Sommet économique France-Pays arabes 2023, pour une relation franco-arabe renouvelée

Pour Vincent Reina, «la présence de la Sorbonne Abu Dhabi, avec la perspective de l’accueil de la COP28 par les Émirats, permettra aussi de traiter dans ce cadre des besoins en termes de formation, de management, de digitalisation et même d’intelligence artificielle». (Photo fournie).
Pour Vincent Reina, «la présence de la Sorbonne Abu Dhabi, avec la perspective de l’accueil de la COP28 par les Émirats, permettra aussi de traiter dans ce cadre des besoins en termes de formation, de management, de digitalisation et même d’intelligence artificielle». (Photo fournie).
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Publié le Mardi 14 mars 2023

Sommet économique France-Pays arabes 2023, pour une relation franco-arabe renouvelée

  • «J’espère que cette réalisation ne sera que la première étape d’une coordination systématique de nos actions à destination du monde arabe, parce qu’il y a véritablement urgence à renforcer notre commerce extérieur dans ces pays»
  • «Établissons une perspective de collaboration, de coorganisation de filière et d’investissements qui permettent à la fois aux entreprises françaises et aux entreprises des pays arabes de se développer»

PARIS: Organisé par la Chambre de commerce franco-arabe (CCFA) et le Mouvement des entreprises de France (Medef), sous le haut patronage du président français, Emmanuel Macron, le 15 mars 2023 au siège de l’organisation patronale, le quatrième Sommet économique France-Pays arabes 2023 porte sur la thématique suivante: «Un partenariat à consolider dans un monde en crise». Parmi ses objectifs, l’établissement d’une relation économique franco-arabe renouvelée. Rencontre avec Vincent Reina, président de la CCFA.

«Les administrateurs arabes et les ambassadeurs arabes qui siègent avec voix consultative à notre conseil d’administration ont souhaité par ce changement de dénomination conférer une importance plus grande à cette rencontre», déclare Vincent Reina, président de la CCFA à Arab News en français.

«Avec la crise de la Covid-19, puis avec le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine, il y avait une certaine urgence et en même temps une véritable nécessité à ce que l’on puisse se retrouver, entreprises, institutions françaises, institutions arabes, entreprises arabes […]. J’espère que cette réalisation ne sera que la première étape d’une coordination systématique de nos actions à destination du monde arabe, parce qu’il y a véritablement urgence à renforcer notre commerce extérieur dans ces pays et à y faciliter les implantations de nos entreprises françaises.»

«Au-delà de nos échanges, il faut que les entreprises françaises et les entreprises arabes puissent changer de paradigme dans leurs relations, pour parvenir à une coconstruction de solutions, des partenariats pour les marchés arabes mais aussi pour les pays tiers.

EN BREF

Créée en 1970, la Chambre de commerce franco-arabe accompagne le développement des entreprises françaises dans les 22 États membres de la Ligue arabe et facilite les relations économiques, culturelles, voire sociales, entre la France et les pays arabes.

Elle assure quatre missions: la légalisation des documents d’exportation, une mission d’information, une mission de conseil auprès des entreprises et une mission de règlement alternatif de conflits commerciaux à travers la médiation et l’arbitrage.

La CCFA est le seul organisme paritaire en France, ayant autant d’élus français que d’élus arabes dans sa gouvernance, des entreprises françaises et des institutions représentatives des secteurs privés de chacun des pays de la Ligue comme les chambres de commerce nationales.

Enjeux cruciaux et perspectives communes

Interrogé sur les perspectives des partenariats franco-arabes sur des enjeux cruciaux communs en matière de ressources en eau et d’environnement, le président de la CCFA rappelle que «les exportations françaises vers les pays de la zone [pays arabes] ont légèrement augmenté».

