La future flèche de Notre-Dame décolle en Lorraine

Le clocher et la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris (Photo, AFP).
Le clocher et la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 17 mars 2023

La future flèche de Notre-Dame décolle en Lorraine

  • Le «montage à blanc» effectué sur le site industriel de Briey vise à s'assurer que les différents éléments du socle s'emboîteront comme il faut
  • Elle culminera aussi à 96 mètres du sol, avec les mêmes matériaux d'origine, du chêne pour la structure et du plomb pour la couverture

PARIS: L'assemblage de la future flèche de Notre-Dame de Paris a franchi jeudi en Lorraine une étape clé, avec une répétition générale du montage de son socle, près de quatre ans après l'incendie de la cathédrale.

Le "montage à blanc", effectué pendant deux jours sur le site industriel de Briey (Meurthe-et-Moselle), vise à s'assurer que les différents éléments du socle s'emboîteront comme il faut lorsqu'ils seront assemblés sur le toit de Notre-Dame.

La flèche, qui mesurera 66 mètres comme son modèle du XIXe siècle, est constituée de cinq parties, dont un "tabouret", son socle sur quatre appuis fabriqué dans du chêne d'exception, qui à lui seul pèse 80 tonnes.

Lentement, des grues ont soulevé les pieds de ce "tabouret", afin qu'ils s'insèrent au millimètre près dans le tablier central.

Les éléments du tabouret seront ensuite démontés et "acheminés dans les tout prochains jours sur le chantier à Paris, où ils seront assemblés et grutés avant de prendre leur place définitive, à trente mètres de hauteur, aux quatre angles de la croisée du transept", a précisé une porte-parole du chantier.

Moment charnière
Ce montage à blanc est un "moment charnière", commente Rémi Fromont, un des trois architectes en chef de la reconstruction du monument. "On passe de la théorie à la pratique, c'est la répétition générale avant le vrai levage et la pose sur la cathédrale en avril", a-t-il expliqué.

"Depuis quatre mois, on a tracé et validé les plans, puis tracé les épures au sol selon la méthode ancestrale du piquage et du lignage", explique Patrick Jouenne, responsable des charpentiers.

"C'est le chantier d'une vie", poursuit-il. "Cette reconstruction est un chef-d'œuvre."

Le bois utilisé pour fabriquer le tabouret provient de pièces issues de chênes de taille exceptionnelle, récoltés dans la forêt domaniale de Bercé, dans la Sarthe.

Refaire la charpente de Notre-Dame, c'est aussi "faire perdurer la tradition dans le traçage et l'assemblage des charpentiers de l'époque", souligne Mathias Gauthier-Morfoise, conducteur de travaux chez Cruard, l'une des entreprises chargées du projet.

Livraison au 15 avril 
Nommé par Emmanuel Macron pour piloter la restauration de la cathédrale, le général Jean-Louis Georgelin se félicite de voir que "l'engagement pris en terme de délais sera tenu, avec patience et ténacité. Il en va de la réputation de la France !"

"Bientôt on verra dans le ciel de Paris la flèche et son coq", ajoute-t-il. "La livraison du tabouret est prévue pour le 15 avril 2023, quatre ans après l'incendie."

La célèbre flèche, identique à la précédente conçue par l'architecte Viollet-le-Duc et qui s'était effondrée dans l'incendie du 15 avril 2019, "devrait poindre à nouveau dans le ciel de Paris d'ici la fin de l'année", avait indiqué début février l'établissement public maître d'ouvrage du chantier de reconstruction.

Elle culminera aussi à 96 mètres du sol, avec les mêmes matériaux d'origine, du chêne pour la structure (220 tonnes) et du plomb pour la couverture et les ornements (140 tonnes).

La réouverture de la cathédrale est prévue fin 2024, selon le ministère de la Culture.

Philippe Villeneuve, architecte en chef de Notre-Dame depuis 2013, se décrivait comme "l'architecte en chef le plus malheureux du monde" quand il a vu brûler la cathédrale. "Aujourd'hui, je suis l'architecte le plus heureux du monde, de la voir renaître de ses cendres comme un phénix".


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.