La Grenade, explosion littéraire

Hella Feki (Olivier Roller)
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Samir (Olivier Roller)
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Cheb Sun (Olivier Roller)
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Publié le Lundi 27 juillet 2020

La Grenade, explosion littéraire

  • Cette collection promet une sélection renversante de premiers romans issus de France et du monde francophone
  • « La Grenade est une aventure, le pari d’un amoureux des livres, des mots, de la langue »

PARIS : Nouveau label littéraire lancé par Les Éditions JC Lattès, La Grenade mise notamment sur trois auteurs d’origine arabe pour se faire une place dans les librairies. Faire lire et entendre des nouvelles voix explosives et exotiques, débordantes d’énergie et de souffle… Tel est l’objectif de La Grenade, un nouveau label littéraire lancé en mars dernier par la maison d’édition parisienne JC Lattès. Née sous l’impulsion de l’auteur et éditeur Mahir Guven, cette collection promet une sélection renversante de premiers romans issus de France et du monde francophone. « La Grenade est une aventure, le pari d’un amoureux des livres, des mots, de la langue, persuadé qu’il existe des auteurs qui s’ignorent, qui vont apporter un vent de fraîcheur au paysage littéraire et nous donner envie de lire encore et encore », confie Mahir Guven.

Un opéra urbain

Bien décidé à aider ces écrivains de l’ombre à dégoupiller, Mahir a tout d’abord misé sur Marc Cheb Sun pour ouvrir le bal, peu avant le confinement, avec un opéra urbain en plein cœur du XVIIIe arrondissement de Paris intitulé Et je veux le monde. Une plongée dans notre époque, à mi-chemin entre un roman d’apprentissage et un thriller politique.

« Marc et moi, c’est l’histoire d’une rencontre lors d’une conférence ennuyeuse à mourir, raconte Mahir. J’ai découvert qu’il écrivait, je l’ai entendu lire son texte dans un café lors de l’événement Pitch Me. Aujourd’hui, je me réjouis de publier son premier roman. Marc a été journaliste, fondateur du magazine Respect, du mook D’ailleurs et d’Ici. Créateur de performances théâtrales, il monte sur les planches de temps à autre, anime des ateliers d’écriture pour les jeunes, c’est un amoureux de l’égalité, du respect, et il mène un combat de longue haleine contre le racisme. »

Une pure fiction

En avril dernier, c’était au tour de Samir avec son roman court Saccharoses d’envoyer du style. Une pure fiction qui raconte la vie de trois hommes en quête d’idéal, chahutés par les fantasmes et les désillusions. « C’est par hasard, lors d’une émission de radio, qu’un journaliste m’a recommandé un texte auto-édité qui correspondait à la moitié de Saccharoses, poursuit Mahir. J’ai été soufflé. Curieux, j’ai contacté Samir, et j’ai rencontré un jeune homme aux cheveux argentés arrivant au rendez-vous sur un monocycle électrique. Samir est un touche-à-tout, un passionné de littérature et de poésie qui écrit sur son smartphone. Il a grandi dans la banlieue lyonnaise, s’est exilé à New-York puis à Londres, avant de rentrer à Paris pour créer non pas une mais deux start-up. »

Révolution de jasmin

Autre voix sucrée ? Celle d’Hella Feki et son Noces de jasmin qui aura l’honneur de représenter La Grenade pour sa première rentrée littéraire en septembre. Ici, l’auteure nous plonge au cœur de la révolution de Jasmin et ces trois semaines qui ont bouleversé le destin de la Tunisie. « Mon amitié avec Hella est née au cours d’un footing dans les collines et les rizières de Tananarive, où j’intervenais dans le cadre d’ateliers d’écriture, commente Mahir. À bout de souffle, elle me racontait ses histoires, son métier de professeur de français, sa jeunesse à Tunis, sa vie à Dakar, sa passion pour la pédagogie, la plongée, la danse africaine, et son envie d’écrire un roman. Six mois après, j’ai reçu son manuscrit qui m’a explosé au visage. »

Conquis par la sincérité de ces récits, Mahir Guven, qui conserve bien d’autres ouvrages épatants dans sa besace, ne compte pas s’arrêter là. Malgré les difficultés économiques du secteur de l’édition liées à la crise sanitaire, cet amoureux des mots espère bien réussir son pari. Celui de faire émerger une littérature en mouvement qui ose vivre avec son temps.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com