«Au-delà de nos échanges, il faut que les entreprises françaises et les entreprises arabes puissent changer de paradigme dans leurs relations, pour parvenir à une coconstruction de solutions, des partenariats pour les marchés arabes mais aussi pour les pays tiers. Cela a déjà commencé, mais il faut accélérer», nous explique-t-il. Il précise que des acteurs majeurs de ces secteurs seront présents lors de ce Sommet, comme le champion national français Veolia, ou encore les cabinets d’ingénierie et les petites et moyennes entreprises.

Pour Vincent Reina, «la présence de la Sorbonne Abu Dhabi, avec la perspective de l’accueil de la COP28 par les Émirats, permettra aussi de traiter dans ce cadre des besoins en termes de formation, de management, de digitalisation et même d’intelligence artificielle».

Vers une nouvelle approche des partenariats industriels

Interrogé sur la nouvelle approche souhaitée dans l’établissement des partenariats industriels, Vincent Reina nous explique qu’elle consiste «dans l’intégration des thématiques telles que le digital, les ressources humaines et le développement des compétences, le caractère durable de la production locale, que ce soit par exemple en matière de construction automobile, d’énergie, de biens de consommation ou dans l’électronique». «Les ambassadeurs arabes présents à Paris ont lancé l’appel pour l’établissement de relations gagnant-gagnant.»

«L’idée est de mettre en exergue les initiatives prises par les entreprises elles-mêmes. Cette coopération est à la fois la responsabilité des entreprises et des acteurs publics, tels que les universités et les centres de recherche.»

«Établissons une perspective de collaboration, de coorganisation de filière et d’investissements qui permettent à la fois aux entreprises françaises et aux entreprises des pays arabes de se développer, de pérenniser leurs marchés locaux, mais aussi à l’étranger. Les entreprises françaises peuvent avoir le savoir-faire, les technologies, et les entreprises arabes peuvent avoir l’accès aux marchés, les financements. C’est tout cela qu’il faut combiner localement dans les pays arabes, sans oublier que la France peut aussi être une terre d’accueil d’investissements arabes», ajoute-t-il.

À la question portant sur la perspective d’une coopération réussie entre la France et les pays arabes dans le domaine de la sécurité sanitaire et alimentaire, notamment en matière de transfert d’expertises et d’investissements communs, Vincent Reina souligne que «la question de la sécurité alimentaire et sanitaire est rattachée à la crise de la Covid-19 et à la situation induite par le conflit entre la Russie et l’Ukraine» qui, selon lui, ont engendré «des augmentations des coûts de l’énergie, des matières premières alimentaires, des engrais, la nécessaire intervention sur la protection et la réorganisation des flux de circulation des céréales».

«Ce sont des enjeux de souveraineté, et il n’est pas envisageable que ces questions ne s’appliquent qu’aux pays européens. Elles s’appliquent tout autant aux pays arabes, pour ne pas dire qu’elles s’appliquent tout autant à tous les États de la planète», souligne-t-il.

Pour le président de la CCFA, la coopération dans ce domaine existe déjà. «L’idée est de mettre en exergue les initiatives prises par les entreprises elles-mêmes. Cette coopération est à la fois la responsabilité des entreprises et des acteurs publics, tels que les universités et les centres de recherche.» M. Reina rappelle que «la France, par la voix du président Macron, a été un des premiers pays à lancer l’initiative de garantie des approvisionnements en céréales des pays les plus dépendants de leurs importations de céréales de Russie et d’Ukraine».

Villes durables, enjeux et transformations pour le futur

Interrogé sur l’intérêt porté par les pays arabes à la réalisation de villes durables et sur les perspectives de coopération dans ce secteur porteur, Vincent Reina affirme que «la ville durable est un sujet éminemment important qui fait appel à des éléments de planification mais également à des éléments techniques et technologiques, tels que les évolutions des matériaux ou le choix de tels ou tels matériaux de construction, mais aussi de mobilité, avec tous les systèmes de transport envisageables».

«On peut même y inclure le commerce et la distribution, sans oublier toutes les infrastructures en matière d’énergie, de déchets, la dimension du verdissement, du loisir, et la qualité de vie des populations. Il y a à la fois des projets de construction ex nihilo mais aussi de nombreux projets de transformation, de modernisation, d’amélioration».

