L’OSN et le Fonds arabe pour les arts et la culture s’associent pour lancer le programme Writers’ Room /node/379396/culture
L’OSN et le Fonds arabe pour les arts et la culture s’associent pour lancer le programme Writers’ Room
(Photo, fournie)
Short Url
https://arab.news/cegyz
Publié le Mercredi 10 mai 2023
Arab News
Publié le
L’OSN et le Fonds arabe pour les arts et la culture s’associent pour lancer le programme Writers’ Room
L’objectif de ce programme est d’encourager les talents émergents et de donner aux scénaristes de la région la possibilité de concevoir des projets
Writers’ Room collaborera avec les auteurs de cinq projets sur une période de sept mois
Publié le Mercredi 10 mai 2023
Arab News
LONDRES: La chaîne de télévision régionale OSN a lancé mardi, en collaboration avec le Fonds arabe pour les arts et la culture, un programme baptisé «Writers’ Room» («Salle des scénaristes»). Son objectif est de former de nouveaux talents et d’encourager la narration au Moyen-Orient.
Grâce à ce programme, les scénaristes de la région feront valoir leurs talents et présenteront leurs idées, donnant naissance à des projets qui pourront être développés et distribués sur les plates-formes d’OSN.
«Chez OSN, nous sommes conscients de la force que représente la narration, mais aussi du talent exceptionnel que recèlent les pays arabes. Nous sommes ravis de nous associer au Fonds arabe pour les arts et la culture dans le cadre de cette initiative», explique le PDG de l’entreprise, Joe Kawkabani.
«À travers ce programme, nous réitérons notre engagement en faveur des écrivains en herbe. Nous investirons dans le développement d’histoires captivantes qui trouveront sans nul doute un écho auprès du public. Notre objectif est de révéler un potentiel encore inexploité et de créer une plate-forme pour que les écrivains arabes s’imposent.»
Les participants retenus seront encadrés et guidés individuellement, ce qui leur permettra de concevoir une série limitée. Par ailleurs, un groupe de spécialistes – composé de chercheurs, d’historiens et de sociologues, entre autres – leur fournira un soutien et des conseils.
Les organisateurs se fixent l’objectif suivant: mettre en place une structure capable de régir la rédaction de programmes télévisés dans la région et qui s’appuie sur la méthode Writers’ Room. Elle permettra aux participants d’échanger leurs connaissances et de participer à l’élaboration des programmes.
«Cette initiative marque une étape importante dans le soutien apporté aux scénaristes arabes», explique Rima Mismar, directrice exécutive du Fonds arabe pour les arts et la culture. «À travers ce programme, nous souhaitons procurer un environnement stimulant pour les talents émergents, pallier les insuffisances au niveau de la création de séries et développer une communauté de narrateurs.»
«Notre objectif est de donner aux écrivains les moyens de créer des récits à la fois impressionnants et multidimensionnels qui reflètent la richesse, la complexité et la diversité culturelle de la région arabe. Pour y parvenir, nous leur proposons des tutorats, des stages et nous leur offrons la possibilité de rencontrer des spécialistes de divers domaines.»
Writers’ Room collaborera dans un premier temps avec les auteurs de cinq projets sur une période de sept mois. Ces derniers participeront à des sessions hebdomadaires de travail en ligne et accompliront trois stages pratiques en résidence.
Le programme Writers’ Room s’adresse à tous les écrivains arabes qui vivent dans la région et qui possèdent une expérience dans le domaine de l’écriture. Les candidatures doivent être soumises sur le site Internet du Fonds arabe pour les arts et la culture jusqu’au 7 juillet.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Zeina Abi Rached, Artiste franco libanaise (Photo Fournie)
Stéphane Tsapis, compositeur et pianiste (Photo Fournie)
Centre Fanaa Al Awwal, Riyad 2024 (Photo Fournie)
Short Url
https://arab.news/ve3eu
Samia Hanifi
Publié le 10 décembre 2024
Le centre Fanaa Al Awwal a organisé, en collaboration avec l’ambassade de France en Arabie saoudite et l’Alliance française de Riyad, une soirée culturelle
L'artiste franco-libanaise Zeina Abi Rached, autrice, dessinatrice, illustratrice et romancière, y a présenté son célèbre roman « Le piano oriental », inspiré de l'histoire de son arrière-grand-père,
Publié le Mardi 10 décembre 2024
Samia Hanifi
10 décembre 2024
RIYAD : Dans le cadre des événements de la Semaine musicale de Riyad et pour célébrer son deuxième anniversaire, le centre Fanaa Al Awwal a organisé, en collaboration avec l’ambassade de France en Arabie saoudite et l’Alliance française de Riyad, une soirée culturelle le 9 décembre.
