temps d’interagir de manière ludique avec le public, répondant aux questions et présentant son instrument.

Les artistes jouaient en groupe, mais ils avaient également des parties solistes. À la fin, Violaine Dufès a pris les devants et elle a demandé au public de claquer des doigts, d’applaudir et d’émettre des sons spécifiques pendant que ses collègues musiciens jouaient.

«Vous êtes désormais tous musiciens», a-t-elle lancé à des spectateurs visiblement sous le charme.

L’événement était organisé par les alliances françaises en partenariat avec l’ambassade de France en Arabie saoudite et d’autres organisations françaises.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Molières 2024: Laurent Lafitte, Ludivine Sagnier et Roschdy Zem parmi les têtes d'affiche

Le réalisateur français Roschdy Zem (Photo, AFP).
Le réalisateur français Roschdy Zem (Photo, AFP).
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  • Organisée aux Folies Bergère et diffusée en léger différé sur France 2, la cérémonie est animée cette année par l'humoriste Caroline Vigneaux
  • Pour le Molière du comédien dans le théâtre public, Roschdy Zem (Une journée particulière) est en

PARIS: La 35e Nuit des Molières départage lundi soir les meilleurs spectacles et interprètes de l'année au théâtre, avec Ariane Ascaride, Roschdy Zem, Ludivine Sagnier ou encore Laurent Lafitte parmi les candidats à l'une des récompenses.

Organisée aux Folies Bergère et diffusée en léger différé sur France 2, la cérémonie est animée cette année par l'humoriste Caroline Vigneaux.

C'est la pièce "Courgette", mise en scène par Paméla Ravassard et Garlan Le Martelot, adaptée du roman "Autobiographie d'une courgette", qui domine les nominations en figurant dans sept catégories. Elle devance "Le cercle des poètes disparus" (six nominations), inspirée, 35 ans après, de l'histoire du film avec Robin Williams en professeur anticonformiste.

Ludivine Sagnier est nommée pour la première fois pour le Molière du seul/e en scène, pour l'adaptation du "Consentement" de Vanessa Springora, spectacle qui tourne depuis 2022, face à Dominique Blanc, Franck Desmedt et Eva Rami.

Deux fois nommée pour le prix de la révélation féminine, en 2018 et 2023, Vanessa Cailhol ("Courgette") fera pour sa part face à Laetitia Casta, Marina Hands et Emmanuelle Bercot pour le Molière de la meilleure comédienne dans le théâtre public.

Pour le Molière du comédien dans le théâtre public, Roschdy Zem ("Une journée particulière") est en lice, aux côtés de Laurent Lafitte, qui vient d'annoncer son départ de la Comédie-Française ("Cyrano de Bergerac"), de Micha Lescot ("Richard II") et de Charles Berling ("Après la répétition /Persona").

Du côté du théâtre privé, Ariane Ascaride est citée pour le Molière de la meilleure comédienne pour "Gisèle Halimi, une farouche liberté", tout comme Noémie Lvovsky ("Vidéo club"), Cristiana Reali ("Un tramway nommé désir") et Pascale Arbillot ("Interruption").

Chez les comédiens, Vincent Dedienne est en compétition grâce au spectacle "Un chapeau de paille d'Italie". Il a pour concurrents Maxime d'Aboville ("Pauvre Bitos - le dîner de têtes"), Stéphane Freiss ("Le cercle des poètes disparus") et Thierry Frémont ("Le repas des fauves").

Pour le meilleur spectacle musical, "Spamalot" de Pierre-François Martin-Laval, adapté de l'œuvre des Monty Python, est nommé face au "Mamma Mia" de Catherine Johnson, "L'opéra de quat'sous" de Thomas Ostermeier et "Molière, le spectacle musical" de Ladislas Chollat.


En Autriche, le souvenir de la «Neuvième» de Beethoven 200 ans après

Une figurine du compositeur allemand Ludwig van Beethoven est vue dans la boutique de souvenirs du musée Beethovenhaus, où Beethoven a passé certains de ses étés et composé des sections de sa Neuvième Symphonie, le 30 avril 2024 à Baden bei Wien, Autriche (Photo, AFP) .
Une figurine du compositeur allemand Ludwig van Beethoven est vue dans la boutique de souvenirs du musée Beethovenhaus, où Beethoven a passé certains de ses étés et composé des sections de sa Neuvième Symphonie, le 30 avril 2024 à Baden bei Wien, Autriche (Photo, AFP) .
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  • Et c'est à Vienne qu'il réservera la primeur de la 9e symphonie, le 7 mai 1824
  • Bien qu'il ait vu le jour en Allemagne en 1770, c'est dans la patrie de Mozart que le prodige a passé la majeure partie de sa vie

VIENNE: L'Europe célèbre mardi le 200e anniversaire de la symphonie n°9 de Beethoven, oeuvre mythique qui a retenti pour la première fois à Vienne après avoir notamment vu le jour dans la quiétude de cures thermales près de la capitale autrichienne.