M. Reina souligne par ailleurs que «la France peut être fière de son tissu d’entreprises qui participent à cette filière de la ville durable, car, nous avons non seulement de très nombreuses entreprises qui y travaillent mais aussi des savoir-faire particulièrement en pointe, avec de véritables champions mondiaux».

Enfin, le président de la CCFA rappelle que «les villes arabes sont particulièrement sensibles à cette nécessité d’une nouvelle approche de la ville quand on sait que le réchauffement climatique dans le monde arabe est supérieur de 1,5° aujourd’hui au niveau mondial de réchauffement constaté».

«Il est donc fondamental de trouver dans ce secteur des solutions innovantes permettant de maintenir l’attractivité et la qualité de ces environnements urbains. Dans ce domaine, comme dans les autres, je propose que soient mis en place des groupes de travail thématique non plus seulement “franco-français’” comme les task forces que nous avons aujourd’hui sur l’hydrogène ou justement sur la ville durable, mais que ces task forces soient ouvertes à des entreprises du monde arabe. Ce serait un atout considérable», conclut Vincent Reina.


Le forum PIF à Riyad stimule la croissance du secteur privé avec de nouveaux partenariats et investissements

Le forum PIF à Riyad stimule la croissance du secteur privé avec de nouveaux partenariats et investissements
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  • Le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite s’apprête à dévoiler de nouveaux partenariats avec le secteur privé ainsi que des initiatives d’investissement lors de son forum annuel du secteur privé
  • L’événement, qui réunira plus de 90 entreprises soutenues par le PIF, vise à renforcer les chaînes d’approvisionnement, à stimuler la production locale et à accélérer la diversification économique dans le cadre de la Vision 2030

RIYAD : Le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite s’apprête à dévoiler de nouveaux partenariats avec le secteur privé ainsi que des initiatives d’investissement lors de son forum annuel du secteur privé, prévu les 12 et 13 février à Riyad.

L’événement, qui réunira plus de 90 entreprises soutenues par le PIF, vise à renforcer les chaînes d’approvisionnement, à stimuler la production locale et à accélérer la diversification économique dans le cadre de la Vision 2030.

Désormais à sa troisième édition, le forum mettra en avant les opportunités d’affaires offertes par le fonds souverain et ses entreprises partenaires, identifiera les perspectives potentielles pour les investisseurs et les fournisseurs, et élargira les voies de collaboration. Il servira également de passerelle entre le PIF, ses sociétés affiliées et le secteur privé, renforçant ainsi les efforts de localisation.

L’événement s’inscrit dans la volonté de l’Arabie saoudite d’accroître la participation du secteur privé à ses efforts de diversification économique, avec le fonds souverain jouant un rôle clé dans cette transformation.

Créé en 1971, le PIF gère des actifs estimés à 930 milliards de dollars et constitue un élément central de la stratégie saoudienne visant à réduire la dépendance au pétrole, avec des investissements couvrant la technologie, le tourisme et les infrastructures, tant au niveau national qu’international.

Le forum constitue une plateforme d’échange mettant en avant les opportunités de partenariat entre le PIF, ses entreprises affiliées et le secteur privé local.

Il offre également des opportunités de réseautage et un accès direct à l’enregistrement des fournisseurs auprès des entreprises du portefeuille du PIF. De plus, les participants pourront découvrir les programmes du PIF conçus pour soutenir le secteur privé.

 


La licorne fintech saoudienne Tabby double sa valorisation à 3,3 milliards de dollars 

Ce dernier investissement fait de Tabby la société fintech la plus valorisée du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. 
Ce dernier investissement fait de Tabby la société fintech la plus valorisée du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. 
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  • L'entreprise affirme avoir doublé ses volumes de transactions annualisés à plus de 10 milliards de dollars depuis son dernier cycle de financement 
  • Le Royaume vise à augmenter de manière significative le nombre de startups à forte croissance

RIYAD: La première licorne fintech d'Arabie saoudite, Tabby, a doublé sa valorisation à 3,3 milliards de dollars (1 dollar = 0,96 euro) à la suite de la clôture d'un cycle de financement de série E de 160 millions de dollars.

