Une statue olmèque du «monstre de la Terre» restituée au Mexique par les Etats-Unis

Photo de la statue olmèque « Monstre de la Terre » tirée du compte Twitter de Marcelo Ebrard C., secrétaire des Relations extérieures du Mexique, @m_ebrard
Photo de la statue olmèque « Monstre de la Terre » tirée du compte Twitter de Marcelo Ebrard C., secrétaire des Relations extérieures du Mexique, @m_ebrard
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Publié le Dimanche 02 avril 2023

Une statue olmèque du «monstre de la Terre» restituée au Mexique par les Etats-Unis

  • La statue minutieusement sculptée pèse plus d'une tonne et mesure près de 1,8 mètre de haut pour 1,5 mètre de large
  • Connue sous le nom de Monument 9 de Chalcatzingo et découverte dans l'état mexicain de Morelos (centre), la pièce en bas-relief représenterait un «monstre de la Terre», une créature qui apparaît souvent dans l'iconographie olmèque

MEXICO : Les Etats-Unis ont restitué au Mexique une statue géante en pierre, connue sous le nom de «monstre de la Terre», datant de la civilisation pré-chrétienne olmèque, ont annoncé les autorités mexicaines.

La statue minutieusement sculptée pèse plus d'une tonne et mesure près de 1,8 mètre de haut pour 1,5 mètre de large, a indiqué l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) dans un communiqué.

«Notre consul Jorge Islas à New York me confirme que la pièce olmèque la plus recherchée du Mexique a été récupérée et qu'elle est sur le point de rentrer chez elle, d'où elle n'aurait jamais dû sortir», a tweeté le ministre des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard.

Dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement mexicain pour sauver le patrimoine historique sorti du pays, près de 10.000 biens ont été récupérés depuis 2018, ont indiqué les autorités.

La civilisation olmèque a précédé celles des Mayas et des Aztèques, et ses artisans étaient connus pour sculpter des têtes de pierre colossales, des statues et des dalles verticales.

L'institut a estimé que la statue avait été créée entre 800 et 400 av. J.-C.

Connue sous le nom de Monument 9 de Chalcatzingo et découverte dans l'état mexicain de Morelos (centre), la pièce en bas-relief représenterait un «monstre de la Terre», une créature qui apparaît souvent dans l'iconographie olmèque, selon l'INAH.

La mâchoire ouverte de la pièce symbolise l'accès au monde souterrain et «sur sa bouche est projetée une séquence de trois bandes concentriques, représentant l'accès cruciforme à une caverne», a ajouté l'institut.

Bien que l'on ne sache pas quand et comment elle a été illégalement prise à Chalcatzingo, «il est établi qu'elle a été dévoilée au public en 1968, par l'archéologue David Grove, dans la revue American Antiquity.

A partir de là, on estime qu'au début de la seconde moitié du XXe siècle, elle se trouvait déjà aux Etats-Unis», indique le communiqué. Les autorités new-yorkaises ont retrouvé la sculpture, mais le document ne précise pas où.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com