France: des spécialistes du Louvre à la rencontre de patients âgés hospitalisé

Des visiteurs prennent des photos devant Mona Lisa après qu'elle ait été remise à sa place au musée du Louvre à Paris, le 7 octobre 2019. (AFP).
Des visiteurs prennent des photos devant Mona Lisa après qu'elle ait été remise à sa place au musée du Louvre à Paris, le 7 octobre 2019. (AFP).
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Publié le Dimanche 16 avril 2023

France: des spécialistes du Louvre à la rencontre de patients âgés hospitalisé

  • M. Allard fait partie des professionnels du musée du Louvre qui, depuis dix ans, interviennent régulièrement dans les services gériatriques, psychiatriques, pédiatriques ou oncologiques, des hôpitaux parisien
  • Cela permet aux patients qui n'ont pas accès au musée de découvrir ou redécouvrir ses riches collections

PARIS: Pour résister au temps qui passe, les oeuvres d'art comme les humains ont besoin d'attention et de soins: c'est ce qu'est venu expliquer un spécialiste du musée du Louvre à des patients âgés hospitalisés à Paris cette semaine.

Titien, Delacroix... une fois coupé le son paisible d'une gymnopédie d'Erik Satie, place aux images et à l'histoire de ces tableaux, pour une conférence orchestrée par Sébastien Allard, conservateur général du patrimoine et directeur des peintures du plus grand musée du monde.

M. Allard fait partie des professionnels du musée du Louvre qui, depuis dix ans, interviennent régulièrement dans les services gériatriques, psychiatriques, pédiatriques ou oncologiques, des hôpitaux parisiens, pour permettre aux patients qui n'ont pas accès au musée de découvrir ou redécouvrir ses riches collections.

"Une fois les oeuvres créées, elles n'atterrissent pas dans un musée comme dans un congélateur où le temps s'arrête", annonce ce spécialiste devant une assemblée d'une vingtaine de patients, octogénaires pour la plupart, accompagnés de bénévoles et professionnels de santé, réunis dans une salle de l'hôpital.

"On accompagne leur métamorphose et on intervient pour les conserver le plus longtemps possible". D'abord "radiographiés", les tableaux font l'objet de nombreux "examens" et "prélèvements", parallèlement aux recherches menées dans les archives sur leur histoire. "Un peu comme un dossier médical", ajoute-t-il, suscitant quelques chuchotements dans le public.

Visites, formations, conversations, ateliers ou artothèque, expositions itinérantes... Avec un millier d'actions depuis 2013, ce partenariat a permis d'accompagner 15 000 personnes: patients, familles, personnel hospitalier.

Tableaux 'soignés'

Ce "beau support nourrit les échanges entre patients et soignants car l'art vient à l'hôpital pour les personnes", dit à l'AFP Claire Hartweg, responsable culture animation des sites hospitaliers de Paris-centre.

Les images des tableaux "soignés" sont projetées en grand sur un mur.

Qu'il s'agisse de toile, de bois, d'ôter une fine couche de pigments posés à la tempera (émulsion à l'oeuf, au lait ou à l'huile), un vernis jauni, de remédier à "une patine d'usage" ou des traces comme par exemple la cire de bougies, cela requiert beaucoup de réflexion pour prendre une décision parfois très délicate et soumise à un "comité international" d'experts, poursuit le spécialiste.

"C'est passionnant", dit Hélène (qui, comme les autres participants, n'a pas donné son nom de famille à la demande de l'hôpital), âgée de 82 ans, à l'AFP. "Je suis déjà allée au Louvre mais je ne savais pas qu'ils enlevaient les vernis", ajoute-t-elle.

"Et pour la Joconde?", interroge une autre patiente.

Pas question à ce stade de restaurer la star mondiale du Louvre, ce qui risquerait de "dénaturer" celle qui est admirée par des millions de visiteurs chaque année et "susciterait des polémiques à n'en plus finir", tranche M. Allard.

"Mona Lisa" quitte néanmoins sa vitrine blindée, où la température et l'hygrométrie sont constantes, "une fois par an pour voir si elle est en bonne santé", ajoute ce passionné.

Cette "fente" a été réduite, probablement au XVIIe siècle, tandis que, victime d'un jet de pierre en 1956, le tableau a été restauré au niveau du coude gauche. Recouvert de plusieurs couches de vernis au fil des siècles, "son vêtement, aujourd'hui brun, est en réalité mauve", confesse-t-il.

"Amateur de peinture ancienne", Henri, 79 ans, "apprécie" le moment. Mais cet ancien avocat, passionné de "très grands maîtres", aurait bien aimé "en apprendre plus sur les progrès techniques de la restauration" et "les moyens qui lui sont dévolus".


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.