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Maroc: le vaste incendie de forêt dans le nord est "circonscrit"
Un avion de lutte contre les incendies déverse de l'eau sur un feu de forêt près de Derdara, dans la région de Chefchaouen, au nord-ouest du Maroc, le 14 août 2025. (AFP)
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Publié le Vendredi 15 août 2025
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Maroc: le vaste incendie de forêt dans le nord est "circonscrit"
Un vaste incendie qui s'était déclaré mardi dans une zone boisée du nord du Maroc est "circonscrit", a annoncé jeudi soir l'agence marocaine des eaux et forêts
Jeudi dans la journée, les équipes d'intervention terrestre s'étaient de nouveau mobilisées pour maîtriser les feux qui avaient ravagé, jusqu'à mercredi soir, environ 500 hectares de forêt et de cultures
Publié le Vendredi 15 août 2025
AFP
Derdara, Maroc: Un vaste incendie qui s'était déclaré mardi dans une zone boisée du nord du Maroc est "circonscrit", a annoncé jeudi soir l'agence marocaine des eaux et forêts (ANEF).
"Les équipes d'intervention ont réussi à circonscrire, jeudi, l'incendie" qui s'est déclenché dans une forêt de la commune de Derdara, près de la ville touristique de Chefchaouen, a annoncé le directeur provincial de l'ANEF Youssef Zarroqi à l'agence marocaine MAP.
"Les opérations de lutte contre l'incendie se poursuivront dans les prochains jours afin d'éteindre complètement le feu de forêt", a ajouté le responsable.
Jeudi dans la journée, les équipes d'intervention terrestre s'étaient de nouveau mobilisées pour maîtriser les feux qui avaient ravagé, jusqu'à mercredi soir, environ 500 hectares de forêt et de cultures.
Des Canadair étaient encore intervenus dans cette région accidentée sous de puissantes rafales de vent.
"Notre vie a basculé. Le feu a tout emporté", a confié à l'AFP Mohammed Darraz, agriculteur spécialisé dans la culture de l'olivier. A 32 ans, il veille sur ce qui reste du troupeau d'un voisin légèrement blessé et hospitalisé, qui a perdu 30 moutons dans l'incendie.
"Le jour où le feu a commencé, nous avons eu très peur (...) Certains animaux ont été brûlés vifs dans leurs enclos. Nous avons essayé de nous entraider, mais face à un tel incendie et au vent, c'était presque impossible."
Ahmed Benali, 45 ans, autre agriculteur, partage son désarroi. "On n'a pas d'autres cultures pour vivre (...) Que peut-on faire maintenant?", dit-il, à quelques pas d'un chien assoiffé.
"Les conditions météorologiques exceptionnelles, caractérisées par une faible humidité de l'air, des températures élevées et des vents dépassant les 40 km/h, en plus de la densité du couvert forestier, ont compliqué les opérations d'extinction de l'incendie", a expliqué le responsable de l'ANEF.
Le Maroc, frappé par une sécheresse persistante depuis 2018, subit actuellement une intense vague de chaleur accompagnée par le chergui, vent chaud et sec venu du Sahara.
Dans le sud de l'Europe, le Portugal, la Grèce, l'Italie et l'Espagne ont continué jeudi de combattre des incendies en pleine canicule.
Des talents saoudiens et japonais se produisent lors du spectacle culturel "D'Osaka à Riyad" à l'Expo Arena Matsuri à Osaka, vendredi. (SPA)
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Arab News
Publié le 11 octobre 2025
Le spectacle symbolise le passage de relais à Riyad, ville hôte de la prochaine Exposition universelle
L’Expo 2030 Riyad se tiendra du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031
Publié le Samedi 11 octobre 2025
Arab News
11 octobre 2025
OSAKA : Les visiteurs du festival Expo Arena Matsuri ont eu un avant-goût de la prochaine Exposition universelle grâce au spectacle « D’Osaka à Riyad ».
L’événement, qui a réuni 15 000 spectateurs, a offert une rencontre artistique et culturelle entre les talents saoudiens et japonais, mêlant musique, danse et arts visuels dans une performance dynamique qui annonçait les couleurs de l’Expo 2030 Riyad.
Des tableaux vibrants, des expressions culturelles revisitées et des effets visuels impressionnants — lumières, lasers, hologrammes — ont transformé la scène en une démonstration saisissante de l’esprit de collaboration entre les deux nations.
Le moment fort précédant la cérémonie de clôture du 13 octobre symbolisait officiellement la transition vers Riyad en tant que prochaine ville hôte de l’Expo universelle, marquant la remise du drapeau du Bureau International des Expositions (BIE).
