F1/GP d'Arabie saoudite: Verstappen et Alonso confirment, Ferrari dans le dur

Le pilote néerlandais de Red Bull Racing, Max Verstappen, pilote lors de la deuxième séance d'essais avant le Grand Prix de Formule 1 d'Arabie saoudite 2023 sur le circuit de la corniche de Djeddah, le 17 mars 2023 (Photo, AFP).
Le pilote néerlandais de Red Bull Racing, Max Verstappen, pilote lors de la deuxième séance d'essais avant le Grand Prix de Formule 1 d'Arabie saoudite 2023 sur le circuit de la corniche de Djeddah, le 17 mars 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 18 mars 2023

F1/GP d'Arabie saoudite: Verstappen et Alonso confirment, Ferrari dans le dur

  • Le Néerlandais de 25 ans, vainqueur haut la main du premier Grand Prix de la saison à Bahreïn il y a deux semaines, semble encore au-dessus de la concurrence
  • En fin d'après-midi, il a décroché le meilleur chrono avec près d'une demi-seconde d'avance sur ses poursuivants

DJEDDAH: Max Verstappen (Red Bull) déjà devant ! Le double champion du monde en titre a réalisé le meilleur temps de la première journée d'essais libres du Grand Prix d'Arabie saoudite, deuxième manche du Championnat du monde de Formule 1, tandis que Ferrari a connu de grosses difficultés.

Le Néerlandais de 25 ans, vainqueur haut la main du premier Grand Prix de la saison à Bahreïn il y a deux semaines, semble encore au-dessus de la concurrence puisqu'il a dominé les deux séances d'essais libres vendredi sur le circuit urbain de Djeddah.

En fin d'après-midi, il a décroché le meilleur chrono avec près d'une demi-seconde d'avance sur ses poursuivants, avant de récidiver lors de la deuxième séance, disputée de nuit et représentative des conditions dans lesquelles auront lieu les qualifications samedi et la course dimanche.

Mais en soirée, il a toutefois vu ses principaux concurrents réduire l'écart sur la feuille des temps. Le vétéran espagnol Fernando Alonso (41 ans) a en effet réalisé le deuxième chrono avec 208/1000e de retard et ainsi confirmé les excellentes performances de son Aston Martin, avec laquelle il était monté sur la troisième marche podium à Bahreïn. Son coéquipier canadien Lance Stroll a terminé septième.

Quand au Mexicain Sergio Perez, auteur de la seule pole position de sa carrière ici même l'année dernière, il a obtenu le troisième temps, à 299/1000e de Verstappen, confirmant la nette supériorité de l'écurie Red Bull en ce début de saison.

Ferrari dans le dur

Ferrari, en revanche, a connu une journée très difficile vendredi. Déjà sous pression après une performance médiocre à Bahreïn, la marque au cheval cabré n'a pas réussi à redresser la barre.

Le Monégasque Charles Leclerc, qui avait dû abandonner à Bahreïn et sera pénalisé de dix places sur la grille de départ après le remplacement d'un composant électronique à la  du Grand Prix inaugural, n'a réalisé que le neuvième chrono de cette première journée d'essais, juste devant son coéquipier espagnol Carlos Sainz.

Relégués à respectivement 738 et 989/1000e de la Red Bull de Verstappen, les monoplaces de l'écurie italienne vont devoir mettre les bouchées doubles samedi pour se rapprocher des meilleurs.

"On doit encore trouver de la performance mais la voiture nous donne une bonne impression, a souligné Sainz. On va se concentrer pour améliorer les résultats lors des qualifications demain (samedi)."

Mercedes a connu une journée contrastée: si George Russell a décroché une belle cinquième place, Lewis Hamilton n'a pu faire mieux que 11e.

"J'ai été en difficulté lors des deux sessions, a reconnu le septuple champion du monde (...) On va travailler pour améliorer l'équilibre et rendre la voiture plus facile à conduire. Cela prendra du temps de régler les problèmes, mais tout le monde travaille dur donc il faut être patient et tout donner sur la piste."

Alpine en verve

Par ailleurs, Hamilton va désormais devoir se passer de sa physiothérapeute Angela Cullen, avec qui il collaborait depuis sept ans et qui a annoncé vendredi sur Instagram qu'elle quittait Mercedes. Le Britannique, qui était très proche d'elle, lui a rendu hommage sur le même réseau social: "Grâce à elle, je suis un athlète plus fort et une meilleure personne."

La belle surprise de la journée est venue d'Alpine, qui a placé ses deux voitures dans le Top 6. Esteban Ocon, revanchard après son abandon à Bahreïn à la suite de plusieurs erreurs, a réalisé le quatrième chrono, tandis que Pierre Gasly s'est aussi montré solide avec le sixième temps.

"La voiture semble bonne jusqu’ici et je pense que nous pouvons en tirer plus avant les qualifications", a estimé Ocon. "La voiture offre de bonnes sensations", a abondé Gasly, qui avait réalisé une superbe remontée à Bahreïn en terminant neuvième après être parti dernier sur la grille.

L'Allemand Nico Hulkenberg a également tiré son épingle du jeu en décrochant une inattendue huitième place au volant de sa Haas, tandis que les novices Nyck de Vries (AlphaTauri), Logan Sargeant (Williams) et Oscar Piastri (McLaren) ont terminé tout en bas de la feuille des temps, juste devant Valterri Bottas (Alfa Romeo).


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.