Le Street Art Tour: à la découverte de l’art de rue made in Casablanca avec Senzo

Durant le mois d’avril, chaque week-end, Casablanca et ses habitants ont vibré au rythme du Street Art Tour (fournie)
Durant le mois d’avril, chaque week-end, Casablanca et ses habitants ont vibré au rythme du Street Art Tour (fournie)
L'atelier Senzo (fournie)
L'atelier Senzo (fournie)
Durant le mois d’avril, chaque week-end, Casablanca et ses habitants ont vibré au rythme du Street Art Tour (fournie)
Durant le mois d’avril, chaque week-end, Casablanca et ses habitants ont vibré au rythme du Street Art Tour (fournie)
Senzo et ses collègues de street art ont créé leur propre société dans leur pays d’origine (fournie)
Senzo et ses collègues de street art ont créé leur propre société dans leur pays d’origine (fournie)
Durant le mois d’avril, chaque week-end, Casablanca et ses habitants ont vibré au rythme du Street Art Tour (fournie)
Durant le mois d’avril, chaque week-end, Casablanca et ses habitants ont vibré au rythme du Street Art Tour (fournie)
Durant le mois d’avril, chaque week-end, Casablanca et ses habitants ont vibré au rythme du Street Art Tour (fournie)
Durant le mois d’avril, chaque week-end, Casablanca et ses habitants ont vibré au rythme du Street Art Tour (fournie)
Briefing à l'Institut français du Maroc (fournie)
Briefing à l'Institut français du Maroc (fournie)
Durant le mois d’avril, chaque week-end, Casablanca et ses habitants ont vibré au rythme du Street Art Tour (fournie)
Durant le mois d’avril, chaque week-end, Casablanca et ses habitants ont vibré au rythme du Street Art Tour (fournie)
Départ de la visite, à vélo (fournie)
Départ de la visite, à vélo (fournie)
Durant le mois d’avril, chaque week-end, Casablanca et ses habitants ont vibré au rythme du Street Art Tour (fournie)
Durant le mois d’avril, chaque week-end, Casablanca et ses habitants ont vibré au rythme du Street Art Tour (fournie)
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Publié le Samedi 06 mai 2023

Le Street Art Tour: à la découverte de l’art de rue made in Casablanca avec Senzo

Fresque hyper réaliste sur un parcours de skate (fournie)
  • Les pauses qui jalonnent le parcours permettent aux participants de reprendre leur souffle et d’admirer les différentes fresques, plus impressionnantes les unes que les autres
  • «Notre objectif est de permettre à tous ces artistes de se faire connaître à l’international, d’avoir une belle carrière et de voler de leurs propres ailes»

CASABLANCA: Durant le mois d’avril, chaque week-end, Casablanca et ses habitants ont vibré au rythme du Street Art Tour. Organisé en collaboration avec l’Institut français et le collectif Alouane Bladi, le circuit culturel met en lumière les œuvres et le parcours de nombreux artistes marocains et internationaux. Durant toute une matinée, c’est à vélo que les participants sillonnent les rues de la capitale économique du Maroc à la recherche de fresques grandeur nature.

Avant de se lancer dans le parcours, les participants se réunissent dans l’une des salles de l’Institut français de Casablanca pour en apprendre davantage sur cet art urbain à travers l’intervention de créateurs de street art confirmés, à l’image des initiateurs du projet Thamud, Fouad Abid et Amine Hannaoui, ou encore d’Amine Benbaba, alias Senzo. «On leur explique la différence entre le vandalisme et le street art et dans quel contexte cette pratique est arrivée au Maroc. On leur parle de la place de la femme dans le street art. C’est vrai que dans ce domaine, au Maroc, il n’y a pas encore beaucoup d’artistes féminines, mais les choses commencent à changer.»

Les pauses qui jalonnent le parcours permettent aux participants de reprendre leur souffle et d’admirer les différentes fresques, plus impressionnantes les unes que les autres. «Les façades qui plaisent le plus sont souvent les plus colorées. Mais lorsque l’on s’arrête devant une façade un peu plus sobre, je vois qu’ils montrent davantage d’intérêt quand je raconte une anecdote sur la fresque ou sur le parcours de l’artiste», explique Senzo à Arab News en français.

Le fabuleux destin de Senzo

C’est en 2015 que Senzo pose ses valises au Maroc. Une étape que le jeune homme n’avait pas prévue… Ce natif de Brive avait pour projet initial de s’installer au Royaume-Uni. «J’avais tout préparé pour aller à Londres avec mon collègue Fouad, avec qui je peignais déjà à l’époque. Mais on voulait passer quelques jours au Maroc. On en a profité pour faire quelques fresques. La première d’entre elles, sur le boulevard Al-Massira, a suscité un fort engouement. On ne s’y attendait pas. Le street art alors n’était pas développé, alors, au Maroc. De retour en France, on a réfléchi et, finalement, on est revenus au Maroc. À nouveau, notre travail a plu et a créé le buzz.»

Amine Benbaba opte pour sa passion et travaille quelque temps dans les hôpitaux. Il y organise des ateliers artistiques pour les enfants malades avant de rejoindre Casablanca quelques années plus tard.

Passionné de dessin, Amine Benbaba se prédestinait à une tout autre carrière: celle de comptable. Pourtant, atteint d’hémiplégie dès l’enfance, il dessine presque sans arrêt pendant ses jeunes années. Durant sa scolarité, son talent est remarqué par ses professeurs. Finalement, le Franco-Marocain opte pour sa passion et travaille quelque temps dans les hôpitaux. Il y organise des ateliers artistiques pour les enfants malades avant de rejoindre Casablanca quelques années plus tard.

Depuis, Senzo et ses collègues street artists ont créé leur propre société dans leur pays d’origine. Ils ont ainsi permis à de nombreux jeunes de se lancer au Maroc dans cet art de rue. «Sur la vingtaine d’artistes qui ont travaillé avec nous, dix sont déjà indépendants, vivent du street art, voyagent… Notre objectif est de permettre à tous ces artistes de se faire connaître à l’international, d’avoir une belle carrière et de voler de leurs propres ailes», raconte-t-il avec fierté.

Démocratiser le street art

Par ailleurs, à travers l’association «Alouane Bladi», créée en 2019, Senzo et son équipe espèrent démocratiser le street art à travers tout le Maroc. Ils organisent plusieurs fois par an des ateliers artistiques et des interventions dans les écoles et les orphelinats du pays.

En parallèle, le collectif propose toute l’année aux amateurs de vélo et de culture de s’inscrire auprès de l’Institut français pour suivre le chemin du Street Art Tour. L’occasion de découvrir, à l’occasion d’une excursion à deux roues, les œuvres gigantesques qui ont redonné de la couleur aux murs de la ville blanche.


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.