Une exposition de Marianne Catzaras à Riyad dans le cadre du Festival de la francophonie

Un tableau de  Marianne Catzaras lors de l'exposition de photos de l'artiste dans le cadre d'un vernissage à Riyad. (Photo fournie)
Un tableau de Marianne Catzaras lors de l'exposition de photos de l'artiste dans le cadre d'un vernissage à Riyad. (Photo fournie)
Photographe et poétesse, Marianne Catzaras est née à Djerba, en Tunisie, de parents grecs. (Photo fournie)
Photographe et poétesse, Marianne Catzaras est née à Djerba, en Tunisie, de parents grecs. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 15 mars 2023

Une exposition de Marianne Catzaras à Riyad dans le cadre du Festival de la francophonie

  • La photographie la rattache à la réalité; elle est sensible à ce qui l’entoure et souhaite communiquer. C’est de cette façon qu’elle arrive à imprégner ses photographies d’éléments artistiques et poétiques
  • Les tableaux de Catzaras vous transportent dans un monde mystérieux et poétique où votre imagination se mêle à celle de l’artiste. Ses photographies suscitent en vous des émotions

Riyad: L’ambassade de France en Arabie saoudite et l’Alliance française de Riyad ont organisé, en collaboration avec la fondation L’Art pur, le vernissage d’une exposition de photos de l’artiste poète Marianne Catzaras, le 12 mars, dans le cadre des activités du Festival de la francophonie. 

Photographe et poétesse, Marianne Catzaras est née à Djerba, en Tunisie, de parents grecs. Après des études de littérature à la Sorbonne, elle se consacre à la photographie et expose en Tunisie, en France, en Italie, en Allemagne, en Égypte, en Grèce, aux États-Unis…

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Un tableau de Marianne Catzaras lors de l'exposition de photos de l'artiste dans le cadre d'un vernissage à Riyad. (Photo fournie)

Pour Marianne Catzaras, la photographie la rattache à la réalité; elle est sensible à ce qui l’entoure et souhaite communiquer. C’est de cette façon qu’elle arrive à imprégner ses photographies d’éléments artistiques et poétiques qui traduisent ce qu’elle souhaite exprimer et partager avec ses lecteurs. Selon un visiteur, «l’écriture de Marianne Catzaras est musicale et peut s’adapter facilement à la musique; je suis musicien et je sais ce que je dis».

C’est d’ailleurs ce qu’elle déclaré au micro d’Arab News en français: «J’ai commencé très, très tôt, très jeune, et puis l’écriture m’emmenait un petit peu dans des lieux obscurs, pesants. J’avais l’impression que cela allait me couper du réel et donc j’ai trouvé le chemin de vie et je me suis dit que je vais matérialiser en images ce que j’ai dans la tête en écriture. C’est comme ça que je me suis intéressée à la photographie.» 

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Un tableau de Marianne Catzaras lors de l'exposition de photos de l'artiste dans le cadre d'un vernissage à Riyad. (Photo fournie)

Il est vrai que Marianne Catzaras exprime à travers ses photographies les craintes de ceux qui se cherchent, de ceux qui cheminent le monde à la recherche de traces du passé, qui accostent à chaque fois et se disent que c’est peut-être ici que je vais jeter l’ancre.

Les tableaux de Catzaras vous transportent dans un monde mystérieux et poétique où votre imagination se mêle à celle de l’artiste. Ses photographies suscitent en vous des émotions. Elles ne vous laissent pas indifférents.   

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Un tableau de Marianne Catzaras lors de l'exposition de photos de l'artiste dans le cadre d'un vernissage à Riyad. (Photo fournie)

Catzaras publie par ailleurs des cahiers d’artiste et des récits poétiques; ses poèmes sont traduits en grec, en italien et en arabe. En 2011, elle est nommée Chevalier des arts et des lettres de la République française.

Marianne enseigne le français à l’Institut français de Tunisie. Elle traduit depuis quelques années des poètes grecs contemporains. Elle a publié récemment son dernier recueil, J’ai fermé mes maisons, aux éditions Bruno Doucey.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.