L’Arabie saoudite a été élue en 2023 par les États membres du BIE pour accueillir l’Expo 2030, autour du thème :
« L’ère du changement : ensemble pour un avenir clairvoyant ».
Prévue du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031, l’exposition accueillera plus de 42 millions de visiteurs issus de 197 pays. Elle s’étendra sur 6 millions de m² et comprendra cinq zones thématiques consacrées à des solutions d’avenir durables et inclusives.
L’Expo 2030 Riyad sera une plateforme mondiale pour l’innovation, la coopération internationale et la mise en valeur de visions d’avenir. À l’issue de l’événement, le site sera transformé en un village mondial permanent.
Le pavillon saoudien participant à l'Expo 2025 Osaka Kansai a accueilli vendredi un robot développé par la société temi Robots. (SPA)
Une visite virtuelle pour les enfants au pavillon saoudien d’Osaka
Parallèlement, le pavillon saoudien à l’Expo 2025 Osaka Kansai a accueilli vendredi un robot développé par la société Temi Robots, dans le cadre d’une collaboration entre l’Université KAUST, Tokotoko Earth Company et iPresence Company.
Ce robot a permis à des familles japonaises ayant des enfants en situation de handicap de participer à une visite virtuelle en direct du pavillon, découvrant ses halls et ses expositions à distance.
L’ambassadeur d’Arabie saoudite au Japon, Ghazi Binzagr, également commissaire général du pavillon saoudien à l’Expo 2025, a souligné : « Ce partenariat avec KAUST dépasse la simple technologie. Il montre comment l’innovation et l’empathie humaine peuvent aller de pair. Ensemble, elles permettent de créer un environnement inclusif et d’offrir des opportunités à chacun. »
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
De la fumée s'élève du site d'une explosion contrôlée par l'armée libanaise sur la route Araya-Kahhale le 30 octobre 2024, sur le site d'une frappe israélienne qui a ciblé un véhicule sur la route plus tôt. (FILE/AFP)
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Arab News
Publié le 11 octobre 2025
Le ministère de la santé rapporte que l'attentat a brièvement coupé une autoroute reliant Beyrouth à certaines parties du Sud-Liban. Un véhicule transportant des légumes a été touché, tuant un citoyen syrien
Publié le Samedi 11 octobre 2025
Arab News
11 octobre 2025
BEYROUTH: Israël a mené de violents raids aériens sur le sud du Liban tôt samedi, tuant une personne, en blessant sept autres, et interrompant brièvement une autoroute reliant Beyrouth à certaines régions du sud, selon le ministère libanais de la Santé.
Les frappes, survenues avant l’aube dans le village de Msayleh, ont visé un site abritant des engins de chantier, détruisant un grand nombre de véhicules.
Un véhicule transportant des légumes, qui passait par là au moment des frappes, a été touché, tuant une personne et en blessant une autre, selon la chaîne Al-Manar affiliée au Hezbollah.
Le ministère de la Santé a ensuite précisé que la personne tuée était un citoyen syrien, tandis que les blessés comprenaient un autre Syrien et six Libanais, dont deux femmes.
Le président libanais Joseph Aoun a condamné cette attaque, mettant en garde contre l’éventualité qu’Israël cherche à “compenser” la paix à Gaza par la guerre au Liban.
« Une fois de plus, le sud du Liban est la cible d’une agression israélienne flagrante contre des installations civiles. Sans justification, ni même prétexte. La gravité de cette nouvelle agression réside dans le fait qu’elle intervient après l’accord de cessation des hostilités à Gaza, et après l’acceptation par la partie palestinienne des termes de cet accord, qui inclut un mécanisme de neutralisation des armes », a déclaré Aoun sur X.
« Cela soulève des questions fondamentales, pour nous Libanais comme pour la communauté internationale. Notamment : y a-t-il une volonté de faire du Liban la variable d’ajustement de Gaza, pour satisfaire ceux qui ont besoin de prolonger leur profit politique par le feu et le sang ? »
L’armée israélienne a déclaré avoir ciblé un site de stockage de machines destinées, selon elle, à la reconstruction d’infrastructures pour le Hezbollah.
Depuis la fin de la guerre de 14 mois entre Israël et le Hezbollah, en novembre dernier grâce à une trêve négociée par les États-Unis, Israël mène des frappes quasi-quotidiennes au Liban, tuant des dizaines de personnes. Israël accuse le Hezbollah de tenter de reconstruire ses capacités militaires, après avoir subi de lourdes pertes.
