Comment l'histoire du Prophète a consolidé la foi de Marie-Laure

La mosquée de Médine en Arabie saoudite (Photo, Fournie).
La mosquée de Médine en Arabie saoudite (Photo, Fournie).
Short Url
Publié le Lundi 03 avril 2023

Comment l'histoire du Prophète a consolidé la foi de Marie-Laure

  • «C’est son histoire à lui qui a fait pénétrer réellement l’Imane dans mon cœur»
  • Ses parents ont remarqué que leur mariage est solide et que leurs enfants sont épanouis et que Mazen est un mari aimant, attentionné, ils ont fini peu par accepter leur union

RIYAD: Marie-Laure a rencontré son époux à la fin de ses études. Durant l’été, elle travaillait dans le standard d’un hôpital les dimanches et les jours fériés et Mazen était interne et comme il n’avait pas encore de famille en France, il assurait lui aussi toutes les gardes. «Parfois, il venait me voir au standard, nous parlions de tout et de rien et c’est ainsi que notre relation a vu le jour il y a de cela 38 ans», raconte-t-elle. 

Marie-Laure est née et a grandi dans une famille chrétienne, pratiquante. La religion faisait et fait encore partie de sa vie et elle n’a aucun doute quant à l’existence de Dieu.

Bien avant de rencontrer Mazen, elle avait entendu parler de l’islam, mais en tant que religion exclusivement destinée seulement aux arabes et avec une connotation péjorative.

Durant les deux premières années, elle observait son mari pratiquer sa religion et commençait à poser des questions, à s’intéresser de plus en plus à l’islam et l’image négative qu’on lui avait en donné disparaissait peu à peu. 

Deux ans après son mariage, Marie-Laure est venue en Arabie Saoudite. Elle s’est convertie à Buraydah. Marie a avoué avec beaucoup d’émotion au micro d’Arab News : « Avant de me convertir, j’étais convaincue au fond de moi-même que ce serait la religion de mes enfants et leur arrivée a accéléré le processus car il me semblait à ce moment que j’avais un devoir envers eux, un devoir qui dépassait même mes aspirations personnelles. Et depuis ce jour, je n’ai cessé d’apprendre l’arabe, la lecture du Coran et à connaitre l’histoire de notre bien-aimé Prophète, que la paix et le salut soient sur lui. C’est son histoire à lui qui a fait pénétrer réellement l’Iman dans mon cœur. »

Marie-Laure n’a pas avoué à sa famille qu’elle s’était convertie car ils étaient déjà contre le fait qu’elle se marie avec un homme d’origine arabe et de surcroît musulman et comme elle leur avait fait beaucoup de peine lors de son mariage, elle ne voulait pas en rajouter. 

En vérité, ses parents et sa famille s’en doutaient depuis plusieurs années, mais voyant que leur mariage était solide et leurs enfants épanouis, Mazen étant un mari aimant et attentionné, ils ont fini peu par accepter leur union.  

«Ma conversion a été pour ma belle-famille une source de joie et de soulagement. J’ai toujours eu avec eux de très bonnes relations même si au début, eux aussi, ils étaient réticents vis-à-vis de notre mariage. C’est compréhensible, il fallait leur laisser du temps pour s’adapter. Ce sont tout de même deux civilisations totalement différentes. Mais Al hamdoulilah Allah m’a donné la force de m’adapter moi aussi. Je pense que l’islam nous a aidés à nous comprendre et à nous aimer et à nous respecter», avoue-t-elle joyeusement.     

Pour Marie-Laure, le jeûne a été le devoir le plus dur à accomplir. Au début, elle n’arrivait pas à en saisir le sens parce que ce n’était dans ses habitudes, et elle trouvait que le rythme de vie en Arabie changeait complètement pendant le ramadan. Il lui arrive encore d'avoir du mal à s'acclimater à la vie nocturne durant cette période.

Pour la petite famille de Marie-Laure ainsi que sa belle-famille, pour être en harmonie avec les bienfaits du jeûne et surtout la spiritualité qui s’en dégage du mois de ramadan, ils s’invitent mutuellement au moins deux fois pour l’iftar car Marie-Laure comprend parfaitement l’importance de rompre le jeûne en famille. Elle souhaite également consacrer son temps à la prière et à la lecture du Coran. « Pour moi le ramadan est un cadeau d’Allah, il nous donne l’occasion chaque jour de se rapprocher de lui de plus en plus pour qu’il puisse nous pardonner nos égarements. Nous sommes des êtres humains et aucun de nous n’est à l’abri de l’erreur. Moi, j’attends le ramadan avec impatience. »            

Dans un premier temps, Marie-Laure avait, elle aussi, besoin de s’adapter. Les débuts étaient difficiles, tout était nouveau pour elle, le pays, les habitudes, les traditions...

«Allah a toujours mis sur mon chemin des gens formidables qui m’ont aidée dans mon cheminement. J’avais aussi mes enfants, mes cours d’arabe, la lecture du Coran. Mes journées étaient remplies. Nous voyagions souvent car au début, j’avais ce besoin de retourner en France au moins deux fois par an et ce besoin d’y retourner s’estompait peu à peu au fil des années, les enfants partaient à l’école, j’ai repris le travail. J’avais des relations avec la communauté musulmane et j’ai fini par me sentir chez moi en Arabie mais étrangère en France», conclut-elle.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com