ProTenders, s'apprête à faire son entrée en Arabie Saoudite en plein développement du secteur de la construction

Le Royaume a actuellement des projets d'une valeur de plus de 1,1 trillion de dollars alignés sur la stratégie de diversification de Vision 2030, ce qui représente une énorme opportunité pour ProTenders de pénétrer le marché. (SPA)
Le Royaume a actuellement des projets d'une valeur de plus de 1,1 trillion de dollars alignés sur la stratégie de diversification de Vision 2030, ce qui représente une énorme opportunité pour ProTenders de pénétrer le marché. (SPA)
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Publié le Samedi 15 avril 2023

ProTenders, s'apprête à faire son entrée en Arabie Saoudite en plein développement du secteur de la construction

  • La société prévoit d'intégrer environ neuf mille entreprises sur sa plateforme au cours des deux prochaines années à partir du Royaume
  • ProTenders est une startup autofinancée avec plus de sept millions de dollars injectés dans l'entreprise par les propriétaires et un investisseur providentiel

LE CAIRE : ProTenders, la plateforme technologique de construction interentreprises des Émirats arabes unis, prévoit de s'implanter en Arabie saoudite après avoir constaté un essor dans le secteur de 1,1 billion de dollars (1 USD = 0,90 Euro).

La plateforme interentreprises ProTenders connecte l'écosystème de la chaîne d'approvisionnement de la construction en la rendant plus transparente et en optimisant les processus d'appel d'offres.

Dans une interview accordée à Arab News, Karim Helal, cofondateur et PDG de ProTenders, a déclaré que l'entreprise prévoyait de s'étendre à l'Arabie saoudite ce trimestre, après avoir constaté des développements majeurs grâce à Vision 2030.

« Vision 2030 décrit clairement une transformation à l'échelle de l'économie qui a donné lieu à de nombreux projets importants à travers le Royaume. Cependant, une grande partie de la filière de la construction suit des processus hérités et c'est là que nous pensons que ProTenders apportera une valeur ajoutée significative aux parties prenantes de l'écosystème de la construction », a-t-il déclaré.

Helal a ajouté que le Royaume a actuellement plus de 1,1 billion de dollars de projets alignés sur la stratégie de diversification de Vision 2030, ce qui représente une énorme opportunité pour ProTenders d'entrer sur le marché.

« Alors que nous nous préparons à faire officiellement notre entrée en Arabie saoudite, nous sommes en pourparlers avec certains des plus grands bureaux, des acteurs de la construction et des facilitateurs de l'écosystème à travers le Royaume afin de lancer ProTenders. Nous serons prêts à une annonce au cours du deuxième trimestre de cette année », a-t-il déclaré.

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Helal a expliqué que le secteur de la construction est marqué par des erreurs de communication et un manque de solutions basées sur des données appropriées qui, selon une estimation, représentent des pertes d'environ 70 milliards de dollars dans la région chaque année.

« Nous nous concentrons sur notre entrée sur le marché saoudien. Nous continuons à nous engager avec les parties prenantes pour soutenir leur vision du développement dans le Royaume grâce à notre technologie. ProTenders permettra non seulement d'améliorer les opérations dans le secteur, mais aussi de réaliser des économies, de gagner en efficacité et en transparence », a-t-il précisé.

L'entreprise prévoit d'intégrer environ neuf mille entreprises sur sa plateforme au cours des deux prochaines années, rien que dans le Royaume, ce qui, selon Helal, représente 40 % des sociétés de construction opérant en Arabie saoudite.

« Plus qu'une simple expansion, nous avons l'intention de délocaliser le siège de ProTenders en Arabie saoudite, et nous embaucherons donc dans toutes les fonctions à Riyad et dans toutes les grandes villes du Royaume », a ajouté Helal.

L'entreprise prévoit également de s'étendre au-delà du Royaume au reste de la région du Moyen-Orient, mais Helal a expliqué que ces plans sont prévus pour 2024, une fois qu’elle aura consolidé sa position en Arabie saoudite.

