Dernier tour de piste pour un fabricant malaisien de rickshaws

Cette photo prise le 12 mars 2023 montre des personnes circulant dans un trishaw à George Town, sur l'île de Penang, en Malaisie. (Photo de Mohd RASFAN / AFP)
Cette photo prise le 12 mars 2023 montre des personnes circulant dans un trishaw à George Town, sur l'île de Penang, en Malaisie. (Photo de Mohd RASFAN / AFP)
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Publié le Vendredi 14 avril 2023

Dernier tour de piste pour un fabricant malaisien de rickshaws

  • La popularité des rickshaws a décliné à mesure que des modes de transport modernes prenaient le dessus et que la région se développait
  • Comme il n'y a pratiquement plus de demande pour les utiliser comme moyens de transport, les dernières commandes du Malaisien sont destinées à la décoration ou à des collectionneurs

GEORGE TOWN, Malaisie : Dans un atelier malaisien rustique vieux d'environ un siècle et encombré de piles de pneus, un homme aux cheveux blancs, vêtu d'un t-shirt et d'un short, inspecte son rickshaw à pédales presque terminé.

Choo Yew Choon est un fabricant chevronné de cyclopousses et serait le dernier à exercer ce métier en voie de disparition sur l'île de Penang, au nord de Kuala Lumpur, la capitale de la Malaisie. Mais cet homme âgé de 66 ans compte bien prendre sa retraite dans quelques années, malgré l'absence de relève.

Les rickshaws à pédales sont des taxis propulsés à la force des mollets qui circulaient autrefois partout en Malaisie et dans de nombreux pays d'Asie.

Leur popularité a décliné à mesure que des modes de transport modernes prenaient le dessus et que la région se développait.

«Je prévois de travailler jusqu'à mes 70 ans et ensuite de prendre ma retraite», indique Choo, aujourd'hui 66 ans, à l'AFP dans son atelier jonché d'outils.

«Il faut beaucoup d'énergie pour fabriquer des rickshaws».

Comme il n'y a pratiquement plus de demande pour les utiliser comme moyens de transport, les dernières commandes du Malaisien sont destinées à la décoration ou à des collectionneurs.

- Trois à quatre par an -

Il représente la quatrième génération d'une famille qui fabrique des rickshaws depuis un siècle environ. Choo a pris la succession à la fin des années 1980 de son père qui a abandonné cette activité pour raisons de santé.

S'il savait déjà attacher des pneus quand il était adolescent, il a dû apprendre l'art de fabriquer les cadres en métal de ces véhicules à partir de zéro.

La structure en acier des rickshaws est courbée et soudée pièce par pièce. On y ajoute ensuite les sièges en bois et des pièces d'usine comme les moyeux et les chaînes.

En travaillant sans relâche, Choo dit pouvoir fabriquer un rickshaw en 20 jours, mais la plupart de ses créations prennent environ six semaines.

Il produit de trois à quatre rickshaws par an, qu'il vend pour 7.500 ringgits (1.700 dollars) pièce.

«Je ne suis pas sentimental, c'est juste un travail», dit-il quand on l'interroge sur ce qu'il ressent après avoir achevé la fabrication d'un véhicule.

Il reste quelque 130 rickshaws à Penang, qui sont d'un style différent de ceux rencontrés dans l'Etat de Malacca, au sud-ouest du pays où ces véhicules sont appréciés des touristes.

Les conducteurs de rickshaws de Malacca sont assis devant les passagers, tandis qu'à Penang, ils pédalent derrière eux.

Aucun des enfants de Choo n'est intéressé par ces véhicules vieillots qui demandent beaucoup de travail d'entretien et dont les pièces de rechange sont difficiles à trouver.

Quel projets pour la retraite? «J'irai peut-être chez mon fils ou en vacances», dit-il avec un petit sourire.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com