L'artiste franco-libanaise Zeina Abi Rached, autrice, dessinatrice, illustratrice et romancière, y a présenté son célèbre roman « Le piano oriental », inspiré de l'histoire de son arrière-grand-père, l'inventeur de cet instrument de musique dans les années 1950 qui pouvait jouer des airs venus d'Orient.
Avec passion et subtilité, elle a mêlé narration, illustration et mélodies orientales et occidentales, exécutées par Stéphane Tsapis, compositeur et pianiste, pour raconter la vie de son grand-père qu'elle n'a d'ailleurs jamais connu, mais dont elle a su faire connaître le talent.
Stéphane Tsapis a réalisé l'album « Mataroa » comme une vitrine de la parole, notamment la voix de son propre père racontant l'exil forcé des Grecs dû à la guerre civile.
Avec son album « Le Tsapis Volant », l'objectif était de mélanger la voix particulière du piano oriental, un instrument de musique singulier produisant un son unique, avec des voix féminines d'origines diverses.
Zeina a déclaré à Arab News : « j'ai toujours lu des bandes dessinées quand j'étais enfant. Je me souviens que dans la bibliothèque familiale, il y avait des bandes dessinées, c'était quelque chose de très courant.
J’ai ressenti une urgence très forte d'écrire et de dessiner au début des années 2000, alors que j'avais 19 ou 20 ans, au moment de la reconstruction de Beyrouth, la ville telle que je la connaissais jusque-là, c'est-à-dire une ville en guerre, qui était en train de se modifier et de changer. J'ai ressenti le besoin de garder une trace de ce changement. C'est ainsi que l'écriture et le dessin sont arrivés dans ma vie. »
Au cœur de cette soirée culturelle du 9 décembre, le centre Fanna Al Awwal a vibré au rythme des notes et des mots, célébrant le talent exceptionnel de Zina Abi Rached. Cette artiste franco-libanaise a su captiver le public en tissant un lien entre le passé et le présent à travers son œuvre, « Le piano oriental ». Inspirée par l'héritage de son arrière-grand-père, l'inventeur du piano oriental, Zeina a partagé une histoire riche en émotions, où chaque note jouée par Stephan Tsapis au piano résonnait comme un écho de souvenirs lointains.
Zeina a confié à Arab News : « Pour le Piano Oriental », le personnage principal est mon arrière-grand-père Abdallah, qui devient Abdallah Camandja, mais qui s'appelait Abdallah Chahine. Je ne l'ai pas connu mais on m'en a beaucoup. Tout au long de mon enfance, on m'a dit : « C'est le piano de Camandja », mon arrière-grand-père. Il y avait donc comme un mythe autour de ce piano. L’évocation de son nom et de son piano était entourée d'un halo de mystère. »
En général, les personnages de mes bandes dessinées sont des membres de ma famille ou des amis. J'ai récolté des histoires auprès des uns et des autres, des voisins, de la famille.de toutes les personnes qui m'entouraient à l'époque. »
Zeina, véritable alchimiste des arts, a mêlé narration, illustration et musique de manière habile, créant une atmosphère envoûtante. Ses mots, empreints de passion, ont donné vie à un personnage qu'elle n'a jamais connu, mais dont l'héritage continue de l'inspirer. La fusion des mélodies orientales et occidentales, orchestrée avec brio, a permis au public de ressentir l'âme de son grand-père et d'apprécier la beauté de ses créations.
Son talent ne se limite pas à sa capacité à raconter une histoire, mais réside également dans sa capacité à transcender les époques et à toucher les cœurs. Au cours de cette soirée, Zeina Abi Rached a non seulement honoré la mémoire de son grand-père, mais elle a également rappelé à tous l'importance de l'art comme moyen d'expression et de connexion, unissant les générations à travers la magie des récits et des mélodies.
Zeina a affirmé : « L'art et surtout la bande dessinée, m'a beaucoup servie, par exemple pour parler de choses difficiles, comme le souvenir de la guerre par exemple. C'est une manière de synthétiser le tout. Le message peut être très puissant et peut se passer de mots, une image peut parfois l'exprimer beaucoup mieux qu'un long discours. C'est ainsi que l'on provoque une sensation, une émotion. Et c'est probablement grâce à cela que l'on comprend mieux et que l'on parvient à s'approprier certaines notions qui ne sont pas évidentes. »
Au cours de cette soirée mémorable, Zina Abi Rached a su plonger le public dans une atmosphère féerique, où le noir et blanc des images évoquait la nostalgie de son enfance au Liban. Chaque mot prononcé, chaque illustration présentée, ouvrait une fenêtre sur un passé vibrant, où les souvenirs se mêlaient aux rêves d’un pays en quête de renaissance.
