Star Wars et Rey vont faire leur retour sur grand écran

Des Stormtroopers font une apparition sur le tapis rouge de la première européenne du film «Star Wars: L'Ascension de Skywalker», à Londres, le 18 décembre 2019 (Photo, AFP).
Des Stormtroopers font une apparition sur le tapis rouge de la première européenne du film «Star Wars: L'Ascension de Skywalker», à Londres, le 18 décembre 2019 (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 12 janvier 2024

Star Wars et Rey vont faire leur retour sur grand écran

  • Chacun de ces films a été confié à des réalisateurs différents et se déroulera à une période distincte, a précisé vendredi Kathleen Kennedy, la présidente de Lucasfilm
  • L'un d'entre eux se situera ainsi 15 ans après l'ultime épisode de la dernière trilogie («L'Ascension de Skywalker») et sera porté par Daisy Ridley

STAR WARS: Après plusieurs séries tirées de l'univers Star Wars pour sa plateforme de streaming, Disney promet trois nouveaux films ancrés dans une galaxie lointaine, rappelant au passage Rey, l'héroïne de la dernière trilogie achevée en 2019.

Chacun de ces films a été confié à des réalisateurs différents et se déroulera à une période distincte, a précisé vendredi Kathleen Kennedy, la présidente de Lucasfilm, le studio racheté par Disney en 2012, lors d'une convention à Londres, la "Star Wars Celebration".

L'un d'entre eux se situera ainsi 15 ans après l'ultime épisode de la dernière trilogie ("L'Ascension de Skywalker") et sera porté par Daisy Ridley, l'actrice britannique reprenant le rôle de Rey pour reconstruire l'ordre des Jedi.

Sa réalisatrice, Sharmeen Obaid-Chinoy ("Miss Marvel"), oscarisée à deux reprises pour des documentaires (catégorie court) dénonçant les violences contre les femmes, deviendra la première femme aux commandes d'un film de la mythique franchise, depuis sa création par George Lucas en 1977.

Ce statut devait revenir à la réalisatrice de "Wonder Woman 1984", Patty Jenkins, mais son film "Rogue Squadron", annoncé en 2020 pour 2023 par Disney, semble avoir été mis au placard, comme l'annonçait le magazine Variety en mars.

Sur scène, Sharmeen Obaid-Chinoy s'est réjouie de pouvoir s'immerger dans une "école de Jedis", elle qui a passé "une bonne partie de (sa) vie à rencontrer de vrais héros qui triomphent de régimes répressifs et surmontent des obstacles extraordinaires. C'est le coeur de Star Wars", a estimé la réalisatrice d'origine pakistanaise.

Déjà aux manettes du cinquième opus d'Indiana Jones, attendu en salles fin juin, le réalisateur James Mangold retracera quant à lui l'apparition des Jedis, 25 000 ans avant les premières intrigues de la saga déjà portées à l'écran.

Enfin, Dave Filoni ("The Mandalorian", "Ahsoka"), un habitué de la lucrative franchise, "orchestrera l'escalade de la guerre entre les restes de l'Empire et la Nouvelle République débutante", selon Kathleen Kennedy, qui promet "bien d'autres" annonces "dans les prochains mois".

Celles de vendredi ont en tout cas été accueillies par les cris de joie des quelque 5 000 fans, privés de film tiré de leur saga favorite en salles depuis 2019, même s'ils devront attendre au mieux 2025.

«Ahsoka» en août

Disney avait acheté Lucasfilm et sa franchise pour 4 milliards de dollars en 2012 et avait immédiatement démarré la production d'une nouvelle trilogie et des films dérivés "Solo" et "Rogue One", avant de freiner ses ambitions pour le grand écran.

La décision du géant du divertissement de se tourner davantage vers les séries télévisées était notamment liée à une diminution des revenus issus des cinémas, à des critiques plutôt moyennes pour les derniers longs métrages et, surtout, au lancement fin 2019 de son offre de streaming, Disney+.

Mais là aussi, Disney, en quête de rentabilité pour sa plateforme, pourrait ralentir la cadence. Disney+ compte près de 162 millions d'abonnés dans le monde, après en avoir perdu 2,4 millions pendant les trois derniers mois de 2022, une première depuis son lancement en 2019.

Si aucune nouvelle série n'a été annoncée vendredi, les fans ont toutefois pu découvrir les premières images des nombreuses productions attendues prochainement. L'actrice Rosario Dawson est notamment venue présenter "Ahsoka", annoncée pour le mois d'août et spin-off de la série à succès "The Mandalorian".

De même, Jude Law a donné un aperçu alléchant de "Skeleton Crew", également prévu cette année, où il interprète un Jedi entraînant quatre enfants égarés dans une étrange et dangereuse galaxie.

Egalement au programme, "The Acolyte", enquête spatiale au casting très féminin, développée par la créatrice de "Poupée russe" (Netflix), Leslye Headland, ou encore la saison 2 de l'acclamée "Andor".

Dans un tout autre registre, les fans ont par ailleurs eu droit à un extrait d'"Indiana Jones et le Cadran de la destinée", en présence de Phoebe Waller-Bridge et Mads Mikkelsen, avant sa projection au festival de Cannes.

La 15e édition de la "Star Wars Celebration" doit accueillir 60 000 visiteurs à Londres jusqu'à lundi. C'est la première fois qu'elle est organisée en Europe depuis 2016.


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.