Ce cycle de financement a été mené par Blue Pool Capital, basé à Hong Kong, et Hassana Investment Co, le bras financier de l'Organisation générale de l'assurance sociale d'Arabie saoudite, avec la participation de STV et de Wellington Management.

Ce dernier investissement fait de Tabby la société fintech la plus valorisée du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.

L'entreprise affirme avoir doublé ses volumes de transactions annualisés à plus de 10 milliards de dollars depuis son dernier cycle de financement de série D de 200 millions de dollars en 2023, qui lui a permis d'obtenir le statut de licorne – une désignation pour les startups évaluées à 1 milliard de dollars ou plus sans être cotées en bourse.

Dans le cadre du programme national des licornes, également connu sous le nom de Saudi Unicorns, le Royaume vise à augmenter de manière significative le nombre de startups à forte croissance, à créer des emplois et à stimuler le produit intérieur brut.

Le programme, une initiative conjointe du ministère de la Communication et des Technologies de l'information, de la fondation Mohammed ben Salmane et du programme national de développement technologique, fournit des services tels que l'aide à l'expansion et la mise en relation avec des investisseurs pour les startups technologiques prometteuses.

«Cet investissement nous permet d'accélérer notre déploiement de produits qui rendent la gestion de l'argent plus simple et plus gratifiante pour nos clients. Nous nous concentrons sur la création d'un impact tangible – en aidant les gens à prendre le contrôle de leurs finances avec des outils accessibles, sans effort et conçus pour leur vie quotidienne», a déclaré Hosam Arab, PDG et cofondateur de Tabby.

La licorne Tabby s'est développée au-delà de son service principal «achetez maintenant, payez plus tard» avec l'acquisition du portefeuille numérique Tweeq et l'introduction de la Tabby Card pour des paiements flexibles au-delà de la caisse, ainsi que de Tabby Plus, un programme d'abonnement.

En 2023, Tabby a fait part de son intention de lancer une première offre publique sur le marché saoudien à la suite de la relocalisation de son siège social dans le Royaume.

Fondée aux Émirats arabes unis avant de s'installer en Arabie saoudite, l'entreprise a connu une croissance exponentielle en phase avec les objectifs stratégiques du Royaume.

Le dernier cycle de financement de Tabby accélérera son expansion dans les produits financiers, y compris les comptes de dépenses numériques, les paiements, les cartes et les outils de gestion de l'argent.

L'investissement renforce également la position de l'entreprise avant son introduction en bourse.

Tabby compte actuellement plus de 15 millions d'utilisateurs enregistrés et plus de 40 000 vendeurs sur sa plateforme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite place l'IA au cœur de sa transformation numérique 

Mohammed Robayan, vice-ministre de la Technologie au ministère saoudien des Communications et des Technologies de l'information. (Photo AN/Abdulrahman bin Shalhoub)
Mohammed Robayan, vice-ministre de la Technologie au ministère saoudien des Communications et des Technologies de l'information. (Photo AN/Abdulrahman bin Shalhoub)
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  • Le  vice-ministre affirme que le soutien aux startups est essentiel pour cultiver un réseau d'entreprises ayant le potentiel de devenir des licornes
  •  «Nous avons déjà sept licornes sur le marché, et il faut construire le réseau... Nous travaillons sur de multiples initiatives», dit-il

 

RIYAD: L'Arabie saoudite continue de donner la priorité à l'intelligence artificielle en tant que pierre angulaire de sa transformation numérique, a déclaré un haut responsable.

Dans un entretien accordé à Arab News lors de la troisième édition de LEAP 2025, Mohammed Robayan, vice-ministre de la Technologie au ministère saoudien des Communications et des Technologies de l'information, a déclaré que le Royaume s'engageait à garantir une infrastructure informatique robuste pour alimenter l'innovation axée sur l'IA et la diversification économique.