La dualité entre le noir et blanc, couleurs de son enfance au Liban, et les couleurs éclatantes du pays était palpable, illustrant un contraste poignant entre la beauté des souvenirs et la réalité d’un pays en reconstruction. En quittant le Liban, Zina n’a pas seulement laissé derrière elle un lieu, mais aussi une partie de son identité, un héritage culturel qu’elle s’efforce de préserver et de partager à travers son art.
Son récit résonnait avec la mélancolie de ceux qui ont dû s’éloigner de leur terre natale, mais aussi avec l’espoir d’un avenir meilleur. À travers son talent, elle a su faire briller la lumière sur des histoires oubliées, rendant hommage à un Liban qui, malgré les épreuves, continue de vivre dans le cœur de ses originaires.
Zeina Abi Rached n’a pas seulement raconté son histoire, mais elle a également créé un pont entre les générations et les cultures, unissant le passé et le présent dans une danse harmonieuse de souvenirs et de musique.
Adam Ackland, directeur général du RSIFF, Shivani Pandya Malhotra, Mohammed Al Turki, Andrew Garfield, Jomana R. Alrashid et Benedict Cumberbatch assistent à la projection de gala "We Live in Time" lors du Festival international du film de la mer Rouge 2024, le 9 décembre 2024 à Djeddah, en Arabie saoudite.
Short Url
https://arab.news/c9aek
Shyama Krishna Kumar
Publié le 10 décembre 2024
L'acteur anglo-américain Andrew Garfield a foulé le tapis rouge du Festival international du film de la mer Rouge à Djeddah lundi soir
Bien qu'il n'ait pas été rejoint par sa co-star Pugh, Garfield a assisté à la projection aux côtés des producteurs du film, Adam Ackland et Benedict Cumberbatch
Publié le Mardi 10 décembre 2024
Shyama Krishna Kumar
10 décembre 2024
DJEDDAH: L'acteur anglo-américain Andrew Garfield a foulé le tapis rouge du Festival international du film de la mer Rouge à Djeddah lundi soir, alors que son dernier film, "We Live in Time", était projeté en avant-première dans la région MENA dans le cadre d'une projection de gala.
Bien qu'il n'ait pas été rejoint par sa co-star Pugh, Garfield a assisté à la projection aux côtés des producteurs du film, Adam Ackland et Benedict Cumberbatch.
Lors de la projection, les producteurs et la star Garfield se sont brièvement adressés au public pour présenter le drame romantique.
À propos des performances de Pugh et Garfield dans le film, la star britannique Cumberbatch a déclaré: "Ils sont déjà au sommet de leur art. Ils sont les meilleurs de notre génération", avant d'ajouter: "Je suis jaloux de ne pas jouer dans le film".
Andrew Garfield s'est adressé au public lors de la projection en arabe. (Getty Images)
Andrew Garfield a commencé par saluer le public en arabe, en disant "Assalamu alaikum (que la paix soit avec vous)".
Il a ensuite remercié le festival d'avoir fait venir le film en Arabie saoudite. "Je suis tellement reconnaissant d'être accueilli ici comme si c'était ma deuxième maison", a ajouté Garfield, qui a également participé au festival l'année dernière.
"We Live in Time" est un drame romantique qui se déroule à Londres et qui suit un chef cuisinier prometteur (Pugh) et une jeune divorcée (Garfield) à travers une décennie, alors qu'ils voient leur vie changer à jamais à la suite d'une rencontre fortuite.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com
Connu pour avoir atteint la demi-finale de The Voice France et gagné Dancing with the Stars, la voix unique d'Anthony est remplie d'émotions et se marie parfaitement avec le son de Noël.
Anthony partagera la scène avec certains des meilleurs musiciens de la ville !
Publié le Mardi 10 décembre 2024
Arab News en français
10 décembre 2024
DUBAI: La saison festive est lancée! Anthony Touma chantera des chansons et des mélodies de Noël intemporelles, créant une atmosphère réconfortante pour les amis et les familles.
Egalement au programme: des performances d'invités surprises qui élèveront l'expérience musicale et vous divertiront tout au long de la nuit.
Connu pour avoir atteint la demi-finale de The Voice France et gagné Dancing with the Stars, la voix unique d'Anthony est remplie d'émotions et se marie parfaitement avec l'atmosphère de Noël.
Anthony partagera la scène avec certains des meilleurs musiciens de la ville ! Une formation qui promet d'apporter l'esprit de Noël au Théâtre Zabeel, qu'il s'agisse d'un « Silent Night » ou d'une chanson gospel qui fera lever la foule !