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Le Kurdistan d'Irak fixe ses élections régionales au 18 novembre
Des femmes distribuent de petits drapeaux du Kurdistan à des hommes rassemblés dans la capitale de la région autonome kurde du nord de l'Irak, Erbil, le 11 mars 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 26 mars 2023
AFP
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Le Kurdistan d'Irak fixe ses élections régionales au 18 novembre
La politique régionale du Kurdistan irakien, qui jouit d'une large autonomie, est dominée par les deux frères ennemis du PDK et de l'UPK
Dans le Parlement actuel, le PDK est le parti le plus important avec 45 sièges, suivi de l'UPK avec 21 sièges
Publié le Dimanche 26 mars 2023
AFP
ERBIL: La région autonome du Kurdistan d'Irak a annoncé dimanche que les élections au Parlement régional auraient lieu le 18 novembre, après un report d'un an de ce scrutin dû aux tensions entre les deux principaux partis kurdes.
Les élections pour renouveler les 111 sièges du Parlement auraient dû avoir lieu à l'automne 2022, mais les contentieux entre le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) avaient poussé l'Assemblée à proroger son mandat d'un an. Les deux partis s'affrontaient notamment sur le découpage des circonscriptions électorales.
Dimanche, Dilshad Chihab, porte-parole de la présidence du Kurdistan d'Irak, a annoncé en conférence de presse que "la date du 18 novembre a été fixée pour la tenue des élections" au Parlement régional, ajoutant qu'"aucun parti ne s'est opposé à cette date".
La politique régionale du Kurdistan irakien, qui jouit d'une large autonomie, est dominée par les deux frères ennemis du PDK et de l'UPK. Le PDK domine à Erbil, la capitale régionale, et ses membres sont à la tête de la présidence de région et du gouvernement régional kurde. Et depuis la chute de Saddam Hussein en 2003, tous les présidents irakiens sont issus de l'UPK.
Dans le Parlement actuel, le PDK est le parti le plus important avec 45 sièges, suivi de l'UPK avec 21 sièges.
L'Assemblée joue un rôle important, car elle accorde sa confiance au gouvernement et au Premier ministre. Elle vote aussi les lois régionales en vigueur dans ce territoire qui dispose de ses propres forces armées, les peshmergas.
Le Kurdistan d'Irak se présente comme une oasis de stabilité, mais militants et opposition y dénoncent, entre autres maux, la corruption omni-présente et des arrestations arbitraires.
En outre, les différends entre le PDK, que domine la famille Barzani, et l'UPK, dominé par les Talabani, au sujet notamment de l'allocation des ressources budgétaires, entravent la vie politique.
Au niveau national, le Kurdistan d'Irak et le gouvernement de Bagdad s'affrontent sur la part du budget fédéral allouée à Erbil, ainsi que sur la gestion des exportations de pétrole, dont regorge le Kurdistan.
Et la région n'échappe pas aux soubresauts géopolitiques. La Turquie voisine mène régulièrement des raids militaires contre les combattants kurdes turcs du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) implantés au Kurdistan d'Irak et qu'Ankara et ses alliés considèrent comme "terroristes".
Le riche patrimoine culturel du Soudan risque de subir des dommages irréparables (Photo fournie).
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Robert Bociaga
Publié le 06 juin 2023
Des archives d'une valeur inestimable ont déjà été ravagées par le feu et le pillage depuis le début du conflit, le 15 avril
Les experts craignent que des objets couvrant les six mille ans d'histoire du Soudan ne subissent le même sort que les antiquités syriennes
Publié le Mardi 06 juin 2023
Robert Bociaga
06 juin 2023
JUBA, Sud Soudan : Le riche patrimoine culturel du Soudan risque de subir des dommages irréparables en raison du conflit qui fait rage depuis plus d'un mois, les musées n'étant pas suffisamment protégés contre les pillards et les actes de vandalisme.
Les affrontements ont provoqué des souffrances et une misère généralisées, détruit les infrastructures et les biens, et déclenché une situation d'urgence humanitaire. Cependant, les deux factions en conflit, les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR), continuent d'ignorer les appels au dialogue lancés par la communauté internationale.
Dernier fait inquiétant en date, des combattants des FSR ont pris le contrôle du musée national du Soudan dans la capitale, Khartoum, vendredi. Bien qu'ils aient assuré qu'aucun mal n'avait été fait et que des mesures avaient été prises pour protéger les objets, y compris des momies anciennes, il n'y a aucun moyen de vérifier ces affirmations.
Le musée abrite une collection variée de statues, de poteries, de peintures murales anciennes et d'objets datant de l'âge de pierre ainsi que des périodes chrétienne et islamique.
Un crâne d'éléphant exposé au Musée national d'histoire du Soudan (Photo fournie).
Le conflit a d'abord éclaté à Khartoum, mais s'est rapidement étendu à d'autres provinces et villes, faisant de nombreuses victimes. De nombreux accords de cessez-le-feu ont été annoncés et rapidement rompus. Près d'un million de personnes ont été déplacées.
Alors que les diplomates s'efforcent de ramener les belligérants à la table des négociations et que les agences d'aide déploient des moyens pour venir en aide aux personnes dans le besoin, les sites patrimoniaux et les collections anciennes du Soudan ne sont guère protégés contre le vol et la destruction.
«Le musée national du Soudan est devenu un champ de bataille», a déclaré à Arab News Khaled Albaih, caricaturiste politique soudanais et militant des droits civiques.
De la fumée s'élève dans le sud de Khartoum le 29 mai 2023, alors que les combats se poursuivent entre deux généraux rivaux au Soudan (Photo, AFP).
L'emplacement du musée – à proximité du siège des FAS à Khartoum – le rendait à la fois vulnérable aux dommages accidentels et difficile pour les responsables de garder ses collections.
