Bagdad: Après des années de conflit, la passion du livre est de retour

L'année dernière, les lecteurs passionnés ont afflué à la troisième édition de la Foire internationale du livre d'Irak (Photo, Ziyad Matti).
L'année dernière, les lecteurs passionnés ont afflué à la troisième édition de la Foire internationale du livre d'Irak (Photo, Ziyad Matti).
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Publié le Vendredi 10 mars 2023

Bagdad: Après des années de conflit, la passion du livre est de retour

  • Les livres constituent depuis longtemps un élément essentiel de la vie intellectuelle irakienne, qui perdure encore aujourd'hui, malgré les crises actuelles
  • La rue Al-Mutanabbi, récemment restaurée, est réputée pour ses libraires, ses cafés et sa scène intellectuelle

BAGDAD: Un vieil adage sur les livres arabes affirme que «le Caire écrit, Beyrouth imprime et Bagdad lit.» Si ce n'est plus tout à fait le cas aujourd'hui, la dernière partie de la célèbre phrase reste vraie : les Irakiens adorent la lecture.

L'achat, la lecture et la discussion autour de livres ont longtemps constitué des éléments essentiels de la vie intellectuelle irakienne, qui perdure encore aujourd'hui, malgré les soubresauts politiques que traverse le pays.

«Les livres nous permettent de nous évader», expliue à Arab News Fatimah Jihad, responsable des droits étrangers pour le groupe Al-Mada pour les médias, la culture et l'art. «Peu importe ce qui se passe dans le pays, un grand désir de préserver la culture des livres et de la littérature en vie persiste.»

Un groupe d’enfants irakiens s’initie à la lecture lors d’une foire du livre à Bagdad (Photo fournie).

Cela ne signifie cependant pas qu'il n'y a pas eu de grands défis à relever.

«À cause des guerres, des milices armées et des combats à l'intérieur de l'Irak, la littérature et l'éducation ont été reléguées au second plan, les gens n'étant plus aussi désireux de s’instruire et d’apprendre qu’avant», a révélé Aqeel al-Khrayfawi, chercheur archéologue et universitaire irakien, à Arab News.

«À cause du manque de soutien de la part du gouvernement, la vente, l'achat et même l'écriture de livres ont diminué.»

Toutefois, au cours de la dernière décennie, plusieurs initiatives, généralement privées, ont essayé de faire revivre cette partie essentielle du patrimoine irakien, à une époque où les librairies traditionnelles sont de plus en plus menacées dans le monde entier.

À la fin de l'année dernière, Al-Saqi Books, qui fut la première librairie arabe de Londres, a fermé ses portes après quarante-quatre ans d'activité.

La littérature et l'éducation ont été reléguées au second plan en Irak du fait des conflits qui ont ravagé le pays au cours des deux dernières décennies (Photo fournie).

«Cela était impensable, mais nous avons dû faire face aux réalités de la situation : le défi était trop grand», réagissait Lynn Gaspard, la fille de l'un des deux fondateurs d'Al-Saqi, à Arab News en décembre.

Le même mois, des milliers d'Irakiens et d'étrangers ont afflué dans la célèbre rue Al-Mutanabbi à Bagdad. Nommée d'après le poète de l'époque abbasside Abou al-Tayeb al-Mutanabbi. Cette rue est depuis longtemps réputée pour ses libraires, ses cafés et sa scène intellectuelle.

Cette rue, qui porte encore les traces de l'invasion américaine de l'Irak en 2003 et d'un attentat à la voiture piégée en 2007 qui a fait 30 morts et 60 blessés, a rouvert en décembre 2021 après avoir été rénovée par la Ligue irakienne des banques privées.

Un an plus tard, bibliophiles s'y sont rendus en masse pour la troisième édition de la Foire internationale du livre d'Irak. Il s'agit de l'édition la plus importante et la plus globale de l'événement à ce jour, avec environ 800 000 livres provenant de 350 éditeurs irakiens et internationaux représentant 20 pays.

Pour Lynn Gaspard, le défi était trop élevé (Photo fournie).

La foire était organisée par le groupe Al-Mada et parrainée par l'Association des banques privées irakiennes et la Banque centrale irakienne. Al-Mada est une fondation médiatique et culturelle fondée à Damas, en Syrie, avec des succursales à Beyrouth et au Caire. En 2003, elle a transféré son siège à Bagdad et a commencé à publier le journal Al-Mada.

La foire était dédiée au philosophe, historien, intellectuel et linguiste irakien Hadi al-Alawi (1932-1998), célèbre pour ses études sur la culture islamique et arabe, la science et les civilisations chinoise et islamique. Elle proposait des lectures de poèmes, des signatures de livres, des expositions d'art et des séminaires sur la culture et la société irakiennes, ainsi que sur le parcours créatif d'Al-Alawi.

Les Irakiens qui fréquentent la rue Al-Mutanabbi affirment que les livres peuvent y rester exposés en toute sécurité la nuit parce que «le lecteur ne vole pas, et le voleur ne lit pas». Malgré les nombreux malheurs de l’Irak, la littérature continue d’être un pilier de la vie intellectuelle et culturelle du pays –un pilier que les Irakiens continuent de défendre par le biais d’évènements comme la foire du livre.

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EN BREF

• Située près du vieux quartier de Bagdad, la rue Al-Mutanabbi a été le premier marché de livres de la capitale irakienne.

• Elle porte le nom du poète Abou al-Tayeb al-Mutanabbi, né au Xe siècle sous la dynastie abbasside.

• Elle est un refuge pour les écrivains de toutes confessions et constitue le cœur historique de la communauté littéraire et intellectuelle de Bagdad.

