Donald Trump s'est opposé lundi à tout "enrichissement d'uranium" dans le cadre d'un éventuel accord sur le nucléaire iranien, après que Téhéran a exclu de se voir privé de ses "activités pacifiques"
L'Iran avait indiqué avoir reçu des "éléments" d'une proposition américaine pour un nouvel accord sur son programme nucléaire à l'issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d'Oman
Téhéran et Washington, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979 qui a renversé en Iran une monarchie pro-occidentale, ont entamé le 12 avril des discussions sur l'épineux dossier du programme nucléaire iranien
Ces discussions représentent le plus haut niveau d'engagement entre les deux pays depuis le retrait unilatéral en 2018 par les Etats-Unis de l'accord international sur le nucléaire iranien conclu trois ans plus tôt à Vienne
Le précédent accord, conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances, était devenu caduc après le retrait des Etats-Unis en 2018, pendant le premier mandat de Donald Trump
L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, ainsi que le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, doivent participer à ces discussions
Celle-ci, lundi matin, doit faire un "point d'étape important" sur les "petits réacteurs innovants", aussi appelés SMR ("small modular reactors") ou AMR ("advanced modular reactors"), a précisé l'Elysée
Mais plus d'une dizaine de projets ont émergé, avec des "technologies extrêmement variées", créant une "vraie dynamique", s'est félicitée la présidence
Mercredi, l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a estimé qu'une éventuelle attaque israélienne contre ses installations nucléaires « ne réussirait pas »
Mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que son pays déciderait seul des éventuelles cibles à frapper en Iran
M. Bakheri, l'un des principaux négociateurs nucléaires iraniens, participera à deux réunions importantes : l'une sur la Palestine et l'autre sur le multilatéralisme.
La discussion sur la Palestine s'inscrira dans le cadre de la réunion sur le Moyen-Orient du 17 juillet, au cours de laquelle Tor Wennesland, coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, interviendra.
En janvier, sur les quelque 12.121 ogives nucléaires existantes dans le monde, environ 9.585 étaient disponibles en vue d'une utilisation potentielle
Les neuf Etats dotés de l'arme nucléaire - la Russie, les Etats-Unis, la France, l'Inde, la Chine, Israël, le Royaume-Uni, le Pakistan et la Corée du Nord - ont tous modernisé leurs arsenaux nucléaires
Le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne (E3) ont soumis lundi une proposition de résolution à l'instance dirigeante de l'AIEA condamnant l'Iran pour son manque de coopération avec l'agence
L'AIEA n'a pas adopté de résolution critiquant la république islamique depuis novembre 2022, et ensuite l'Iran a accéléré son programme d'enrichissement d'uranium