«Le danger est d'autant plus grand que toute personne se trouvant à proximité des locaux est exposé à un danger immédiat, comme l'a tragiquement montré la mort par balle d'un étudiant universitaire», a déclaré Albaih
«Vandalisme»
Fondé en 1971, le musée est le plus grand du Soudan. Il abrite une vaste collection d'objets nubiens datant de plusieurs milliers d'années. Il offre un compte rendu complet de l'histoire captivante du Soudan, du paléolithique au néolithique, en passant par la culture Kerma et la Makourie médiévale.
Outre le musée national, le musée du palais présidentiel, qui retrace l'histoire moderne du Soudan, le musée ethnographique, créé en 1956 pour célébrer la diversité ethnique du pays, et le musée d'histoire naturelle du Soudan sont également menacés.
Sara A. K. Said, directrice du musée d'histoire naturelle, a récemment attiré l'attention du monde entier, via Twitter, sur le fait que les «musées soudanais sont désormais dépourvus de gardiens pour les protéger du pillage et du vandalisme».
Elle s'est particulièrement inquiétée du bien-être des animaux vivants conservés dans les collections du musée, qui comprennent plusieurs espèces de reptiles, d'oiseaux, de mammifères, de serpents et de scorpions à des fins de recherche, et qui sont maintenant confrontés à la négligence et à la famine.
L'entrée des combattants des FAS dans le musée national du Soudan a eu lieu quelques jours seulement après qu'un bâtiment situé à Omdurman, au nord-ouest de Khartoum, et abritant des archives comprenant des documents inestimables sur le passé colonial du Soudan, a été ravagé par le feu et les pillards.
Abritant quelque 200 pyramides – presque deux fois plus qu'en Égypte – et le légendaire royaume de Kush, le Soudan est l'un des réservoirs les plus précieux de la culture et de la civilisation humaines.
Si la communauté internationale ne fait pas pression sur les parties belligérantes pour qu'elles garantissent la préservation des artefacts historiques, les experts craignent que le conflit non maîtrisé n'efface six mille ans d'histoire soudanaise, en écho aux destructions subies par la Syrie au cours de la dernière décennie.
La guerre civile et l'insurrection concomitante de Daech ont dévasté des sites du patrimoine antique dans toute la Syrie, notamment les ruines monumentales de Palmyre et une grande partie du centre historique d'Alep. De nombreux objets pillés par les militants se sont retrouvés sur le marché noir.
Un photographe tenant sa photo du Temple de Bel prise le 14 mars 2014 devant les vestiges du temple historique après sa destruction par le groupe Daech en septembre 2015 dans la ville antique syrienne de Palmyre (Photo, AFP).
Christopher A. Marinello, avocat renommé pour son travail inlassable de récupération d'œuvres d'art pillées, a déclaré à Arab News que «les pilleurs déterrent des objets pour les vendre rapidement afin de survivre, souvent à une fraction de leur valeur réelle».
«Ces objets sont acheminés vers des pays tels que la Libye et la Turquie avant d'atteindre l'Occident», a-t-il déclaré, ajoutant que ce commerce illicite pourrait exacerber les problèmes de sécurité, car le produit de ces ventes pourrait finir par financer le terrorisme international.
Les agences internationales ont mis en place plusieurs mécanismes destinés à prévenir la destruction du patrimoine en temps de guerre.
«Avant tout conflit, il est essentiel de procéder à la documentation et au catalogage des sites culturels, en veillant à ce que des registres appropriés soient tenus», a déclaré à Arab News Bastien Varoutsikos, directeur du développement stratégique à la Fondation Aliph, un réseau qui se consacre à la protection du patrimoine culturel dans les zones de conflit.
La Fondation Aliph participe activement à divers projets au Soudan depuis 2020, protégeant notamment le site de Méroé, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, contre la menace des crues du Nil et des activités humaines.
Des responsables de haut rang saoudiens et vénézuéliens ont assisté à la réunion (Photo, SPA).
Des responsables de haut rang saoudiens et vénézuéliens ont assisté à la réunion (Photo, SPA).
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Arab News
Publié le 06 juin 2023
La réunion a passé en revue le renforcement de la coopération dans tous les domaines
Les relations bilatérales ont été abordées
Publié le Mardi 06 juin 2023
Arab News
06 juin 2023
RIYAD: Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a reçu le président vénézuélien Nicolás Maduro à Djeddah, a rapporté tôt mardi l'Agence de presse saoudienne.
La réunion a passé en revue les relations bilatérales et le renforcement de la coopération dans tous les domaines, en plus de discuter des questions d'intérêt mutuel.
De hauts responsables saoudiens et vénézuéliens y ont assisté.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Jassem Alboudaiwi rencontre le président tunisien, Kais Saied, à Tunis (Photo fournie).
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Publié le 06 juin 2023
Ils ont discuté des moyens de renforcer les relations entre le CCG et la Tunisie et d'intensifier la coopération sur des questions d'intérêt commun
Alboudaiwi a indiqué qu’un protocole d’accord avait été signé entre le CCG et le ministère tunisien des Affaires étrangères
Publié le Mardi 06 juin 2023
Arab News
06 juin 2023
TUNIS: Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassem Alboudaiwi, a rencontré lundi le président tunisien, Kais Saied, au palais présidentiel de Carthage à Tunis.
Lors de la réunion, ils ont discuté des moyens de renforcer les relations entre le CCG et la Tunisie et d’intensifier la coopération sur les questions d’intérêt commun.
Alboudaiwi a indiqué qu’un protocole d’accord avait été signé entre le CCG et le ministère tunisien des Affaires étrangères, définissant les cadres de coopération et les domaines de collaboration.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com