Une étude scientifique résout le mystère des mustatils magiques d'AlUla

Les preuves actuelles montrent que les mustatils ont été utilisées entre 5300 et 4900 av. J.-C. (SPA).
Les preuves actuelles montrent que les mustatils ont été utilisées entre 5300 et 4900 av. J.-C. (SPA).
Les preuves actuelles montrent que les mustatils ont été utilisées entre 5300 et 4900 av. J.-C. (SPA).
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Les preuves actuelles montrent que les mustatils ont été utilisées entre 5300 et 4900 av. J.-C. (SPA).
Les preuves actuelles montrent que les mustatils ont été utilisées entre 5300 et 4900 av. J.-C. (SPA).
Les preuves actuelles montrent que les mustatils ont été utilisées entre 5300 et 4900 av. J.-C. (SPA).
Les preuves actuelles montrent que les mustatils ont été utilisées entre 5300 et 4900 av. J.-C. (SPA).
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Publié le Vendredi 07 avril 2023

Une étude scientifique résout le mystère des mustatils magiques d'AlUla

  • «Entre 2019 et 2020, des fouilles réalisées à AlUla ont révélé une structure en grès de 140 mètres de long et de 20 mètres de large»
  • La taille gigantesque et la complexité des structures suggèrent que leur construction a été le fruit d'une collaboration entre de nombreux groupes

RIYAD: Une étude scientifique révèle qu'un ensemble d'anciennes structures en grès d’AlUla ont très probablement été construites par des bergers et des chasseurs pour y faire des lieux de rituels et de sacrifices, peut-être en réponse au changement climatique.

Ces nouvelles recherches ont été menées par l'université d'Australie occidentale en collaboration avec une équipe de la commission royale pour AlUla et publiées par Plos One Magazine, une revue gratuite spécialisée.

Les premières structures, connues sous le nom de «mustatils»(«rectangles») et mesurant 95 mètres de long, ont été découvertes lors d'une étude archéologique du nord-ouest du Royaume en 1970.

Dans les décennies qui ont suivi, des structures similaires ont été découvertes dans l’ensemble du pays, mais elles n'ont été fouillées qu'en 2018. Depuis, elles font l'objet de recherches continues de la part de la Commission royale pour AlUla.

La dernière étude a montré que toutes les structures suivaient le même plan architectural, avec des murs longs et épais qui se rejoignaient pour créer jusqu'à quatre cours. Les mustatils étaient accessibles par une entrée étroite située à la base de la structure, la chambre rituelle principale se trouvant à l'extrémité.

«Entre 2019 et 2020, des fouilles réalisées à AlUla ont révélé une structure en grès de 140 mètres de long et de 20 mètres de large dont la tête comportait une chambre semi-creuse qui contenait trois grandes pierres verticales décrites comme “le trône” ou des pierres sacrées», précisent les chercheurs.

« Ces pierres étaient entourées de cornes de bovins, de chèvres et de cerfs bien conservées. Seules ont été découvertes les parties supérieures des animaux telles que les dents, les crânes et les cornes, la plupart d'entre eux étant des mâles âgés de 2 à 12 ans.»

Au cours des cinq dernières années, les archéologues ont découvert plus de 1 600 de ces grandes structures en pierre réparties dans le nord-ouest du Royaume. Elles remontent à plus de sept mille ans, à la fin de la période néolithique.

La dernière étude suggère que les mustatils ont été utilisés entre 5300 et 4900 av. J.-C., époque à laquelle la péninsule Arabique était recouverte de verdure et sujette à de nombreuses précipitations.

L'étude a également révélé la découverte d'une petite structure, près d'un mustatil, qui renfermait les restes d'une jambe humaine, de cinq vertèbres et d'os longs. Des tissus mous étaient présents au moment où ils ont été enterrés. On pense que la personne était âgée de 30 à 40 ans au moment de sa mort.

Des restes humains similaires ont été découverts sur d'autres sites mustatils, mais les chercheurs ne savent pas encore si les personnes ont été enterrées sur place ou si elles participaient à un rituel.

La taille gigantesque et la complexité des structures suggèrent toutefois que leur construction a été le fruit d'une collaboration entre de nombreux groupes. Il pourrait s'agir d'une forme de lien social et l'omniprésence des mustatils indique qu'ils avaient probablement une signification religieuse.

Les chercheurs ont également noté que les structures semblaient pointer vers des zones qui contenaient de l'eau, ce qui suggère qu'elles ont pu être construites à une époque où le climat de la région changeait et devenait plus aride.

Elles ont peut-être été conçues comme des lieux où l'on pouvait faire des offrandes aux dieux pour qu'ils apportent la pluie et préservent la fertilité de la terre.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com