L'édit de Nantes dans une exposition sur les guerres de religion à Paris

Photographie prise le 18 septembre 2004 au ministère de la Culture à Paris, lors des 21e Journées du Patrimoine, du célèbre "Edit pour la pacification des troubles religieux", connu sous le nom d'Edit de Nantes. Signé en 1598 par le roi Henri IV, cet Edit fondamental fermant la période des Guerres de religion entre catholiques et protestants, quitte pour la première fois le musée de l'Histoire de France du Centre historique des Archives nationales. (Photo, AFP)
Photographie prise le 18 septembre 2004 au ministère de la Culture à Paris, lors des 21e Journées du Patrimoine, du célèbre "Edit pour la pacification des troubles religieux", connu sous le nom d'Edit de Nantes. Signé en 1598 par le roi Henri IV, cet Edit fondamental fermant la période des Guerres de religion entre catholiques et protestants, quitte pour la première fois le musée de l'Histoire de France du Centre historique des Archives nationales. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 05 avril 2023

L'édit de Nantes dans une exposition sur les guerres de religion à Paris

  • L'original de cet édit, qui consacre la coexistence entre catholiques et protestants et doit mettre fin en 1598 à des conflits violents, est prêté par les Archives nationales
  • Ce document «a rarement été exposé», souligne le conservateur. Il ne l'avait été pour la première fois qu'en 2004

PARIS: L'un des documents les plus célèbres de l'Histoire de France, l'édit de Nantes, est visible pour le grand public dans une exposition sur les guerres de religion qui ouvre mercredi au musée de l'Armée à Paris.

"La Haine des clans" est le titre de cette exposition, à visiter aux Invalides jusqu'au 30 juillet.

Elle traite, comme le dit l'un de ses commissaires, Olivier Renaudeau, d'une période "extrêmement complexe sur le plan politique" et qui a "bouleversé la société française", de 1559 à 1610.

L'original de cet édit, qui consacre la coexistence entre catholiques et protestants et doit mettre fin en 1598 à des conflits violents, est prêté par les Archives nationales.

Ce document "a rarement été exposé", souligne le conservateur. Il ne l'avait été pour la première fois qu'en 2004.

L'édit de Nantes arrive au terme de conflits violents qui ont épuisé le pays, avec pas moins de huit phases de guerre entre catholiques et protestants.

"Henry par la grace de dieu Roy de France et de Navarre", lit-on sur la première ligne, au sujet du souverain Henri IV.

"La Haine des clans" met en scène les rivalités entre des familles des deux confessions, qui luttent non seulement pour leur foi mais surtout pour leur influence politique: Valois, Guise, Coligny, Montmorency, Bourbon.

L'événement de ces guerres de religion resté gravé dans la mémoire collective est le massacre de la Saint-Barthélémy, déclenché à Paris le 24 août 1572. Y est consacrée une salle, tapissée d'une reproduction d'un tableau connu mettant en scène ces violences, par le protestant François Dubois.

Un exemplaire de 1619 de la volumineuse "Histoire des martyrs", qui recense les victimes, donne une idée de l'ampleur des tueries. Elles feront 10 000 morts dans toute la France.

Des armures portées par les protagonistes de ces guerres, des tableaux et tapisseries, des documents que l'on appellerait aujourd'hui de propagande sont également à voir tout au long du parcours.

Mais aussi des reliques des débuts de la colonisation française à la même époque, comme une étonnante massue rapportée du Brésil, où s'établit "une colonie mixte, en baie de Rio, entre catholiques et protestants", détaille Christine Duvauchelle, autre commissaire de l'exposition.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.