Bain de foule avant le grand jour pour Charles III, couronné samedi à Londres

Le roi Charles III de Grande-Bretagne rencontre des membres du public rassemblés sur The Mall, près de Buckingham Palace dans le centre de Londres, le 5 mai 2023, avant le week-end du couronnement (Photo, AFP).
Le roi Charles III de Grande-Bretagne rencontre des membres du public rassemblés sur The Mall, près de Buckingham Palace dans le centre de Londres, le 5 mai 2023, avant le week-end du couronnement (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 06 mai 2023

Bain de foule avant le grand jour pour Charles III, couronné samedi à Londres

  • Huit mois après avoir accédé au trône à la mort d'Elizabeth II, le souverain de 74 ans, suivi de la reine Camilla, 75 ans, recevra la couronne et l'onction de l'archevêque de Canterbury à l'abbaye de Westminster devant 2.300 invités 
  • Aux abords du palais de Buckingham, le roi s'est rendu au contact de la foule d'inconditionnels de la monarchie et de touristes curieux de cet événement

LONDRES: L'heure de la consécration approche pour Charles III, qui s'est offert un bain de foule à Londres vendredi à la veille de son couronnement, cérémonie chrétienne fastueuse sans équivalent en Europe et plus vue depuis 70 ans.

Aux abords du palais de Buckingham, le roi s'est rendu au contact de la foule d'inconditionnels de la monarchie et de touristes curieux de cet événement promettant une pompe dont seule la monarchie britannique a le secret.

Il était accompagné de son héritier William, et de l'épouse de ce dernier Kate, qui ont longuement échangé avec le public, nombreux malgré un orage peu avant, serrant des mains et se prêtant au jeu des selfies.

Bien plus populaires que le souverain, le prince et la princesse de Galles avaient déjà été mis à contribution jeudi en se rendant en métro dans un pub du quartier londonien de Soho, donnant un élan populaire à un événement préparé sans grand engouement dans un Royaume-Uni en pleine crise du coût de la vie.

"C'est tellement excitant", a dit Karen Chamberlain, une femme de 57 ans, en arrivant sur le Mall, l'avenue débouchant sur le palais de Buckingham, avec son gros sac-à-dos et sa tente. Elle va camper avec sa soeur, le mari de celle-ci et leur fils de huit ans. "Aucun d'entre nous n'a vécu un couronnement".

"Croiser le regard de la famille royale, c'est incroyable. On ne peut pas imaginer ce que c'est simplement en regardant la télévision", confie Bill Powell, un Canadien de 52 ans tout juste sorti de l'avion.

Harry surveillé 

Comme lui, les invités étrangers -Emmanuel Macron, le prince Albert de Monaco, Olena Zelenska ou encore Jill Biden, les épouses des présidents ukrainien et américain- sont arrivés progressivement à Londres pour l'événement.

Ils se sont retrouvés vendredi soir à l'occasion d'une réception à Buckingham Palace, en présence du roi et de son héritier.

Huit mois après avoir accédé au trône à la mort d'Elizabeth II, le souverain de 74 ans, suivi de la reine Camilla, 75 ans, recevra la couronne et l'onction de l'archevêque de Canterbury à l'abbaye de Westminster devant 2 300 invités et certainement des centaines de millions de téléspectateurs.

Tout est réglé au millimètre pour ce rituel ancré dans près de 1 000 ans d'histoire, avec couronnes serties de diamants, tenue en velours et sceptres en or, mais que peu de Britanniques ont vu de leur vivant, celui d'Elizabeth II remontant à 1953.

Accompagné par près de 4 000 militaires, le couple royal repartira vers le palais de Buckingham où les membres actifs de la monarchie salueront la foule depuis le célèbre balcon.

Le fils cadet de Charles, Harry, fera le déplacement à l'abbaye, sans sa femme Meghan et leurs deux enfants, et ses faits et gestes, à distance des premiers rangs, seront scrutés.