Début octobre, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a appelé à intensifier les efforts pour une paix durable au Liban, soulignant que 103 civils avaient été confirmés morts au Liban depuis la trêve.
La dernière guerre Israël-Hezbollah a fait plus de 4 000 morts au Liban, dont des centaines de civils, et causé 11 milliards de dollars de destructions, selon la Banque mondiale. En Israël, 127 personnes ont été tuées, dont 80 soldats.
Le conflit a débuté le 8 octobre 2023, lorsque le Hezbollah a commencé à tirer des roquettes vers Israël, au lendemain de l’incursion sanglante menée par le Hamas dans le sud d’Israël, qui avait déclenché la guerre à Gaza. Israël a répliqué par des bombardements intensifs sur le Liban. Le conflit s’est progressivement aggravé jusqu’à devenir une guerre ouverte fin septembre 2024.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Le président libanais Joseph Aoun a déclaré vendredi au ministre syrien des affaires étrangères Asaad Hassan Al-Shaibani que le Liban attendait la nomination d'un nouvel ambassadeur syrien à Beyrouth pour faciliter les relations bilatérales par les voies diplomatiques officielles. (Fourni)
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Najia Houssari
Publié le 11 octobre 2025
Al-Shaibani affirme aux responsables libanais que Damas souhaite « tourner la page du passé »
Suspension du Conseil supérieur syro-libanais et adoption des canaux diplomatiques officielles au cœur des discussions
Publié le Samedi 11 octobre 2025
Najia Houssari
11 octobre 2025
BEYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a déclaré vendredi au ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad Hassan Al-Shaibani, que le Liban attendait la nomination d’un nouvel ambassadeur syrien à Beyrouth afin de faciliter les relations bilatérales à travers les canaux diplomatiques officiels.
Cette déclaration intervient à la suite de la décision de la Syrie de suspendre les travaux du Conseil supérieur syro-libanais, au profit de communications exclusivement entre ambassades et contacts étatiques formels.
Al-Shaibani a souligné auprès du président Aoun la nécessité d’approfondir et de corriger la relation historique entre les deux pays, notamment sur les dossiers ayant terni l’image de la Syrie.
Le président Aoun a indiqué à Al-Shaibani que le développement des relations bilatérales passait par la formation de comités conjoints afin de traiter tous les dossiers en suspens, y compris une révision globale des accords existants.
« Le Liban aspire à renforcer les relations entre les deux pays frères sur la base du respect mutuel, de la non-ingérence dans les affaires internes et de la coopération active en vue de la stabilité du Liban et de la Syrie », a-t-il affirmé.
La visite d’Al-Shaibani, première d’un haut responsable syrien au Liban depuis la chute du régime Assad, marque un tournant alors que les deux parties cherchent à établir un nouveau cadre relationnel, après des décennies de tensions et d’évolutions régionales.
Les deux États ont entamé des réunions pour aborder les questions pressantes, notamment la démarcation des frontières, le retour des réfugiés syriens et le sort des détenus.
En 1991, le Liban et la Syrie ont signé le Traité de fraternité, de coopération et de coordination, qui a établi le cadre officiel le plus élevé pour les relations bilatérales après la guerre civile libanaise.
Ce traité a formalisé la présence militaire syrienne au Liban et institué le Conseil supérieur syro-libanais, signé par les présidents Élias Hraoui et Hafez Al-Assad.
Durant les années 1990 et le début des années 2000, le conseil a constitué le principal canal de coordination entre Beyrouth et Damas, supervisant les questions sécuritaires, économiques et la mise en œuvre des accords bilatéraux.
Ses décisions, contraignantes pour les deux États, étaient exécutées dans le cadre constitutionnel du Liban et de la Syrie.
« Il reste beaucoup à faire, mais lorsque les intentions sont sincères, les intérêts de nos deux pays frères doivent primer », a affirmé Aoun, selon un communiqué du palais présidentiel.
« Nous n’avons pas d’autre choix que de parvenir à un accord respectant ces intérêts », a-t-il ajouté.
Soulignant certaines avancées à la frontière libano-syrienne, Aoun a insisté sur l’urgence de résoudre les questions en suspens, déjà abordées avec le président syrien Ahmad Al-Sharaa lors de sommets au Caire et à Doha.
Parmi les dossiers prioritaires : la démarcation des frontières terrestres et maritimes, les accords liés au gazoduc et le sort des détenus — autant de sujets devant être traités dans un esprit d’intérêts partagés.
