De Marrakech à Hollywood: «Lords of War» en tournage au Maroc

Scène de «Lord of War» (Photo fournie).
Scène de «Lord of War» (Photo fournie).
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Publié le Lundi 15 mai 2023

De Marrakech à Hollywood: «Lords of War» en tournage au Maroc

  • Les dunes dorées, les montagnes escarpées et les villes historiques du Maroc servent de décor à la suite très attendue de «Lord of War»
  • Le réalisateur néo-zélandais Andrew Niccol, l'architecte de l'original «Lord of War», revient pour cette suite épique

CASABLANCA: Sur les terres marocaines, le cinéma international fait une halte pour le plus grand enchantement des cinéphiles. Les dunes dorées, les montagnes escarpées et les villes historiques du Maroc servent de décor à la suite très attendue de Lord of War, le film à succès de 2005. Sous le ciel brûlant du Maroc, la machine hollywoodienne se prépare à donner vie à Lords of War.

Le réalisateur néo-zélandais Andrew Niccol, l'architecte de l'original Lord of War, revient pour cette suite épique. Avec son acuité à saisir les détails et une maîtrise narrative indéniable, Niccol prévoit de plonger plus profondément dans la psyché complexe des personnages de Yuri Orlov, le célèbre trafiquant d'armes, et de son fils, Anton.

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Scène de Lord of War (Photo fournie).

Cage face caméra

Nicolas Cage, dont la présence à l'écran est toujours électrisante, reprendra le rôle de Yuri Orlov. À ses côtés, le charismatique Bill Skarsgård incarnera Anton, le fils déterminé à surpasser le sombre héritage de son père. Le synopsis promet une lutte d'égos, une rivalité ardente entre le père et le fils, des mercenaires et des conflits au Moyen-Orient. C'est un cocktail explosif qui s'annonce, et le Maroc en sera le théâtre.

L'équipe de tournage s'apprête à capturer le mystère, la beauté brute et la diversité des paysages marocains, offrant, ainsi, un contraste visuel frappant avec l'âpreté des thèmes explorés dans le film. Chaque ruelle sinueuse, chaque étendue désertique, chaque minaret et chaque médina pourrait servir de décor aux scènes hautes en couleur du film tel qu’il se rappelle encore à nos mémoires.

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Scène de «Lord of War» avec Nicolas Cage (Photo fournie).

L’acteur porte les armes, et le producteur le portefeuille 

Vendôme Pictures, qui a produit le premier Lord of War, s'associe à Saturn Films, la société de Nicolas Cage, pour donner vie à ce projet ambitieux. Le Maroc ainsi que la Hongrie, avec sa géographie diverse, s'est imposé comme un choix naturel pour le tournage. Le pays a une longue tradition d'accueil des tournages internationaux, et Lords of War s'inscrit dans cette lignée.

Pour Andrew Niccol, le potentiel de cette suite est immense. «Il y a tellement de choses à explorer avec ces personnages», a-t-il déclaré, citant Platon lors de l’officialisation du tournage de second opus à Variety : «Seuls les morts ont vu la fin de la guerre». Le réalisateur semble prêt à dépeindre, avec une audace artistique, les sombres réalités de la guerre et du commerce des armes, le tout, mis en abyme par une dynamique familiale tumultueuse entre père et fils et enserré dans le paysage cinématographique marocain, qui est sur le point d'être une fois de plus immortalisé. Le public attendra 2024 avec impatience pour voir comment le pays se révèle à travers l'objectif de Niccol.


Astérix face à Tintin dans la même vente aux enchères à Paris

Une planche des «Lauriers de César» et une esquisse d'une page de «Coke en stock» sont mis aux enchères le même jour (Photo, AFP).
Une planche des «Lauriers de César» et une esquisse d'une page de «Coke en stock» sont mis aux enchères le même jour (Photo, AFP).
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  • La vente est prévue à Paris le 16 novembre
  • Ces deux pièces côtoient celles d'autres légendes de la BD

PARIS: Astérix ou Tintin, qui vaudra le plus cher ? Une planche des "Lauriers de César" et une esquisse d'une page de "Coke en stock" sont mis aux enchères le même jour, a annoncé mardi la maison Daniel Maghen.

La vente est prévue à Paris le 16 novembre.

L'original à l'encre de Chine, dédicacé par Albert Uderzo, de la planche 25 des "Lauriers de César" (1972) est estimé entre 110 000 et 130 000 euros.

Le crayonné original de la planche 48 de "Coke en Stock", à la mine de plomb, par Hergé vaut a priori un peu moins cher: 90 000 à 110 000 euros.

Ces deux pièces côtoient celles d'autres légendes de la BD.

Une planche noir et blanc de Gaston Lagaffe ("Un gaffeur sachant gaffer", 1969), par Franquin, est estimée de 60 000 à 70 000 euros. Des planches de Moebius ("Major fatal"), Jean Giraud ("Blueberry, Chihuahua Pearl") ou Will ("Tif et Tondu, Plein gaz") sont également proposées.

Le record pour Uderzo est l'illustration de couverture de l'album "Le Tour de Gaule", à la gouache et aux encres de couleur, vendue 1,449 million d'euros en 2017.

Celui pour Hergé est de 3,175 millions d'euros, en 2021, avec un projet de couverture non retenu pour "Le Lotus bleu", à l'encre de Chine, gouache et aquarelle.