Il devrait être absent du balcon, à moins d'un geste de réconciliation entre la famille et le prince exilé depuis 2020 en Californie et qui tire depuis à boulets rouges sur la royauté, surtout son frère William et sa belle-mère Camilla.

Les princes Harry et Andrew privés de rôle officiel

Invités mais tenus à l'écart: Harry, fils cadet de Charles III en froid avec la famille royale, et Andrew, frère du roi déjà privé d'engagement public, n'auront aucun rôle officiel lors du couronnement, a confirmé le palais samedi.

Le duc de Sussex (Harry) et le duc d'York (Andrew) ne sont plus membres actifs de la famille royale, le premier depuis son départ volontaire au Etats-Unis avec son épouse Meghan en 2020, tandis que le second est tombé en disgrâce après des accusations d'agression sexuelle.

S'ils avaient pris part à la procession funèbre derrière le cercueil de la reine Elizabeth II dans l'abbaye de Westminster après son décès en septembre dernier, cette fois Harry et Andrew ne marcheront pas derrière le couple royal dans le cortège qui le raccompagnera au palais de Buckingham après la cérémonie.

Il est peu probable aussi qu'ils apparaissent au balcon pour le traditionnel salut des membres de la famille royale, même si le palais n'a pas dévoilé qui entourera Charles et Camilla pour l'occasion.

Trois jours de festivités 

"C'est un moment d'énorme fierté nationale", a estimé le Premier ministre Rishi Sunak. "C'est une expression de notre caractère national et une occasion pour nous de regarder vers l'avenir dans un esprit de service, espoir et unité."

Charles a cherché à donner un coup de jeune à son couronnement, plus court que celui de sa mère, invitant des responsables de cultes non chrétiens.

Et tout a été fait pour impliquer le public lors des trois jours de festivités qui se poursuivront dimanche par des repas entre voisins et un concert au château de Windsor puis lundi par un jour férié.

Avec l'ironie dont les Britanniques ont le secret, Charles et Camilla ont même enregistré une annonce qui sera diffusée dans le métro londonien incluant le fameux "mind the gap" alertant sur l'écart entre le quai et le train.

Mais l'enthousiasme reste loin de la liesse du couronnement d'Elizabeth II, jeune reine d'un Royaume-Uni qui entrait dans une nouvelle ère après la Seconde guerre mondiale. Les Britanniques sont actuellement davantage préoccupés par l'inflation, bloquée à plus de 10%.

L'approche du couronnement a aussi donné l'occasion de rouvrir le débat sur l'avenir de la monarchie. Chaque camp a retenu ce qui l'arrangeait des divers sondages réalisés pour l'occasion: l'institution reste défendue par une large majorité de Britanniques, mais ce soutien recule, surtout chez les jeunes.

Hors du Royaume-Uni, dans les 14 autres royaumes dont Charles III est chef d'Etat, l'ambiance est parfois glaciale. Le Belize et la Jamaïque ont même dit ouvertement souhaiter devenir rapidement des républiques comme l'avait fait la Barbade en 2021.


Gaza: Bruxelles propose de taxer des biens importés d'Israël dans l'UE et de sanctionner deux ministres

La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.  "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu. "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
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  • L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres
  • Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE

BRUXELLES: La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.

Les mesures commerciales devraient, si elles étaient adoptées par les pays de l'UE, renchérir de quelque 227 millions d'euros le coût de certaines importations israéliennes, principalement d'origine agricole.

La Commission européenne a également proposé de sanctionner deux ministres israéliens d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, chargé de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich chargé des Finances, selon un responsable de l'UE.

L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres. Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE.

"Tous les États membres conviennent que la situation à Gaza est intenable. La guerre doit cesser", a toutefois plaidé mercredi Mme Kallas. Ces propositions seront sur la table des représentants des 27 Etats membres dès mercredi.

Les sanctions dans le domaine commercial ne nécessitent que la majorité qualifiée des Etats membres. Mais là encore, un accord sera difficile à obtenir, jugent des diplomates à Bruxelles.