« Nous allons porter notre équipe à plus de cent personnes au cours des vingt-quatre prochains mois pour soutenir notre expansion en Arabie saoudite et dans toute la région, ainsi que pour développer la plateforme », a-t-il dit.

EN BREF

ProTenders travaille également au développement de ses produits en s'appuyant sur sa fonction d'appel d'offres électronique, créant une place de marché pour les fournisseurs, développant des publicités ciblées, élargissant sa fonction de gestion de la relation client et incorporant l'intelligence artificielle dans la plateforme.

ProTenders travaille également au développement de ses produits en s'appuyant sur sa fonction d'appel d'offres en ligne, créant une place de marché pour les fournisseurs, développant des annonces ciblées, élargissant sa fonction de gestion de la relation client et intégrant l'intelligence artificielle dans la plateforme.

Helal a expliqué que la société avait géré 52 milliards de dollars d'offres pour plus de deux mille cinq cents projets sur sa plateforme et qu'elle comptait plus de trente mille entreprises pour soixante-dix mille projets dans toute la région.

Il a également expliqué que l'Arabie saoudite allait propulser les indicateurs de croissance de l'entreprise, car Helal prévoit de doubler ces chiffres dans les douze à seize mois suivant l'expansion dans le Royaume.

« L'économie de l'Arabie saoudite a fait preuve d'une grande résilience et figurera parmi celles qui connaîtront la croissance la plus rapide en 2023. Cette stabilité a permis de financer de grands projets immobiliers et de renforcer la confiance dans le secteur », a-t-il ajouté.

« La technologie de ProTenders permettra de concrétiser la vision des dirigeants pour le secteur de la construction et de générer plus d'efficacité, d'économies et de transparence, ce qui profitera en fin de compte à l'Arabie saoudite », a-t-il déclaré.

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Karim Helal, cofondateur et PDG de ProTenders. (Photo fournie)

ProTenders est une startup autofinancée avec plus de sept millions de dollars injectés dans l'entreprise par les propriétaires et un investisseur providentiel. Cependant, l'entreprise travaille actuellement à la clôture d'un cycle de financement de série A de dix millions de dollars qui soutiendra les plans susmentionnés.

La société offre aux développeurs et aux consultants une plateforme pour gérer leurs processus d'appel d'offres, ce qui leur permet d'économiser jusqu'à 90 % du temps et de l'argent qu'ils y consacrent habituellement, a expliqué Helal.

D'autre part, les entrepreneurs et les fournisseurs utilisent ProTenders pour étendre leur rayon d'action jusqu'à huit à dix fois plus que la normale.

ProTenders propose un service d'abonnement pour des modules spécifiques, les autres étant gratuits au départ.

L'entreprise n'est pas encore rentable, mais Helal explique que ProTenders a pour objectif « d'être rentable dans les 24 prochains mois, à mesure qu’ils se développeront dans le Royaume et dans le reste de la région ».

Helal a commencé à travailler dans le secteur en 2006 en héritant de l'entreprise de construction de son père. Il s'est rendu compte d'une énorme brèche qu'il a qualifiée « d'inefficace, opaque et risquée » et a décidé de commencer à travailler sur une solution pour améliorer le secteur de la construction.

« ProTenders est le résultat de cette prise de conscience et de centaines d'échanges avec d'autres professionnels de la construction », ajoute-t-il.

« L'immobilier est la plus grande catégorie d'actifs au monde. Cependant, elle reste fragmentée, compte trop d'acteurs et n’a pas une approche consolidée pour identifier les partenaires d'un projet. La technologie permet de résoudre ces problèmes, qui sont de nature mondiale. Nous voulons utiliser notre plateforme pour résoudre ces problèmes dans la région d'abord, avant de nous étendre au-delà », a conclu Helal.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le FMI relève ses prévisions de croissance pour l'Arabie saoudite en 2025 à 3,6 %

