La réalisatrice Hana Kazim célèbre le pouvoir des films d’horreur dans le monde arabe

La scénariste émiratie a récemment réalisé un épisode consacré à l’Arabie saoudite dans la série Kaboos de Starzplay. (Photo fournie)
La scénariste émiratie a récemment réalisé un épisode consacré à l’Arabie saoudite dans la série Kaboos de Starzplay. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 25 avril 2023

La réalisatrice Hana Kazim célèbre le pouvoir des films d’horreur dans le monde arabe

  • Le court-métrage de Hana Kazim, intitulé «Makr», a été projeté dans plusieurs festivals de film d’horreur, notamment Fantastic Fest au Texas et FrightFest à Londres
  • «Le Moyen-Orient a le potentiel pour être connu pour ses films d’horreur car il y a tellement d’histoires non racontées, qu’il s’agisse de folklore ou d’histoires réelles», selon la réalisatrice

DUBAÏ: La réalisatrice Hana Kazim a fondé Wiswas Productions, première boîte de production arabe axée sur les films d’horreur, afin de célébrer le pouvoir de ce genre cinématographique palpitant.

La scénariste émiratie a récemment réalisé un épisode consacré à l’Arabie saoudite dans la série Kaboos de Starzplay qui se déroule à différentes époques, dans plusieurs pays de la région Mena, et emmène les téléspectateurs à la découverte d’effrayantes légendes urbaines d’Arabie saoudite, du Koweït, d’Égypte et des Émirats arabes unis (EAU).

«J’ai découvert que l’horreur suscitait beaucoup d’intérêt, qu’il y a beaucoup d’histoires à raconter et que l’on peut dire beaucoup de choses par le biais de l’horreur», affirme la réalisatrice à Arab News. «Je considère que certaines des histoires les plus courageuses d’aujourd’hui sont racontées au moyen de films d’horreur, principalement parce qu’ils peuvent être perçus par le grand public comme un spectacle. Mais, en réalité, les films d’horreur ont toujours été un moyen de révéler des vérités profondes sur la société, de faire profondément réfléchir. Il s’agit presque de la forme de commentaire de la société la plus acceptable dans la plupart des régions», ajoute-t-elle.

Diplômée du prestigieux American Film Institute de Los Angeles avec un master en beaux-arts spécialisé dans la production de films, Hana Kazim est retournée dans la région pour perfectionner son art. Elle a décidé de lancer sa compagnie après la sortie de son court-métrage Makr, qu’elle a écrit et réalisé en 2018. Ce film, qui a été vu plus d’un demi-million de fois en ligne, a été projeté dans plusieurs festivals du genre, notamment Fantastic Fest au Texas et FrightFest à Londres. Il a été traduit en persan, en coréen et en japonais.


La réalisatrice, qui travaille depuis 2015 aux EAU et a participé à la production de plusieurs films arabes, dont Rashid & Rajab (2019) et Al-Kameen, un succès au box-office en 2021, pense que la majorité des films d’horreur «ne sont pas bien faits» dans la région, parce qu’il est difficile de trouver une intrigue parfaite dans ce genre cinématographique. «Il me semble que notre public est encore un peu trop critique à l’égard de tout ce qu’il voit. Il prend tout un peu plus littéralement. Il est donc difficile de percer dans le domaine de l’horreur parce qu’il faut se rapprocher du réalisme tout en veillant à ne pas être trop agressif ou trop moralisateur», explique la réalisatrice.

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Hana Kazim sur le plateau. (Photo fournie) 

Hana Kazim estime que la principale raison pour laquelle l’horreur en tant que genre n’a pas rencontré de succès dans la région est que les cinéastes cherchent à faire peur plutôt qu’à donner du sens à leurs films. «Je pense que le public arabe est toujours à la recherche de sens dans les histoires, qu’il s’agisse d’une comédie ou d’un drame, il recherche un sens plus qu’un simple divertissement. Malheureusement, nous, les cinéastes, travaillons pour divertir. Nous avons donc envie de créer un divertissement et oublions de donner un sens aux histoires», poursuit-elle.

«Je crois que le Moyen-Orient a le potentiel pour être connu pour ses films d’horreur car il y a  tellement d’histoires non racontées, qu’il s’agisse de folklore ou d’histoires réelles. Nous pourrions réaliser des films d’horreur pendant vingt, trente ou quarante ans.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

Cinéma :IXe session du Festival de cinéma saoudien
Par La Presse -
Gabès Cinéma Fen: La boîte à images
Par La Presse -

« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com