Le prix Goncourt, le plus prestigieux des prix littéraires en France

Les membres de l’Académie Goncourt posent en mars 2020 (Photo, Lionel BONAVENTURE/AFP).
Les membres de l’Académie Goncourt posent en mars 2020 (Photo, Lionel BONAVENTURE/AFP).
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Publié le Samedi 28 novembre 2020

Le prix Goncourt, le plus prestigieux des prix littéraires en France

  • Le prix récompense depuis 1903 « le meilleur ouvrage d'imagination en prose, paru dans l'année » et écrit par un auteur d'expression française
  • Voici cinq choses à savoir sur son histoire centenaire, émaillée de polémiques, de ratés et de surprises

PARIS: Le « Goncourt » est le plus ancien et le plus prestigieux des prix littéraires en France, promis à des tirages exceptionnels. Voici cinq choses à savoir sur son histoire centenaire, émaillée de polémiques, de ratés et de surprises.

Le testament d'Edmond de Goncourt

C'est dans son testament rédigé en 1884 que l'écrivain Edmond de Goncourt confie à Alphonse Daudet la charge de « constituer à perpétuité une société littéraire dont la fondation a été tout le temps de notre vie d'hommes de lettres, la pensée de mon frère et la mienne ».

Le prix récompense depuis 1903 « le meilleur ouvrage d'imagination en prose, paru dans l'année » et écrit par un auteur d'expression française.

Le premier lauréat a été John-Antoine Nau pour "Force ennemie". Parmi les monstres sacrés récompensés depuis figurent notamment Proust (« Les jeunes filles en fleurs », 1919), Malraux (« La condition humaine », 1933), Modiano (« Rue des boutiques obscures », 1978) ou encore Duras (« L'Amant », 1984).

Le gagnant reçoit un chèque de 10 euros, un montant symbolique comparé aux ventes suscitées par le prix. Il est plutôt mal vu de l'encaisser.  

Les dix couverts

Selon la volonté d'Edmond de Goncourt, cette société littéraire se compose de dix membres, nécessairement des « hommes de lettres ». Depuis 1914, les « Dix » se réunissent au restaurant le Drouant, non loin de l'Opéra à Paris. Le premier mardi de chaque mois, sauf en été, ils déjeunent dans le salon Goncourt du premier étage. 

En 1961, pour faire pendant aux fauteuils de l'Académie française, on suggère l'idée de graver dix couverts au nom des titulaires. Cette année, Camille Laurens et Pascal Bruckner font leur entrée respectivement comme Septième et Premier couverts.

Le prix est attribué début novembre au Drouant. Le vote est oral : avant chaque tour de scrutin, un juré est tiré au sort pour exprimer son choix. Et ainsi de suite. Au cours des dix premiers tours, le prix ne peut être attribué qu'à la majorité absolue. Du onzième au treizième tour, la majorité relative suffit. En cas d'égalité, c'est la voix du président qui départage.

Seul Michel Tournier en 1970 a obtenu le Prix à l'unanimité pour « Le roi des Aulnes ».

Les plus grands ratés

Le Goncourt 1913 ignore Marcel Proust (« Du côté de chez Swann »), Alain Fournier (« Le Grand Meaulnes ») et Valery Larbaud (« A.O. Barnabooth ») pour récompenser Marc Elder et son « Peuple de la mer ». Alain Fournier est furieux. « Nous savons désormais que le jugement des Dix est un scandale annuel », s'insurge le journal l'Eclair. 

Même s'il y en eut d'autres comme Yourcenar, Apollinaire ou Colette, « Le Voyage au bout de la nuit » est l'autre grand loupé de l'Académie Goncourt. Guy Mazeline, auteur du roman « Les Loups » et lauréat 1932, n'est resté dans la postérité que pour avoir gagné face à Louis-Ferdinand Céline. L'écrivain claque la porte du Drouant et est couronné le jour même par le prix Renaudot.

La supercherie Gary

Le prix ne peut être décerné qu'une seule fois à un même écrivain. A une exception près : Romain Gary qui le reçut en 1946 pour « Les racines du ciel », puis en 1975, sous le pseudonyme d'Emile Ajar, pour « La vie devant soi ». 

Camouflet pour l'institution Goncourt, la supercherie n'est dévoilée qu'en 1980, après la mort de l'écrivain.

Houellebecq, trois tentatives

Favori pourtant évincé en 1998 pour « Les particules élémentaires », Michel Houellebecq rate deux nouvelles fois la marche du Goncourt (en 2001 pour « Plateforme », en 2005 pour « La possibilité d'une île »), avant d'être primé en 2010 pour « La carte et le territoire ». 

Les jurés le couronnent en moins de deux minutes par sept voix contre deux. Accueilli comme une rock star par des journalistes déchaînés, l'écrivain jusqu'alors mauvais perdant se dit « profondément heureux ».


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com