Les hôtels de La Mecque prêts à célébrer l'Aïd al-Fitr

Les hôtels de La Mecque se préparent à célébrer l'Aïd al-Fitr. (Wikimedia Commons)
Les hôtels de La Mecque se préparent à célébrer l'Aïd al-Fitr. (Wikimedia Commons)
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Publié le Jeudi 20 avril 2023

Les hôtels de La Mecque prêts à célébrer l'Aïd al-Fitr

  • De nombreux hôtels proposent des forfaits d'hébergement dans des établissements de La Mecque
  • Les magasins de La Mecque connaissent un regain d'activité après le ralentissement observé lors de la pandémie de Covid-19

LA MECQUE: L'Aïd al-Fitr est l'occasion de célébrer dans la joie de nouveaux départs et de partager des moments précieux avec la famille et les amis, après un mois de culte et de rituels.

De nombreux hôtels proposent des forfaits d'hébergement dans des établissements de La Mecque. C’est le moyen idéal de célébrer cette tradition bénie et de passer un Aïd inoubliable avec les personnes qui nous sont chères.

Saad al-Qurashi, membre du Comité national pour le Hajj et l’Omra, précise que les hôtels promettent cette année de rendre le mois sacré encore plus agréable pour les pèlerins et de leur offrir de merveilleux souvenirs.

Il affirme que les pèlerins présents à La Mecque pour l'Aïd al-Fitr auront l'occasion de mêler spiritualité et joie.

Il ajoute: «Les pèlerins affluent à La Mecque en portant des vêtements traditionnels de couleurs différentes et dont les motifs, magnifiques, forment un tissu intégré de culture islamique, comme si un monde miniature s'était rassemblé à La Mecque. Les gens donnent le meilleur exemple de solidarité et d'amour en se rendant visite les uns aux autres dans les hôtels. Ce sont des cadeaux divins après un mois complet de prières et de jeûne.»

Certains de ces hôtels ont fait l'effort de décorer leur hall d'entrée pour ajouter à l'ambiance de fête et permettre aux pèlerins de célébrer un Aïd inoubliable avec leurs proches.

Ces établissements sont principalement situés dans la zone centrale, autour de la Grande Mosquée, dans certaines parties de Misfalah, Ajyad, et dans les galeries de Mahbas al-Jin et d’Aziziyah.

M. Al-Qurashi ajoute: «Aziziyah est la destination préférée des pèlerins du Conseil de coopération du Golfe [CCG] et de la Turquie. Ces derniers sont désireux de faire leurs achats dans les centres commerciaux de La Mecque, car ils proposent un large éventail de marques internationales.»

Les boutiques de La Mecque connaissent un regain d'intérêt et de commerce après le ralentissement observé lors de la pandémie de Covid-19.

Certains magasins ont connu une affluence exceptionnelle cette année. Un grand nombre d’entre eux ouvrent leurs portes jusqu'à des heures tardives de la nuit afin de satisfaire l’importante demande des pèlerins de La Mecque.

Fadel Manqal, qui gère un hôtel dans la zone centrale, explique que tout le monde travaille jour et nuit pour servir les pèlerins et leur fournir tout ce qui est peut rendre leur séjour plaisant.

Le personnel s'efforce, dans la mesure du possible, de parler aux visiteurs dans leur langue maternelle, afin de rendre leur visite encore plus agréable.

«Chaque nationalité a sa propre conception des vêtements. Certains des visiteurs s'efforcent de les acheter à La Mecque. Ils les portent et visitent nos sites culturels. Ces souvenirs resteront gravés dans le livre éternel de leur vie», confie M. Manqal.

Il ajoute que La Mecque abrite quelque 1 400 hôtels qui contribuent à améliorer l'accueil des visiteurs, qui, originaires de tous les continents, ont une culture, une éducation et des modes de vie différents.

Les employés des hôtels sont conscients de la diversité de leurs clients et ils tentent de répondre à toutes leurs exigences.

M. Manqal indique que la qualité des services doit traduire le raffinement et l'ouverture d’esprit de l’Arabie saoudite.

Les hôtels doivent participer activement à l'organisation et à la préparation de moments enrichissants afin de garantir aux clients un Aïd mémorable, surtout si ces derniers passent cette période loin de leur famille et de leurs proches. 