Des créateurs saoudiens collaborent avec Adidas pour une nouvelle campagne promotionnelle

Le créateur de mode Mohammed Bajbaa, l'artiste Noura ben Saidan, et le cinéaste Ali Kalthami, se sont associés à Adidas pour une nouvelle campagne promotionnelle. (Photo fournie)
Le créateur de mode Mohammed Bajbaa, l'artiste Noura ben Saidan, et le cinéaste Ali Kalthami, se sont associés à Adidas pour une nouvelle campagne promotionnelle. (Photo fournie)
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  • Au nombre des collaborateurs de la campagne figurent le cinéaste Ali Kalthami et l'artiste Noura ben Saidan
  • La campagne, menée sous la marque Adidas Originals, se concentre sur des chaussures de sport traditionnelles de la marque, notamment la Samba, la Gazelle et la Superstar

DUBAÏ: Les talents saoudiens sont une fois de plus à l'avant-garde de la culture mondiale. Le géant du sport Adidas vient de lancer sa nouvelle plate-forme de la marque mondiale réunissant 17 créateurs issus des domaines de l'alimentation, de la mode, de l'art, de la musique et du cinéma.

Ayant pour titre «Nous avons donné au monde un original, vous nous en avez rendu mille», la campagne fait appel à plusieurs vedettes parmi les plus brillantes du Royaume, dont le réalisateur Ali Kalthami, l’artiste en peinture murale Noura ben Saidan, et le créateur de mode Mohammed Bajbaa.

Le premier long métrage de Ali Kalthami, Mandoob, avait reçu des critiques élogieuses au Festival international du film de Toronto, et devrait être projeté dans les cinémas de la région en décembre.

Son travail avec Adidas est son premier contact avec une marque mondiale de mode. «J’ai été approché à plusieurs reprises et j’ai toujours eu l’impression que ce n’était pas le bon moment; et je me suis abstenu», confie-t-il à Arab News.

«J’étais très réservé et je ne voulais pas montrer mon visage. Maintenant, j’approche de la quarantaine. Le jour de mon dernier anniversaire, je me suis dit que je devais m'amuser davantage, et Adidas est une marque avec laquelle il est vraiment amusant de travailler», explique-t-il.

«J’ai grandi à Riyad, et Adidas a toujours fait partie de notre quotidien, même quand j’étais à l'école primaire. Pour moi, cela signifie être original et innovant. La marque est aussi synonyme de santé, et tout cela fait partie intégrante de ma vie et de celle de tant de personnes ici en Arabie saoudite. Je ne m’attendais pas à ce que cela se produise, mais je suis fier d’en faire partie», précise-t-il.

La campagne, menée sous la marque Adidas Originals, se concentre sur un certain nombre de chaussures de sport traditionnelles de la marque, notamment la Samba, la Gazelle et la Superstar. Adidas avait auparavant collaboré avec Ravi, le restaurant préféré de Dubaï, fondé par Chaudary Abdel Hamid, pour produire une chaussure basée sur sa marque Superstar, qui a connu un succès mondial.é que les baskets étaient devenues par inadvertance une extension de son art, car la paire qu'elle portait lors de la réalisation de ses créations était devenue toute éclaboussée de peinture.

«Les chaussures font partie de mon œuvre», affirme-t-elle. «Surtout parce qu'à chaque fois que je termine une peinture, mes chaussures se transforment et se remplissent de tâches comme si je portais des chaussures différentes.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un chapeau de Michael Jackson, celui du premier moonwalk, adjugé 77 640 euros

Un chapeau Fedora ayant appartenu au chanteur américain Michael Jackson, confectionné en laine et doublé de soie, est exposé avant d'être mis en vente aux enchères, à Paris, le 12 septembre 2023 (Photo de Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP).
Un chapeau Fedora ayant appartenu au chanteur américain Michael Jackson, confectionné en laine et doublé de soie, est exposé avant d'être mis en vente aux enchères, à Paris, le 12 septembre 2023 (Photo de Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP).
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  • Ce chapeau en laine doublé de soie, un modèle Fedora, estimé entre 60 000 et 100 000 euros, était le clou de cette vente réunissant 200 objets rock
  • Ce chapeau est ensuite réapparu dans une collection européenne

PARIS: Le chapeau que Michael Jackson portait juste avant d'effectuer son premier moonwalk –- son pas de danse-signature -– a été adjugé mardi 77 640 euros (avec frais), lors d'une vente aux enchères à Paris en présence de nombreux fans et curieux, a annoncé l'hôtel Drouot.

Ce chapeau en laine doublé de soie, un modèle Fedora, estimé entre 60 000 et 100 000 euros, était le clou de cette vente réunissant 200 objets rock, sous le marteau de la maison de ventes Lemon Auction.

"C'est un certain Adam Kelly -- dont nous avons le badge pour le show du 25 mars 1983 -- qui a récupéré ce chapeau ce jour-là, pensant que le staff du chanteur allait venir le récupérer, mais non", a raconté à l'AFP Arthur Perault, directeur général de la galerie Artpèges qui l'a mis en vente.

Adam Kelly l'a gardé pendant plusieurs années avant de le céder à un collectionneur américain. Ce chapeau est ensuite réapparu dans une collection européenne.

Les enchérisseurs se sont également disputés la guitare du bluesman T-Bone Walker (1910-1975), influence majeure de B.B. King, Chuck Berry, Jimi Hendrix, Buddy Guy, Jimmy Page ou encore Eric Clapton. L'instrument a été adjugé 129 400 euros (avec frais). Cette "six cordes", produite seulement à 22 exemplaires en 1949, était évaluée 150 000 euros, en estimation haute.

Récemment, à Londres, une série de ventes aux enchères de milliers d'objets ayant appartenu à Freddie Mercury a atteint 46,5 millions d'euros, un record pour une collection de ce genre, selon la maison de vente Sotheby's. Dont le piano sur lequel l'artiste a quasiment tout composé à partir de "Bohemian Rhapsody", parti pour 2 millions d'euros.