La croissance du Royaume devrait dépasser la moyenne mondiale de 3 % l'année prochaine et dépasser celle de la plupart des États voisins du Golfe. (Shutterstock)
La croissance du Royaume devrait dépasser la moyenne mondiale de 3 % l'année prochaine et dépasser celle de la plupart des États voisins du Golfe. (Shutterstock)
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  • Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé sa prévision de croissance économique pour l’Arabie saoudite en 2025 à 3,6 %, contre 3 % en avril
  • Le FMI indique que cette révision reflète une expansion plus soutenue que prévu du secteur non pétrolier

RIYAD : Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé sa prévision de croissance économique pour l’Arabie saoudite en 2025 à 3,6 %, contre 3 % en avril, soulignant la vigueur du secteur hors pétrole et la levée attendue des coupes de production de l’OPEP+.

Dans sa dernière mise à jour du World Economic Outlook, le FMI indique que cette révision reflète une expansion plus soutenue que prévu du secteur non pétrolier. La croissance du Royaume devrait ainsi dépasser la moyenne mondiale (3 %) l’an prochain, se hissant au-dessus de celle de la plupart des pays du Golfe voisins.

À moyen terme, le FMI anticipe une hausse de la croissance à 3,9 % en 2026, avant une stabilisation autour de 3,5 %.

Le PIB hors pétrole est estimé en croissance de 3,4 % en 2025, légèrement en retrait par rapport aux 4,2 % enregistrés en 2024. Toutefois, les perspectives à moyen terme restent solides, avec une progression approchant 4 % en 2027, pour atteindre environ 3,5 % à la fin de la décennie.

Les conditions sur le marché du travail se sont également améliorées : le taux de chômage des Saoudiens a atteint un niveau record de 7 % en 2024, selon le FMI.

L’inflation demeure maîtrisée—le taux global devrait rester proche de 2 %, grâce à l’ancrage au dollar et au cadre des subventions en vigueur.

Sur le plan budgétaire, le FMI estime que l’augmentation des dépenses publiques en 2025—entraînant un déficit plus élevé que prévu—reste justifiée. Il met en garde contre de nouvelles coupes liées à la baisse des prix du pétrole, qui risqueraient de peser sur la croissance en rendant la politique budgétaire procyclique.

Le Fonds recommande une consolidation budgétaire progressive à moyen terme, notamment via l’augmentation des recettes non pétrolières, la suppression progressive des subventions énergétiques et la rationalisation des dépenses publiques.

Malgré certaines pressions liées à la forte croissance du crédit et aux coûts de financement, le secteur bancaire saoudien demeure résilient, selon le FMI. La Banque centrale saoudienne a introduit un coussin de capital contracyclique et continue de renforcer le cadre réglementaire.

Le rapport souligne l’importance de poursuivre les réformes structurelles pour soutenir la diversification de l’économie hors pétrole. Il appelle à avancer sur la gouvernance, le développement du capital humain, l’accès aux services financiers, la numérisation et le développement des marchés de capitaux — indépendamment des fluctuations des prix du pétrole.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Déjà confronté à des "vents de face", le luxe affronte désormais les droits de douane américains

Le dirigeant du conglomérat de luxe LVMH Bernard Arnault prononce un discours lors de la présentation des résultats financiers 2024 du conglomérat de luxe français LVMH dans le cadre d'une assemblée générale des actionnaires à Paris, le 17 avril 2025. (AFP)
Le dirigeant du conglomérat de luxe LVMH Bernard Arnault prononce un discours lors de la présentation des résultats financiers 2024 du conglomérat de luxe français LVMH dans le cadre d'une assemblée générale des actionnaires à Paris, le 17 avril 2025. (AFP)
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  • Mauvaise passe pour le luxe: déjà confronté à une baisse de la consommation de sacs à mains chics, parfums et tenues de grandes marques, le secteur doit désormais faire face aux droits de douane sur ses exportations vers les Etats-Unis
  • Désormais se greffe aussi la question des droits de douane de 15% sur les exportations vers les Etats-Unis, selon un accord passé dimanche entre le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne

PARIS: Mauvaise passe pour le luxe: déjà confronté à une baisse de la consommation de sacs à mains chics, parfums et tenues de grandes marques, le secteur doit désormais faire face aux droits de douane sur ses exportations vers les Etats-Unis, un de ses principaux marchés.

