Sonny Vaccaro, héros du film «Air», a persuadé Nike de croire en Michael Jordan

Le partenariat entre Nike et Michael Jordan s'est transformé en un véritable empire, avec un chiffre d'affaires de 5,1 milliards de dollars l'année dernière pour la seule marque Jordan de la société basée à Beaverton, dans l'Oregon. (AFP file)
Le partenariat entre Nike et Michael Jordan s'est transformé en un véritable empire, avec un chiffre d'affaires de 5,1 milliards de dollars l'année dernière pour la seule marque Jordan de la société basée à Beaverton, dans l'Oregon. (AFP file)
Sur cette photo prise le 14 juin 2015, des personnes tendent des ballons de basket pour recevoir un autographe de l'ancien basketteur américain Michael Jordan au Palais des sports de la Haie à Paris. (AFP)
Sur cette photo prise le 14 juin 2015, des personnes tendent des ballons de basket pour recevoir un autographe de l'ancien basketteur américain Michael Jordan au Palais des sports de la Haie à Paris. (AFP)
Michael Jordan en train de jouer à l'époque où il jouait avec les Chicago Bulls. (AFP file)
Michael Jordan en train de jouer à l'époque où il jouait avec les Chicago Bulls. (AFP file)
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Publié le Dimanche 09 avril 2023

Sonny Vaccaro, héros du film «Air», a persuadé Nike de croire en Michael Jordan

  • L'arrivée de Michael Jordan chez Nike a transformé l'industrie du sport, entrée dans l'univers du marketing et de la consommation de masse, avec des milliards à la clef
  • «Air», le cinquième film de Ben Affleck en tant que réalisateur, ne sera pas diffusé en salles en France mais mis en ligne directement sur Amazon Prime, à une date que la plateforme n'a pas encore annoncée

NEW YORK : Choisi par Ben Affleck comme héros de son nouveau film "Air", sorti cette semaine aux Etats-Unis, Sonny Vaccaro est l'homme qui a convaincu Michael Jordan de signer chez Nike, un partenariat révolutionnaire pour l'industrie du sport, après avoir décelé chez le basketteur "ce que personne n'avait vu": le compétiteur ultime.

En 1984, lors d'une réunion au siège de l'équipementier sportif, à Beaverton (Oregon), ce personnage hors norme propose soudainement de consacrer à un seul individu, Jordan, toute l'enveloppe que Nike réservait à recruter des futurs joueurs de la NBA.

"Air", le cinquième film de Ben Affleck en tant que réalisateur, retrace le parcours chaotique pour donner vie à ce fantasme, signer Michael Jordan, jeune potentiel à peine sorti d'université qui n'a d'yeux que pour les concurrents de Nike, Converse et Adidas.

Près de 40 ans plus tard, l'association est devenue un empire, qui a enregistré 5,1 milliards de dollars de chiffre d'affaires l'an dernier grâce à la seule Jordan Brand, la marque créée autour de "MJ".

"J'ai vu (en Jordan) quelque chose que, peut-être, personne n'avait vu, et j'ai parié mon boulot" là-dessus, raconte Sonny Vaccaro, aujourd'hui âgé de 83 ans, dont la place chez Nike était, à l'époque, menacée.

"Michael avait quelque chose de différent", explique-t-il, "l'instinct du tueur. (...) Même après la fin du match, il était tout le temps en compétition. Et je ne connais pas d'autre joueur qui l'ait montré de cette façon."

"Le seul que je pourrais rapprocher de ça, c'est Kobe Bryant", ajoute cet homme aux multiples facettes, à la fois entrepreneur, commercial et dénicheur de talent. "Kobe avait le même instinct, les mêmes tripes, le côté: rien à faire, je veux être le meilleur."

En 1996, Sonny Vaccaro, inteprêté par Matt Damon dans "Air", parviendra à faire signer Kobe Bryant chez Adidas, son employeur de l'époque, et il passera près de recruter également LeBron James pour la marque à trois bandes, en 2003.

Sorti dans plus de 60 pays cette semaine, le film "Air" ne sera pas diffusé en salles en France mais mis en ligne directement sur Amazon Prime, à une date que la plateforme n'a pas encore annoncée.

«Ouvert la voie»

L'arrivée de Michael Jordan chez Nike a transformé l'industrie du sport, entrée dans l'univers du marketing et de la consommation de masse, avec des milliards à la clef.

"Ça a ouvert la voie aux marques qui ont commencé à miser gros sur des athlètes plus que sur des équipes", analyse Thilo Kunkel, professeur à l'université Temple.

Avant "MJ", les tennismen Stan Smith et Ivan Lendl, ainsi que le basketteur Kareem Abdul-Jabbar, avaient déjà eu droit à leur propre modèle Adidas, de même que la star de NBA Walt "Clyde" Frazier chez Puma.

"Jordan a eu la chance de bénéficier de la tendance qui était en train de prendre forme avant lui", selon Thilo Kunkel, "mais il y a aussi largement contribué. Il l'a accélérée."

Jusqu'ici, les campagnes de promotion se résumaient à une pleine page dans un magazine et quelques émissions de radio, se rappelle Sonny Vaccaro, pour qui Nike a provoqué une rupture en matière de communication.

"On a fait des spots nationaux" aux Etats-Unis, "et Nike a fait les meilleures pubs du monde. Ils ont inventé quelque chose."

L'imagerie Air Jordan, du nom de la maque créée autour du joueur, a célébré un athlète charismatique, tout à la fois cool et compétiteur en diable. Le tout relevé de culture urbaine, précurseur du phénomène "athleisure", qui a fait de la chaussure sportive un accessoire de mode, à porter en toutes circonstances.

Bien que cheville ouvrière de ce qui reste, sans aucun doute, comme la plus importante transaction de l'industrie du sport, générant des dizaines de milliards de dollars de chiffre d'affaires, Sonny Vaccaro n'en a pas bénéficié financièrement.

"C'est vrai", concède-t-il, "mais j'ai bien gagné ma vie. Je suis heureux."


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com