Des mesures beaucoup moins ambitieuses, également présentées par la Commission européenne il y a quelques semaines, n'avaient pas trouvé de majorité suffisante pour être adoptées. Avait notamment fait défaut le soutien de pays comme l’Allemagne ou l'Italie.

Les exportations israéliennes vers l'UE, son premier partenaire commercial, ont atteint l'an dernier 15,9 milliards d'euros.

Seuls 37% de ces importations seraient concernés par ces sanctions, si les 27 devaient donner leur feu vert, essentiellement dans le secteur agro-alimentaire.


Trump s'en prend à des magistrats après l'assassinat de Charlie Kirk

Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X
  • Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a de nouveau stigmatisé mercredi des magistrats qui l'avaient poursuivi et jugé durant le mandat de Joe Biden, prenant prétexte du récent assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.

Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X.

Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.

"Pourquoi le merveilleux Turning Point a-t-il été mis sous ENQUÊTE par le +Dérangé+ Jack Smith et l'administration Biden Corrompue et Incompétente ?", s'interroge Donald Trump dans un message sur Truth.

"Ils ont essayé de forcer Charlie, ainsi que de nombreuses autres personnes et mouvements, à cesser leurs activités. Ils ont instrumentalisé le ministère de la Justice contre les opposants politiques de Joe Biden, y compris MOI!", s'offusque-t-il encore.

Jack Smith, lui-même visé par une enquête administrative depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, avait été nommé procureur spécial en 2022.

Il avait lancé des poursuites fédérales contre Donald Trump, pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 et rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Les poursuites avaient été abandonnées après la réélection de Trump, en vertu de la tradition consistant à ne pas poursuivre un président en exercice. Jack Smith avait ensuite démissionné du ministère de la Justice.

Sans jamais le citer nommément, le président Trump s'en prend également sur le réseau Truth à Juan Merchan, qui a présidé le procès Stormy Daniels. Le président avait été reconnu coupable de 34 chefs d'accusation, pour des paiements cachés de 130.000 dollars à l'ex-star du X.

Donald Trump exprime le souhait que le juge "corrompu" paie "un jour un prix très élevé pour ses actions illégales".

Depuis l'assassinat de Charlie Kirk, le camp républicain redouble de véhémence contre les démocrates et organisations progressistes, accusés de promouvoir la violence politique.

"La gauche radicale a causé des dégâts énormes au pays", a affirmé le président républicain mardi, avant son départ au Royaume-Uni. "Mais nous y remédions".

Selon le Washington Post, un élu républicain du Wisconsin a déposé une proposition de loi visant à bloquer les fonds fédéraux aux organisations employant des personnes "qui tolèrent et célèbrent la violence politique".

Le New York Times précise pour sa part que sont notamment dans le viseur l'Open Society Foundation du milliardaire George Soros ainsi que la Ford Foundation, qui toutes deux financent des organisations de gauche.


Pompe exceptionnelle pour la deuxième visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni

Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Donald Trump entame une visite d'État de deux jours au Royaume-Uni, marqué par un faste inédit à Windsor malgré des manifestations annoncées à Londres
  • Alors que le gouvernement de Keir Starmer tente de tirer profit de cette visite par des annonces d’investissements technologiques majeurs, la rencontre est aussi ternie par l’affaire Epstein

LONDRES: Tour en calèche, garde d'honneur géante, défilé aérien inédit: le Royaume-Uni sort le grand jeu pour la deuxième visite d'Etat de Donald Trump, reçu mercredi à Windsor par Charles III, à l'abri des manifestations.

"Cela va être un très grand jour", a commenté M. Trump en arrivant au Royaume-Uni mardi soir, se réjouissant de voir le roi, son "ami de longue date".

Encadrée par un dispositif de sécurité exceptionnel, cette visite d'Etat de deux jours débute par un déploiement spectaculaire de faste royal, dont le dirigeant républicain est friand, et une cérémonie militaire d'une ampleur sans précédent, impliquant 1.300 membres des forces armées britanniques.