"Nous affrontons des vents de face, avec les difficultés conjoncturelles de l'économie mondiale", a déclaré Bernard Arnault, le PDG du numéro un mondial LVMH. "S'ajoutent des difficultés géopolitiques et la diminution des voyages touristiques en Europe et aux États-Unis", a-t-il souligné.

Le bénéfice net de LVMH (Louis Vuitton, Dior, Celine...) a chuté au premier semestre de 22% à 5,7 milliards d'euros et les ventes ont reculé de 4% à 39,8 milliards.

Désormais se greffe aussi la question des droits de douane de 15% sur les exportations vers les Etats-Unis, selon un accord passé dimanche entre le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Un accord pas "parfait" mais "nécessaire" dans le "contexte actuel", a défendu Bernard Arnault mardi. Donald Trump avait menacé l'UE de droits de douane de 30%.

Le marché américain représente 25% des ventes de LVMH, qui ouvrira aux Etats-Unis un nouvel atelier Louis Vuitton, sa marque phare, à Dallas fin 2026 ou début 2027. Le groupe possède déjà aux Etats-Unis trois ateliers Louis Vuitton.

Beaucoup de groupes de luxe considèrent que des droits de douane de 15% restent acceptables. C'est "gérable", selon le mot de Kering, qui malgré ses difficultés pour redresser sa marque phare Gucci estime pouvoir augmenter les prix sur "certaines marques" pour compenser, selon sa directrice financière Armelle Poulou.

- Baisse du dollar -

Contrairement à LVMH, le groupe de François-Henri Pinault, propriétaire de Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga et Bottega Veneta, ne possède pas d'atelier en Amérique du Nord, où il réalise 24% de ses ventes.

"On vend de la culture française, on vend de la culture italienne. Ça n'aurait pas de sens pour moi d'avoir des sacs Gucci italiens fabriqués au Texas", estimait récemment François-Henri Pinault.

Prudent, le gérant de Hermès Axel Dumas préfère "attendre les règles du jeu précises". "Les dernières annonces ont besoin d'être affinées", a-t-il dit, soulignant que les droits de douane étaient à 4,7% en début d'année, auxquels se sont ajoutés en avril de nouveaux "frais d'approche" comme Hermès appelle la surtaxe de 10%.

"Si les 15% c'est les 10% plus les 5% qui existaient, il n'y a pas de raison d'augmenter les prix", estime Axel Dumas. A la suite des droits de douane de 10% imposés en avril, le groupe a relevé sa grille aux Etats-Unis de 5% ce qui n'a pas freiné ses ventes dans la zone "Amériques", en hausse de 6,3% au deuxième trimestre.

Hermès, qui lui semble ne pas rencontrer de "vents de face", a annoncé mercredi des ventes en hausse de 7,1% au premier semestre.

Le britannique Burberry ne se montre pas inquiet non plus. Au premier trimestre de son exercice décalé, il a vu ses ventes dans la région "Amériques" augmenter de 4%. La Grande-Bretagne a négocié des droits de douane de 10% pour les produits exportés aux Etats-Unis.

"Évidemment, 19% de notre chiffre d'affaires provient des États-Unis. Certes, cela représente toujours un obstacle, mais 81% de notre activité n'est pas touchée", a estimé lors d'un échange avec les analystes la directrice financière Kate Ferry.

Au-delà de l'impact comptable, les droits de douane pourraient aussi toucher "la confiance des consommateurs (de luxe) à l'échelle mondiale, en particulier dans les importants marchés chinois (environ un tiers des ventes) et américain (environ 25% des ventes)", estime la banque UBS dans une note.

Ils devraient aussi pousser les amateurs américains de luxe à acheter à l'étranger en raison des différences de prix selon les pays, qui peuvent être "de l'ordre de 10%, en plus du remboursement de la TVA en Europe", selon UBS.