«Nous voulons tous laisser une empreinte distinctive et rehausser l'expérience culturelle pour que les pèlerins de toutes les nationalités puissent ressentir la joie de l'Aïd», conclut M. Manqal.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


La coalition arabe met en garde contre toute action militaire compromettant la désescalade au Yémen

Des membres yéménites des tribus Sabahiha de Lahj lors d'un rassemblement pour manifester leur soutien au Conseil de transition du Sud (STC) dans la ville portuaire côtière d'Aden, le 14 décembre 2025. (AFP)
Des membres yéménites des tribus Sabahiha de Lahj lors d'un rassemblement pour manifester leur soutien au Conseil de transition du Sud (STC) dans la ville portuaire côtière d'Aden, le 14 décembre 2025. (AFP)
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  • Le porte-parole de la coalition, le général de division Turki Al-Maliki, a indiqué que cet avertissement fait suite à une demande du Conseil présidentiel yéménite pour prendre des mesures urgentes

DUBAÏ : La coalition arabe soutenant le gouvernement yéménite internationalement reconnu a averti samedi que tout mouvement militaire compromettant les efforts de désescalade serait traité immédiatement afin de protéger les civils, a rapporté l’Agence de presse saoudienne.

Le porte-parole de la coalition, le général de division Turki Al-Maliki, a déclaré que cet avertissement fait suite à une demande du Conseil présidentiel yéménite visant à prendre des mesures urgentes pour protéger les civils dans le gouvernorat de Hadramout, face à ce qu’il a qualifié de graves violations humanitaires commises par des groupes affiliés au Conseil de transition du Sud (CTS).

Le communiqué précise que ces mesures s’inscrivent dans le cadre des efforts conjoints et continus de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis pour réduire les tensions, faciliter le retrait des forces, remettre les camps militaires et permettre aux autorités locales d’exercer leurs fonctions.

Al-Maliki a réaffirmé le soutien de la coalition au gouvernement yéménite internationalement reconnu et a appelé toutes les parties à faire preuve de retenue et à privilégier des solutions pacifiques, selon l’agence.

Le CTS a chassé ce mois-ci le gouvernement internationalement reconnu de son siège à Aden, tout en revendiquant un contrôle étendu sur le sud du pays.

L’Arabie saoudite a appelé les forces du CTS à se retirer des zones qu’elles ont prises plus tôt en décembre dans les provinces orientales de Hadramout et d’Al-Mahra.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les Émirats arabes unis saluent les efforts de l’Arabie saoudite pour soutenir la stabilité au Yémen

Les Émirats arabes unis ont également réaffirmé leur engagement à soutenir toutes les initiatives visant à renforcer la stabilité et le développement au Yémen. (WAM)
Les Émirats arabes unis ont également réaffirmé leur engagement à soutenir toutes les initiatives visant à renforcer la stabilité et le développement au Yémen. (WAM)
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  • Les Émirats arabes unis ont salué le rôle constructif du Royaume dans la promotion des intérêts du peuple yéménite

DUBAÏ : Les Émirats arabes unis ont salué vendredi les efforts de l’Arabie saoudite pour soutenir la sécurité et la stabilité au Yémen, a rapporté l’agence de presse officielle WAM.

Dans un communiqué, les Émirats ont loué le rôle constructif du Royaume dans la promotion des intérêts du peuple yéménite et dans le soutien de leurs aspirations légitimes à la stabilité et à la prospérité.

Les Émirats ont également réaffirmé leur engagement à soutenir toutes les initiatives visant à renforcer la stabilité et le développement au Yémen, en soulignant leur appui aux efforts contribuant à la sécurité et à la prospérité régionales.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban adopte le projet de loi sur le gap financier malgré l’opposition du Hezbollah et des Forces libanaises

Le Premier ministre libanais Nawaf Salam s'exprimant lors d'une conférence de presse après une réunion du Conseil des ministres à Beyrouth, le 26 décembre 2025. (AFP)
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam s'exprimant lors d'une conférence de presse après une réunion du Conseil des ministres à Beyrouth, le 26 décembre 2025. (AFP)
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  • Le texte vise à trancher le sort de milliards de dollars de dépôts bloqués et devenus inaccessibles pour les citoyens libanais depuis l’effondrement financier du pays

BEYROUTH : Le Conseil des ministres libanais a approuvé vendredi un projet de loi controversé visant à encadrer la relance financière et à restituer les dépôts bancaires gelés aux citoyens. Cette décision est perçue comme une étape clé dans les réformes économiques longtemps retardées et exigées par le Fonds monétaire international (FMI).