"On dit que le château de Windsor, c'est le top, non? Donc ça va être chouette", avait lancé Donald Trump, 79 ans, avant son départ de Washington, se félicitant aussi d'être le seul président américain à avoir deux fois les honneurs d'une visite d'Etat au Royaume-Uni. La première avait eu lieu en 2019.

Le président et son épouse Melania seront accueillis à la mi-journée dans ce domaine royal situé à l'ouest de Londres, d'abord par le prince héritier William et son épouse Catherine, puis par le roi Charles III, 76 ans, et la reine Camilla, 78 ans.

Une incertitude entoure toutefois la présence de Camilla: la reine consort se remet d'une sinusite aiguë qui l'a empêchée d'assister à des funérailles royales mardi.

Après une salve royale tirée du château et depuis la Tour de Londres, les trois couples doivent participer à une procession en calèche, mais toujours dans l'enceinte du domaine, et non dans les rues de la ville comme cela avait été le cas lors de la visite d'Etat du président français Emmanuel Macron en juillet.

- Fanfare et cornemuses -

Donald Trump aura l'unique privilège de passer en revue une garde d'honneur comprenant exceptionnellement trois régiments de la Garde royale, accompagnée d'une fanfare, tambours et cornemuses dans la cour carrée du château.

Après un déjeuner en privé avec la famille royale, le couple Trump déposera des fleurs sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022, dans la chapelle St George.

Un défilé aérien, alliant de façon inédite des avions de combat F35 britanniques et américains, et la patrouille acrobatique des "Red Arrows", précèdera le traditionnel banquet royal avec quelque 150 invités.

Une profusion d'honneurs de nature à flatter l'ego du milliardaire américain, qui s'est plus tôt cette année lui-même comparé à un monarque.

Mais à 40 km de là, des milliers de manifestants sont attendus dans le centre de Londres, pour protester contre la venue d'un président très impopulaire dans le pays. Le rassemblement à l'appel de la coalition "Stop Trump", prévu à partir de 14H00 (13H00 GMT), sera encadré par plus de 1.600 policiers. D'autres sont prévus ailleurs au Royaume-Uni.

Le deuxième jour de la visite, jeudi, sera consacrée à une séquence plus politique, qui se déroulera à Chequers, résidence de campagne du Premier ministre Keir Starmer.

La conférence de presse pourrait donner lieu à des questions embarrassantes pour les deux dirigeants, relatives notamment à l'affaire Jeffrey Epstein. Elle est revenue hanter cette semaine Keir Starmer, qui a limogé son ambassadeur à Washington Peter Mandelson, après des révélations sur ses liens avec le délinquant sexuel américain, mort en prison en 2019.

Un sujet dont se passerait bien Donald Trump, qui voit sa présidence également empoisonnée par l'affaire Epstein depuis des semaines.

Des images du financier américain ont d'ailleurs été diffusées mardi soir par un groupe anti-Trump sur une tour du château de Windsor.

De son côté, le gouvernement de Keir Starmer, fragilisé sur le plan économique et en pleine crise politique, cherche à tirer parti de cette visite pour multiplier les annonces, entre accord sur la tech et investissements américains.

Il a déjà enregistré un investissement massif de 30 milliards de dollars (25 milliards d'euros) de Microsoft, un autre de 5 milliards de livres (5,8 milliards d'euros) de Google et l'annonce d'un partenariat incluant OpenAI et Nvidia pour développer des infrastructures dédiées à l'IA dans le nord-est de l'Angleterre.

Un partenariat plus général pour doper la coopération technologique dans l'IA, le quantique et le nucléaire doit être signé pendant la visite, mais ses contours sont encore flous.

Les espoirs d'accord pour faire baisser les droits de douane actuellement appliqués sur le whisky (10%) et l'acier (25%) semblent en revanche avoir été douchés, selon la presse britannique.