La question des changes est majeure, soulignait Axel Dumas: "On a un dollar qui a beaucoup baissé, ça a autant d'impact, si ce n'est plus, que les droits de douane."


L’aéroport international de Dubaï bat un record avec 46 millions de passagers au premier semestre

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  • Le trafic mensuel moyen au cours du premier semestre s'est élevé à 7,7 millions de passagers
  • DXB a accueilli 222 000 vols et traité 41,8 millions de bagages au cours du premier semestre

RIYAD : L'aéroport international de Dubaï a accueilli 46 millions de passagers au cours du premier semestre 2025, marquant sa période de six mois la plus active jamais enregistrée malgré les perturbations de l'espace aérien régional et les vents contraires mondiaux.

Dans un communiqué de presse, l'opérateur Dubai Airports a déclaré que l'augmentation de 2,3 % en glissement annuel souligne la force continue du secteur de l'aviation de l'émirat et la résilience opérationnelle du terminal.

La croissance s'est produite malgré les restrictions temporaires de l'espace aérien en mai et juin, qui ont forcé plusieurs transporteurs du Golfe à réacheminer des vols et à ajuster les horaires en raison de l'intensification de l'activité militaire et des déclarations de zones d'exclusion aérienne dans certaines parties du Moyen-Orient.

Paul Griffiths, PDG de Dubai Airports, a déclaré : "La croissance continue de DXB au cours d'une période de défis régionaux met en évidence la force de Dubaï et des EAU, la souplesse de nos opérations et l'engagement de notre communauté aéroportuaire."

Au cours du seul deuxième trimestre, l'aéroport a accueilli 22,5 millions de passagers, soit une augmentation de 3,1 % par rapport à la même période l'année dernière. Le mois d'avril a été le plus chargé du trimestre et le plus actif jamais enregistré, avec 8 millions de voyageurs.

Le trafic mensuel moyen au cours du premier semestre s'est élevé à 7,7 millions de passagers, avec des volumes quotidiens de 254 000 en moyenne. Janvier a été le mois le plus chargé, établissant un nouveau record mensuel avec 8,5 millions de passagers.

DXB a également assuré 222 000 vols et traité 41,8 millions de bagages au cours du premier semestre, 91 % d'entre eux étant livrés dans les 45 minutes suivant leur arrivée. Le taux de bagages mal traités était de 2 bagages pour 1 000 passagers, bien en dessous de la moyenne de l'industrie qui est de 6,3, ajoute le communiqué.

"Alors que nous entrons dans la seconde moitié de l'année, l'activité de voyage devrait s'accélérer, en commençant par le pic de la fin de l'été et en menant à une saison d'hiver remplie d'événements de haut niveau dans les domaines du divertissement, du sport et des affaires", a déclaré M. Griffiths.

Il a ajouté que le salon aéronautique de Dubaï 2025 serait un événement exceptionnel, prêt à battre les records précédents et à mettre en lumière la vision audacieuse qui guide l'avenir de l'aviation et de l'aérospatiale.

"Sur la base de nos performances à ce jour et de nos perspectives positives, nous prévoyons que le trafic annuel atteindra 96 millions cette année, ce qui nous rapprochera de la barre symbolique des 100 millions", a ajouté M. Griffiths.

L'Inde est restée le premier marché de DXB au premier semestre, avec 5,9 millions de passagers, suivie par l'Arabie saoudite avec 3,6 millions. Le Royaume-Uni a accueilli 3 millions de passagers, tandis que le Pakistan et les États-Unis ont enregistré respectivement 2,1 millions et 1,6 million de passagers.

Londres a été la ville de destination la plus fréquentée avec 1,8 million de passagers, suivie par Riyad, Mumbai, Jeddah, New Delhi et Istanbul.

DXB a également traité plus d'un million de tonnes de fret au cours du premier semestre 2025, soit une augmentation de 0,1 pour cent par rapport à la même période l'année dernière. L'aéroport est relié à plus de 269 destinations dans plus de 107 pays et est desservi par 92 compagnies aériennes internationales.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com