Les couturiers arabes font parler d'eux à l'occasion de la 95e cérémonie des Oscars

La superstar chinoise Fan Bingbing a fait une entrée royale; elle était vêtue d'une robe couleur argent étincelant et vert émeraude imaginée par le designer italien libanais Tony Ward. (AFP)
La superstar chinoise Fan Bingbing a fait une entrée royale; elle était vêtue d'une robe couleur argent étincelant et vert émeraude imaginée par le designer italien libanais Tony Ward. (AFP)
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Publié le Lundi 13 mars 2023

Les couturiers arabes font parler d'eux à l'occasion de la 95e cérémonie des Oscars

  • Le Libanais Elie Saab a habillé l'actrice américaine Monica Barbaro et le mannequin britannique Cara Delevingne
  • Lady Gaga portait une robe noire Versace issue du défilé de la maison de couture qui s'est tenu la semaine dernière à Los Angeles

DUBAÏ: Les grands couturiers du monde arabe ont fait parler d'eux lors de la 95e cérémonie des Oscars. Les plus grands noms d'Hollywood ont en effet arboré des pièces d'Elie Saab, de Zuhair Murad et de Tony Ward.

Le Libanais Elie Saab a habillé l'actrice américaine Monica Barbaro et le mannequin britannique Cara Delevingne. Quant à l'Australienne Miranda Kerr, elle a choisi une robe issue de la collection de couture printemps-été 2023 de Saab à l’occasion de l’after-party des Oscars, organisée par Vanity Fair.

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Suki Waterhouse en Elie Saab à l'after-party Vanity Fair des Oscars. (Getty Images)

Cala Delevingne a défilé sur le tapis dans une magnifique robe de bal en taffetas de soie rouge fendue jusqu'aux cuisses et ornée d'un nœud papillon sur une épaule. Elle a agrémenté sa tenue d'un collier Bulgar en forme de serpent. Ce bijou en or blanc était orné d'émeraudes qui représentaient les yeux du serpent.

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Le mannequin britannique Cara Delevingne dans une tenue Elie Saab. (Getty Images)

Miranda Kerr a défilé dans une robe bleu layette de la maison de couture Saab. Monica Barbaro a quant à elle choisi une tenue élégante aux tons sarcelle et marron avec une mousseline de soie éthérée et une jupe flottante et texturée.

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Monica Barbaro s'est présentée dans une robe Elie Saab (AFP).

L'actrice américaine Eva Longoria a fait sensation dans une robe géométrique au décolleté profond assortie de pièces en miroir issue de la collection de couture printemps 2023 du créateur Zuhair Murad. 

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Eva Longoria a choisi une robe signée Zuhair Murad (AFP).

Chrissy Teigen arborait un ensemble orné de perles et de plumes de la collection de couture printemps-été 2023 de Murad lors de l’after-party de Vanity Fair.

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Chrissy Teigen arborait un ensemble orné de perles et de plumes de la collection de couture printemps-été 2023 de Murad. (AFP)

De son côté, la superstar chinoise Fan Bingbing a fait une entrée royale. Elle était vêtue d'une robe couleur argent étincelant et vert émeraude imaginée par le designer italien et libanais Tony Ward. Bingbing, la star de la série de films X-Men, arborait en outre une coiffure old bob d'Hollywood.

Si Fan avait des airs de reine, Sofia Carson, en revanche, affichait une allure de princesse dans une robe blanche haute couture signée Giambattista Valli. Un collier de diamants et d'émeraudes mettait en valeur sa robe de bal au corsage décolleté délicat en forme de diamant. Le collier Chopard comprenait notamment des émeraudes 122,49 carats et des diamants 92,57 carats, selon l'Associated Press.

La robe Moschino d'Angela Bassett était royale, elle aussi. Créée par Jeremy Scott, cette robe drapée présentait un énorme nœud et enveloppait le corps de l'actrice. Le collier Bulgari en forme de serpent lui allait à merveille.

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«Le violet royal est une couleur lumineuse et royale», a-t-elle déclaré au cours de l'émission E!. Elle apporte au tapis une touche royale et un air de printemps.»

Rihanna s'est présentée à la cérémonie de clôture du tapis rouge dans une robe personnalisée d'Alaïa à bandes en cuir sur un body en jersey qui laissait voir son ventre de femme enceinte. Lady Gaga portait une robe noire Versace issue du défilé de la maison de couture qui s'est tenu la semaine dernière à Los Angeles. Elle portait un haut transparent à manches et une jupe ballerine ajustée à la taille assortie d’un collier ras-de-cou en diamants de la maison Tiffany & Co.

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Rihanna a participé à la cérémonie de clôture dans une création d'Alaïa. (AFP)

Cate Blanchett portait un haut en velours bleu drapé tiré des archives de la maison Louis Vuitton qu’elle a associé à une jupe noire en soie durable.

Florence Pugh avait opté pour un look bien différent signé Valentino Haute Couture. Elle portait une robe noire super courte accompagnée d'un bustier volumineux aux manches amples d'un blanc grisâtre. Un collier de diamants Tiffany & Co. et des boucles d'oreilles en tourmaline rose assorties complétaient son look. 

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Florence Pugh habillée par Valentino Haute Couture. (AFP)

Le look jeune et élégant de Halle Bailey a attiré tous les regards. Sa robe bleue éthérée, sans bretelles, était signée Dolce & Gabbana. Sa jupe transparente était accompagnée d'un bustier qui lui couvrait la poitrine. Janelle Monae avait pour sa part choisi une robe Vera Wang. Le haut noir sans bretelles était complété par une jupe orange. Un collier ras-de-cou en tissu de couleur noire ornait son cou.

Jamie Lee Curtis avait choisi quant à elle une robe à manches longues de Dolce & Gabbana. La couleur de sa robe épousait celle du nouveau tapis blanc cassé des Oscars.

Harvey Guillen et Harry Shum Jr ont fait une entrée remarquée. Le premier portait un manteau à volants de Christian Siriano orné de brocart argenté. Harry arborait une veste de soirée blanche munie d'une large ceinture et de bordures noires.

Harvey Guillen, l’une des stars du film Le Chat potté 2, a déclaré que son costume était le premier créé par Christian Siriano pour un homme de grande taille. Ce long manteau orné s'évasait à la taille. Il évoquait la série vampirique What We Do in the Shadows («Ce qui se passe dans l'ombre»), dans laquelle Harvey, joue le rôle de Guillermo, le personnage que les fans préfèrent.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.co


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
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  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.