Il a souligné que l'IA est au cœur de la stratégie de transformation numérique de l'Arabie saoudite, avec le soutien indéfectible des dirigeants du pays, des agences gouvernementales et du secteur privé.

«Tout tourne autour de l'IA. C'est la priorité de nos dirigeants. C'est la priorité de notre ministère et des différentes entités gouvernementales avec lesquelles nous collaborons pour réaliser ce programme», a déclaré M. Robayan.

Il a poursuivi: «Le secteur privé est également concerné, ce qui est extrêmement important, et l'IA est donc très importante. Nous devons nous assurer que cette puissance de calcul est disponible pour notre écosystème ici en Arabie saoudite. Je dirais que c'est le premier point à l'ordre du jour auquel nous nous attaquons.»

M. Robayan a également souligné qu'un écosystème de startups florissant est un élément essentiel de la stratégie numérique à long terme du pays. Il affirme que le soutien aux startups est essentiel pour cultiver un réseau d'entreprises ayant le potentiel de devenir des licornes, c'est-à-dire des startups évaluées à plus d'un milliard de dollars.

«Mais l'écosystème des startups ici en Arabie saoudite est un autre élément important. Il est extrêmement important. Il alimente le réseau d'entreprises qui finissent par devenir des licornes», a déclaré M. Robayan.

Il a ajouté: «Nous avons déjà sept licornes sur le marché, et il faut construire le réseau... Nous travaillons sur de multiples initiatives.»

M. Robayan a poursuivi en disant: «Nous avons le programme national de développement technologique. Nous avons le Garage. Ils ont été extrêmement utiles. Ils injectent beaucoup d'argent dans le secteur technologique saoudien, ce qui a permis de créer des emplois – une grande priorité pour nous.»

Le Royaume connaît également des investissements substantiels du secteur privé dans l'IA et la technologie, qui sont essentiels pour renforcer la capacité de calcul et soutenir la diversification économique dans le cadre de la Vision 2030. Selon M. Robayan, ces investissements joueront un rôle central dans le remodelage du paysage technologique de l'Arabie saoudite.

«Ils nous permettront, tout d'abord, de disposer de la puissance informatique nécessaire pour que le Royaume progresse dans son programme. Il s'agit de l'une des plus grandes priorités, la technologie et l'adoption de la technologie», a-t-il déclaré.

Il a ajouté que ces initiatives auront un impact profond sur le Royaume et ses efforts de diversification par rapport au pétrole.

En outre, la mise en place d'un cadre réglementaire équilibré est une priorité pour le ministère, qui s'efforce d'encourager l'investissement tout en protégeant l'innovation.

«En matière de réglementation, il ne faut pas en faire trop, juste ce qu'il faut pour ne pas étouffer l'innovation. Il est essentiel de protéger les investissements et de garantir la démocratisation de l'IA et de la puissance de calcul», a déclaré M. Robayan.

La cybersécurité est une autre priorité absolue, l'Arabie saoudite se positionnant comme un leader mondial de la cyberdéfense. M. Robayan a souligné que la collaboration avec l'Agence nationale de cybersécurité joue un rôle essentiel en veillant à ce que les exigences réglementaires soient respectées rapidement, offrant ainsi des lignes directrices claires aux investisseurs.

«La cybersécurité est extrêmement importante, et vous pouvez imaginer pourquoi l'Arabie saoudite est l'un des pays les mieux classés en matière de cybersécurité. Cela fait également partie de l'éducation des investisseurs tout au long du parcours avant l'annonce des différents investissements. Nous ne voulons pas qu'il y ait de surprises pour eux ou pour le marché», a-t-il déclaré.

Le Royaume a déjà obtenu près de 15 milliards de dollars d'investissements technologiques annoncés lors de LEAP 2025, et d'autres sont à venir. M. Robayan a fait allusion aux initiatives à venir pour accélérer encore la transformation numérique du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com