"C'est ici qu'il a beaucoup travaillé à sa symphonie chorale", explique dans la bâtisse de Baden louée trois étés de suite par le célèbre compositeur sa directrice, Ulrike Scholda.

Transformée en musée, "la maison de la Neuvième" montre une exposition pour l'occasion, tandis que le chef-d'œuvre de Beethoven devenu un symbole universel des célébrations humanistes résonnera en soirée lors de concerts anniversaires à Vienne, Paris ou encore à Milan.

Dans la modeste demeure de villégiature de Ludwig van Beethoven, on peut voir un piano sur lequel il a joué pour des voisins, Baden étant alors une mise au vert d'aristocratie accompagnée d'artistes.

Il y est venu "au moins 15 fois", entouré d'admirateurs et de généreux mécènes.

Il y soignait ses maux nombreux et y puisait l'inspiration, dans la sérénité des eaux de la station, se ressourçant aussi lors de grandes balades dans les forêts des horizons.

Une lettre envoyée en 1823 démontre le stress intense qui le dévorait pour livrer au commanditaire, la Société philharmonique de Londres, cette oeuvre monumentale dans la dernière période créatrice de sa vie.

Porte à porte

Bien qu'il ait vu le jour en Allemagne en 1770, c'est dans la patrie de Mozart que le prodige a passé la majeure partie de sa vie.

Et c'est à Vienne qu'il réservera la primeur de la 9e symphonie, le 7 mai 1824.

La veille, il s'était précipité en calèche de porte en porte pour "inviter des personnalités à honorer son concert de leur présence", raconte à l'AFP l'historienne de la musique Birgit Lodes.

"Il avait trouvé un coiffeur pour le grand soir", s'amuse-t-elle, Beethoven étant passé à la postérité avec un style débrayé et une grosse tignasse grise en liberté.

D'une durée d'environ 70 minutes - presque deux fois supérieure à celle de partitions comparables -, l'oeuvre conquit immédiatement la salle comble, qui réserva au maître un accueil triomphal.

Ce dernier était présent sur scène, dos au public, pour donner le tempo à l'orchestre. Atteint de surdité, il ne remarqua pas l'enthousiasme du public... avant qu'un musicien ne lui fasse signe de se retourner.

Bien que semblant familière dès la première écoute, la symphonie n°9 a brisé les normes de ce qui était alors un genre "uniquement orchestral", en "intégrant la voix et donc le texte", analyse la musicologue Angelika Kraus.

Klimt, Béjart et Netflix 

Son idée d'introduire un choeur final sur l'Ode à la joie du poète Friedrich von Schiller a paradoxalement rendu sa musique plus susceptible d'être instrumentalisée politiquement, notamment par les nazis et les communistes.

Les versets sont "relativement ouverts en termes d'interprétation idéologique", souligne Mme Kraus, même s'ils "transmettent surtout un sentiment d'unité".

D'ailleurs, un extrait du dernier mouvement réarrangé par Herbert von Karajan est devenu à partir de 1972 l'hymne du Conseil de l'Europe. En 1985, l'UE, encore appelée Communauté européenne, l'a adopté à son tour.

Gustav Klimt s'est inspiré de la symphonie pour sa célèbre frise du palais de la Sécession, Maurice Béjart lui a consacré un ballet et d'Orange Mécanique à la Casa del Papel sur Netflix, elle a la cote sur les écrans.

"On ne se lasse pas de l'écouter car elle est pleine de surprises et de rebondissements, tout en restant agréable à l'oreille", commente Ulrike Scholda.

Devant la maison de Beethoven à Baden, Jochen Hallof, 67 ans, estime que sa rencontre avec la 9e symphonie lorsqu'il était enfant l'a conduit sur le "chemin de l'humanisme".

"L'humanisme mondial, nous en avons particulièrement besoin à l'heure actuelle. Nous devrions écouter davantage Beethoven au lieu de faire la guerre", dit-il.