Le texte a été adopté par 13 voix pour et neuf contre, à l’issue de discussions marathon autour du projet de loi dit du « gap financier » ou de récupération des dépôts, bloqué depuis des années après l’éclatement de la crise bancaire en 2019. Les ministres de la Culture et des Affaires étrangères étaient absents de la séance.

La législation vise à déterminer le sort de milliards de dollars de dépôts devenus inaccessibles pour les Libanais durant l’effondrement financier du pays.

Le projet a été rejeté par trois ministres des Forces libanaises, trois ministres du Hezbollah et du mouvement Amal, ainsi que par la ministre de la Jeunesse et des Sports, Nora Bayrakdarian, le ministre des Télécommunications, Charles Al-Hajj, et le ministre de la Justice, Adel Nassar.

Le ministre des Finances, Yassin Jaber, a rompu avec ses alliés du Hezbollah et d’Amal en votant en faveur du texte. Il a justifié sa position par « l’intérêt financier suprême du Liban et ses engagements envers le FMI et la communauté internationale ».

Le projet de loi a suscité une vive colère parmi les déposants, qui rejettent toute tentative de leur faire porter la responsabilité de l’effondrement financier. Il a également provoqué de fortes critiques de l’Association des banques et de plusieurs blocs parlementaires, alimentant les craintes d’une bataille politique intense au Parlement, à l’approche des élections prévues dans six mois.

Le Premier ministre Nawaf Salam a confirmé que le Conseil des ministres avait approuvé le texte et l’avait transmis au Parlement pour débat et amendements avant son adoption définitive. Cherchant à apaiser les inquiétudes de l’opinion publique, il a souligné que la loi prévoit des audits judiciaires et des mécanismes de reddition des comptes.

« Les déposants dont les comptes sont inférieurs à 100 000 dollars seront intégralement remboursés, avec intérêts et sans aucune décote », a déclaré Salam. « Les grands déposants percevront également leurs premiers 100 000 dollars en totalité, le reste étant converti en obligations négociables garanties par les actifs de la Banque centrale, estimés à environ 50 milliards de dollars. »

Il a ajouté que les détenteurs d’obligations recevront un premier versement de 2 % après l’achèvement de la première tranche de remboursements.

La loi comprend également une clause de responsabilité pénale. « Toute personne ayant transféré illégalement des fonds à l’étranger ou bénéficié de profits injustifiés sera sanctionnée par une amende de 30 % », a indiqué Salam.

Il a insisté sur le fait que les réserves d’or du Liban resteront intactes. « Une disposition claire réaffirme la loi de 1986 interdisant la vente ou la mise en gage de l’or sans l’approbation du Parlement », a-t-il déclaré, balayant les spéculations sur une utilisation de ces réserves pour couvrir les pertes financières.

Reconnaissant que la loi n’est pas parfaite, Salam l’a néanmoins qualifiée de « pas équitable vers la restitution des droits ».

« La crédibilité du secteur bancaire a été gravement entamée. Cette loi vise à la restaurer en valorisant les actifs, en recapitalisant les banques et en mettant fin à la dépendance dangereuse du Liban à l’économie du cash », a-t-il expliqué. « Chaque jour de retard érode davantage les droits des citoyens. »

Si l’Association des banques n’a pas publié de réaction immédiate après le vote, elle avait auparavant affirmé, lors des discussions, que la loi détruirait les dépôts restants. Les représentants du secteur estiment que les banques auraient du mal à réunir plus de 20 milliards de dollars pour financer la première tranche de remboursements, accusant l’État de se dédouaner de ses responsabilités tout en accordant de facto une amnistie à des décennies de mauvaise gestion financière et de corruption.

Le sort du texte repose désormais sur le Parlement, où les rivalités politiques à l’approche des élections de 2025 pourraient compliquer ou retarder son adoption.

Le secteur bancaire libanais est au cœur de l’effondrement économique du pays, avec des contrôles informels des capitaux privant les déposants de leurs économies et une confiance en chute libre dans les institutions de l’État. Les donateurs internationaux, dont le FMI, conditionnent toute aide financière à des réformes profondes du secteur. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com