Le ministre syrien était accompagné d’une importante délégation comprenant le ministre de la Justice Mazhar Al-Wais, le chef des services de renseignement Hussein Al-Salama et le général de division Abdul Qader Tahan, ministre adjoint de l’Intérieur chargé des affaires de sécurité.
Al-Shaibani a plaidé pour un renforcement de la coopération dans les secteurs économique et commercial, évoquant de nouvelles opportunités pour le Liban à la suite de l’allègement de certaines sanctions visant la Syrie.
« Nous souhaitons tourner la page du passé car nous voulons construire l’avenir. La Syrie est prête à discuter de tous les dossiers en suspens, qu’ils soient économiques ou sécuritaires. Nos peuples ont souffert des guerres et des tragédies ; œuvrons désormais pour la paix », a-t-il déclaré.
Il a également transmis une invitation officielle du président Ahmad Al-Sharaa au président Aoun pour une visite en Syrie.
La délégation syrienne a mené une série de réunions à Beyrouth, notamment avec le Premier ministre libanais Nawaf Salam, ainsi que des entretiens directs entre le général de division Hassan Choukeir, chef de la Sûreté générale libanaise, et le général de division Abdel Qader Tahan.
La délégation syrienne a tenu une série de réunions à Beyrouth, notamment avec le Premier ministre libanais Nawaf Salam (à droite). (Fourni)
Les chefs du renseignement militaire, le général de brigade Tony Kahwaji (Liban) et Hussein Al-Salama (Syrie), se sont également rencontrés pour discuter de la coordination.
Le bureau médiatique du Premier ministre a souligné que les discussions entre Salam et Al-Shaibani reflétaient une « volonté commune d’ouvrir une nouvelle page fondée sur le respect mutuel, la bonne entente entre voisins et la préservation de la souveraineté et de l’indépendance nationale des deux pays ».
Les discussions ont porté sur la gestion des frontières, la lutte contre la contrebande, le retour sûr et digne des réfugiés syriens — en coordination avec l’ONU et la communauté internationale — ainsi que sur le dossier des détenus syriens au Liban et des Libanais disparus en Syrie. Les deux parties ont convenu de revoir les accords bilatéraux à la lumière des développements récents.
« Le Liban est déterminé à établir des relations saines et équilibrées avec la Syrie, fondées sur la coopération entre deux États indépendants, unis par la géographie et l’histoire », a affirmé Salam.
« L’ouverture et le dialogue sincère sont les seules voies pour garantir la stabilité dans nos deux pays et dans la région. »
Le vice-Premier ministre Tarek Mitri, présent à la réunion, a insisté sur le fait que tous les sujets seraient abordés « dans un esprit de bonne volonté et d’urgence », sans tabous ni marchandages.
Al-Shaibani a signalé des avancées dans le dossier des détenus syriens à la prison de Roumieh, tout en saluant les progrès en matière de coordination sécuritaire et de renseignement entre les deux États.
Lors d’une conférence de presse conjointe, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji a salué la nouvelle approche de la Syrie.
« Ce qui distingue cette nouvelle étape, c’est le respect manifesté par la nouvelle administration syrienne à l’égard de la souveraineté et de l’indépendance du Liban, ainsi que sa non-ingérence dans les affaires internes », a-t-il déclaré, qualifiant cela de « développement très important et positif ».
Al-Shaibani a exprimé sa reconnaissance envers le Liban pour l’accueil des réfugiés syriens, affirmant que cette question devrait « être résolue progressivement ».
« Des plans sont actuellement à l’étude, avec le soutien international, pour garantir un retour digne et durable, tout en abordant la situation post-conflit en Syrie à travers des efforts de reconstruction et de développement des infrastructures. »
Il a ajouté : « En Syrie, nous nourrissons un profond respect pour le Liban. Nous cherchons à dépasser les erreurs du passé, dont nous avons également été victimes à cause de la mauvaise gestion des relations entre nos deux pays. »
L’un des dossiers les plus sensibles non résolus demeure la demande syrienne d’extradition des détenus syriens au Liban.
Ces détenus se répartissent en trois catégories : ceux condamnés pour crimes, y compris des infractions sécuritaires sur le sol libanais ou pour avoir combattu l’armée libanaise ; ceux condamnés pour délits mineurs ; et ceux détenus sans procès.
Autre point de friction : la demande syrienne d’extrader d’anciens officiers du régime ayant fui au Liban après la chute du régime Assad.
En contrepartie, le Liban exige que la Syrie traite le dossier des Libanais disparus en Syrie et fournisse les dossiers ou informations concernant des individus accusés de crimes au Liban, y compris dans des affaires d’assassinats politiques.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com