La situation politique incertaine continue de peser, non seulement sur l’industrie de l’édition, mais aussi sur le secteur des petites et moyennes entreprises en général.

L’année dernière, des lecteurs passionnés ont afflué à la troisième édition de la Foire internationale du livre d’Irak (Photo, Ziyad Matti).

Le Premier ministre Mohammed al-Sudani, qui a pris ses fonctions en octobre dernier, a peiné à tenir ses promesses en matière d’économie, de sécurité, de droits de l’homme et de corruption.

Fin janvier, l'épouse de l'ancien directeur de l'administration fiscale irakienne et deux autres personnes ont été arrêtées pour corruption. La pauvreté, le chômage, le manque d'industrie locale et l'inaction en matière de changement climatique continuent d'affecter le pays.

L'Irak étant l'un des pays les plus vulnérables aux effets du réchauffement climatique, et l'inefficacité bureaucratique ont contribué à la pénurie de produits de première nécessité, tels que l'eau potable et l'électricité, dans de nombreuses régions du pays.

«En raison des conditions sécuritaires qui prévalent depuis des années, nous n'avons pas eu accès aux librairies et aux éditeurs étrangers», a déploré auprès d’Arab News Ali Tariq, directeur exécutif de la Ligue irakienne des banques privées.

La rue Al-Mutanabbi de Bagdad, longtemps réputée pour ses librairies, ses cafés et sa scène intellectuelle, a été restaurée et rouverte en décembre 2021 (Photo, Ziyad Matti).

«Les Irakiens viennent des quatre coins du pays pour participer à la foire du livre parce qu’elle leur permet d'avoir accès à des livres internationaux et à des livres d'autres pays arabes qui ne sont pas facilement disponibles en Irak.

«Une foire comme celle-ci offre aux Irakiens une excellente occasion d'entrer en contact avec des éditeurs internationaux, en particulier ceux de la région arabe.»

Au cours de la dernière décennie, en particulier depuis le début de la pandémie de la Covid-19, plusieurs initiatives ont été lancées à travers le pays afin d’encourager les Irakiens, notamment les jeunes, à développer leur goût pour la lecture.

Début novembre, la neuvième édition du festival Je suis irakien, je lis s'est tenue sur les pelouses du parc Abū Nuwās, à Bagdad. Environ 35 000 livres ont été distribués gratuitement, ce qui représente une augmentation considérable par rapport aux 3 000 livres distribués lors de la première édition en 2012. Le festival est organisé chaque année dans différentes provinces du pays.

Les livres ont toujours joué un rôle crucial dans le patrimoine irakien (Photo, Ziyad Matti).

En 2014, quelques mois après la libération de la ville septentrionale de Mossoul des mains de Daech, les habitants ont organisé leur premier festival de lecture. Pendant l'occupation de la troisième ville d'Irak, la célèbre bibliothèque de l'université de Mossoul a été bombardée et incendiée par les extrémistes, un événement surnommé «le massacre des livres de Mossoul».

La bibliothèque, créée en 1967, était autrefois l'une des plus grandes bibliothèques d'Irak, contenant des centaines de milliers de livres et de manuscrits.

En septembre 2017, les habitants de Mossoul ont organisé un festival littéraire intitulé Des cendres, le livre est né. On a demandé aux participants d'apporter un livre et de le donner à la bibliothèque de l'université. Selon l'ONU, l'événement a permis de collecter plus de 6 000 livres en une journée, contribuant ainsi à réapprovisionner et à reconstruire la bibliothèque détruite.

Malgré les campagnes de sensibilisation, les fonds destinés à aider les écrivains irakiens à publier leurs œuvres restent rares (Photo fournie).

Des foires du livre sont également organisées dans d'autres régions du pays, notamment dans la ville méridionale de Bassorah, par l'intermédiaire de la Fondation Al-Mada. En 2021, plus de 250 éditeurs internationaux et arabes ont participé à la foire de Bassorah, qui comprenait une série d'activités culturelles.

«L'amour de la littérature fait partie de nos racines; aujourd'hui les Irakiens visitent régulièrement la rue Al-Mutanabbi», a mentionné Tariq. «Il existe aujourd'hui un mouvement au sein de la population pour sensibiliser le public et souligner l'importance de la lecture, en particulier pour les plus jeunes.»

Malgré les campagnes de sensibilisation, les fonds destinés à aider les écrivains irakiens à publier leurs œuvres restent limités.

«Nous avons beaucoup d'écrivains irakiens, mais pas de budget pour publier leurs livres», a signalé Al-Khrayfawi, qui est également vice-président du club d'histoire de l'Union des écrivains de Najaf.

«Les Irakiens aiment la littérature, l'histoire et la découverte de la culture d'autres peuples. Cela fait partie de notre héritage ancestral, tout comme notre littérature classique et notre amour de la poésie», a-t-il expliqué.

Malgré les campagnes de sensibilisation, les fonds destinés à aider les écrivains irakiens à publier leurs œuvres restent rares (Photo fournie).

Selon Jihad du groupe Al-Mada, malgré les nombreux défis, les foires et festivals du livre créent davantage d’occasions pour les libraires, les écrivains et les éditeurs irakiens, ainsi que l'espoir d'investissements de la part du secteur privé dans la région et au-delà.

«C'est une situation gagnant-gagnant», a-t-elle soutenu. «De plus en plus de gens participent aux foires chaque année. Nous avons cette culture de la lecture en Irak, de l'achat et de la vente de livres.

«Les écrivains, éditeurs et vendeurs de livres irakiens rencontrent des vendeurs de toute la région et du monde entier. Ces échanges créent de nouvelles affaires. Notre travail acharné porte ses fruits, car chaque année, de plus en plus d'Irakiens et de visiteurs internationaux participent à cet événement.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com