Le musicien algérien Eljoee rappelle que la musique «n'était pas destinée à être commercialisée»

Le musicien et producteur algérien Eljoee compare la production musicale à la réalisation d'un film; il cherche la bonne combinaison d'éléments pour composer le morceau parfait. (Fourni)
Le musicien et producteur algérien Eljoee compare la production musicale à la réalisation d'un film; il cherche la bonne combinaison d'éléments pour composer le morceau parfait. (Fourni)
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Publié le Vendredi 07 avril 2023

Le musicien algérien Eljoee rappelle que la musique «n'était pas destinée à être commercialisée»

  • Dans un pays où les arts ne sont pas considérés comme une «vraie» profession, le jeune artiste doit aller à l'encontre de la volonté de son père
  • «Aujourd'hui, je reçois des tonnes d'e-mails et d'appels et la première chose qu'ils me disent, c'est: “Je veux une chanson virale”», confie-t-il

DUBAΪ: Le musicien et producteur algérien Eljoee (de son vrai nom Billel Mehsen), qui réside en France, semble être né pour jouer de la guitare. Lorsqu'il était à l'école, son professeur de musique l'a surnommé «Joe» en référence à Joe King, le guitariste du groupe de rock américain The Fray. Il a ajouté une touche arabe en faisant précéder son sobriquet de «el» pour créer sa propre version du terme arabe «eljaw», qui signifie «humeur» ou «sentiment dans l'air».           

Il grandit à Blida, en Algérie. Très tôt, il se passionne pour la musique grâce à la collection de son père, qui comprend des artistes tels que Bob Marley, Ray Charles et ABBA. Mais le seul membre de la famille qui possède un instrument – une guitare – est son oncle, et le futur Eljoee n'a pas le droit d’y toucher. Il a donc dû faire preuve d'inventivité. 

«J'ai commencé à apprendre à jouer de la guitare sans guitare», raconte Eljoee à Arab News. «Je ne pouvais pas acheter de guitare, parce que je viens d'une famille modeste. J'avais un morceau de bois sur lequel j'ai dessiné les cordes d'une guitare et j'ai commencé à m'entraîner avec mes mains. Je regardais des tutoriels sur YouTube. J'ai passé un an à pratiquer la guitare sans guitare.»

Eljoee finit par mettre la main sur une vraie guitare chez un ami. Lorsqu'il devient membre d'un club de jeunes – soutenu par le gouvernement – équipé d'instruments de musique, il peut enfin en jouer régulièrement. Il abandonne l'école et rejoint un groupe appelé «Bara3im Thugs». Il est déterminé à faire carrière dans la musique. Mais dans un pays où les arts ne sont pas considérés comme une «vraie» profession, il doit aller à l'encontre de la volonté de son père. 

«Il pensait que j'étais trop jeune et que je ne continuerais pas mes études. Il avait raison… Il a même cassé une de mes guitares», raconte Eljoee en riant. «C'était un peu fort, mais je ne regrette pas ce qui m'est arrivé. Cela a un sens.»

Pour prendre un nouveau départ, Eljoee déménage dans la ville côtière de Marseille, en France, où il installe son studio. Proche de l'Afrique du Nord, Marseille est un lieu où la musique raï algérienne a historiquement prospéré grâce à ses communautés maghrébines. «Je me sens comme en Algérie: la mer, le soleil, les gens», confie-t-il. «Je suis chez moi, mais loin de chez moi.»

Eljoee compare la production musicale à la réalisation d'un film; il cherche la bonne combinaison d'éléments pour composer le morceau parfait. Il agit comme un «lien entre l'artiste et l'art», explique-t-il. Eljoee avoue qu'il n'a pas écouté de nouvelle musique au cours des deux dernières années, car il craint qu'elle n'influence la sienne. Il préfère écouter de vieux airs, de la musique ethnique et Coldplay. Selon lui, la nature de l'industrie musicale a changé: alors que la musique était autrefois une affaire d'art, elle est aujourd'hui une histoire de viralité. 

«La musique provenait d'artistes qui vivaient l'histoire de la musique. Elle était émotionnelle. Elle n'était pas destinée à être commercialisée», explique-t-il. «Aujourd'hui, je reçois des tonnes d'e-mails et d'appels et la première chose qu'ils me disent, c'est: “Je veux une chanson virale.” Je ne suis pas un algorithme. Je suis juste un homme qui joue d'un instrument et fait des arrangements. Je ne sais pas comment créer une chanson virale. Peut-être que les chansons deviennent virales parce qu'elles sont pures.»

Lors de la pandémie de Covid-19, Eljoee vit sa phase la plus expérimentale, remixant des chansons de légendes de la musique nord-africaine telles que celles de Cheikha Rimitti, Cheb Khaled et Cheb Hasni. Il collabore également avec la jeune génération d'artistes arabes, notamment avec le chanteur libanais Bashaar al-Jawad dans We Dance (Bailamos), un tube entraînant sur le thème de l'amour, chanté en dialecte algérien.

Son titre le plus populaire est Hiya Hiya, une reprise de Haja el-Hamdaouia, l’une des chansons de l'icône marocaine de l'aïta («appel» ou «pleurs»). Elle raconte l'histoire d'une femme qui parle d'elle-même, face à la mer, dans la crainte qu'un homme – son fils ou son amant – ne la quitte. 

Eljoee a ralenti le tempo, ajoutant un rythme électronique doux. Il est resté fidèle à la version originale de la chanson en ajoutant des percussions maghrébines, ainsi que de nouvelles voix grâce à la chanteuse marocaine Chaama, qu'il a découverte en ligne. L'intégration des sonorités de la chanteuse dans la chanson a été un moment magique, raconte-t-il. «Il était environ 3 heures du matin et j'ai travaillé dessus pendant sept heures. Nous sentions que ça allait être bon.» La chanson a fait un tabac, avec plus de 87 millions de vues sur YouTube, devenant ainsi… un succès viral.

Eljoee a 28 ans, mais il pense que son histoire ne fait que commencer. «J’ai vécu beaucoup de traumatismes dans ma vie. La musique sera toujours le seul moyen d'exprimer mes sentiments», confie-t-il. «La musique est mon refuge, mon thérapeute.»

 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
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  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.