L’Arabie saoudite participe à la 216e session du Conseil exécutif de l’Unesco

La princesse Haïfa al-Mogrin, ambassadrice du Royaume auprès de l’Unesco, est intervenue parmi les premiers orateurs lors de la séance d’ouverture des travaux du Conseil. (Photo Unesco / Cyril Bailleul)
La princesse Haïfa al-Mogrin, ambassadrice du Royaume auprès de l’Unesco, est intervenue parmi les premiers orateurs lors de la séance d’ouverture des travaux du Conseil. (Photo Unesco / Cyril Bailleul)
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Publié le Lundi 15 mai 2023

L’Arabie saoudite participe à la 216e session du Conseil exécutif de l’Unesco

  • La princesse Haïfa al-Mogrin, ambassadrice d’Arabie saoudite auprès de l’Unesco, est intervenue parmi les premiers orateurs lors de la séance d’ouverture des travaux du Conseil exécutif de cette organisation
  • Elle a notamment affirmé la détermination de l’Arabie saoudite à pérenniser la culture dans son plan de développement post-2030

PARIS: L’Arabie saoudite participe à la 216e session du Conseil exécutif de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), dont les séances inaugurales ont commencé aujourd’hui au siège de l’organisation, à Paris, et se poursuivront jusqu’au 24 mai.

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La princesse Haïfa al-Mogrin, ambassadrice du Royaume auprès de l’Unesco, est intervenue parmi les premiers orateurs lors de la séance d’ouverture des travaux du Conseil. (Photo Unesco / Cyril Bailleul)

La princesse Haïfa al-Mogrin, ambassadrice du Royaume auprès de l’Unesco, est intervenue parmi les premiers orateurs lors de la séance d’ouverture des travaux du Conseil. Elle a rappelé l’action de l’Arabie saoudite dans les activités de l’Unesco, dont la mission est de poser les bases de la paix et d’approfondir la coopération internationale entre les cent quatre-vingt-treize États membres de l’Organisation: «Nous sommes convaincus de la nécessité de l’entraide pour la paix et pour réaliser les objectifs de l’Agenda 2030 du développement durable, qui sont en harmonie avec les principes de la Saudi Vision 2030.»

 

Le Conseil exécutif de l’Unesco

Le Conseil exécutif est, avec la Conférence générale et le Secrétariat, l’un des trois organes constitutionnels de l’Unesco et il est élu par la Conférence générale.

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Le Conseil exécutif est, avec la Conférence générale et le Secrétariat, l’un des trois organes constitutionnels de l’Unesco et il est élu par la Conférence générale. (Photo Unesco / Cyril Bailleul)


Il étudie, sous l’autorité de la Conférence générale, le programme de travail de l’Organisation ainsi que les prévisions budgétaires correspondantes que lui soumet le directeur général.
Il est composé de cinquante-huit États membres, élus chacun pour un mandat de quatre ans.
L’Arabie saoudite a été élue membre du Conseil exécutif lors de la 40e session de la Conférence générale de l’Unesco, qui s’est tenue en novembre 2019. Cette élection du Royaume au Conseil exécutif était la première depuis la fondation de l’Unesco.

 

Présidente du Comité du patrimoine mondial et présidente du Comité des programmes et des relations extérieures, qui émanent l’un et l’autre du Conseil exécutif, Haïfa al-Mogrin a poursuivi son discours en remerciant l’organisation pour l’intérêt qu’elle porte au projet de résolution soumis par l’Arabie saoudite et par le Koweït lors de la 215e session du Conseil exécutif, qui entend établir un cadre mondial pour la science ouverte face aux pandémies. «Ce projet de résolution vise à créer un système mondial flexible pour développer les capacités et transférer les connaissances», explique la diplomate. «Cela permettra à tous les pays sans exception, y compris ceux qui en ont le plus besoin, d’atteindre l’autosuffisance face à une pandémie future, dont nous espérons que Dieu nous préservera. »

Haïfa al-Mogrin

La princesse Haïfa al-Mogrin est déléguée permanente du royaume d’Arabie saoudite auprès de l’Unesco depuis janvier 2020. Titulaire d’une maîtrise en économie de la School of Oriental & African Studies de l’université de Londres et d’une licence en économie de la King Saud University, elle a, avant sa nomination à l’Unesco, occupé les fonctions de sous-ministre adjointe pour les affaires de développement durable, de décembre 2017 à janvier 2020, et de sous-ministre adjointe par intérim pour les affaires du groupe des Vingt (G20), de mars 2018 à janvier 2020.

La diplomate a poursuivi son allocution en indiquant que le Royaume soutient la stratégie des petits États insulaires en développement, et a souligné que son pays attend avec impatience la mise en œuvre efficace et pratique de celle-ci.

Haïfa al-Mogrin a ensuite loué le succès remporté par la Conférence mondiale sur les politiques culturelles, qui s’est tenue au Mexique l’année dernière, et a insisté sur l’importance d’inclure la dimension culturelle dans la formulation de l’agenda des Nations Unies pour le développement durable au-delà de 2030. Elle a également affirmé la détermination de l’Arabie saoudite à pérenniser la culture dans son plan de développement post-2030: «Nous sommes fiers d’être l’un des premiers pays à intégrer cette dimension culturelle à l’agenda du G20, et l’Unesco est devenue partie prenante de la réunion des ministres de la Culture du G20.»

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(Photo Unesco / Cyril Bailleul)

Enfin, l’ambassadrice a affirmé la profondeur des relations entre le Royaume et l’Unesco, en évoquant l’accueil par l’Arabie saoudite de la Conférence ministérielle mondiale sur l’éthique et l’intégrité du sport en février 2023. «Il s’agit là de la première conférence de ce genre, et nous avons bénéficié d’une présence importante de participants de très haut niveau», s’est félicitée la princesse avant de conclure sur l’importance du partenariat entre la Commission royale pour AlUla et l’Unesco, qui vise à préserver le patrimoine documentaire dans le monde, à sensibiliser à son sujet et à développer son potentiel en tant que ressource pour le dialogue interculturel et l’éducation à la citoyenneté mondiale.

La princesse Haïfa al-Mogrin dirigera ensuite les sessions de la Commission du programme et des relations extérieures, qui se dérouleront du 17 au 19 mai 2023.

L’Arabie saoudite dans les listes de patrimoine de l’Unesco

L’Arabie saoudite compte six sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco:
Site archéologique de Hégra (al-Hijr / Madā ͐ à Ṣāliḥ) (2008)
District d’at-Turaif à ad-Diriyah (2010)
Ville historique de Djeddah, la porte de La Mecque (2014)
Art rupestre de la région de Hail (2015)
Oasis d’al-Ahsa, un paysage culturel en évolution (2018)
Espace culturel de Ḥimā (2021)
Elle compte également onze éléments sur les listes du patrimoine culturel immatériel:
Al-Qatt al-Asiri, décoration murale intérieure traditionnelle féminine à Asir
Al-Ardah al-Najdiyah, danse, percussions et poésie en Arabie Saoudite
Alheda’a, traditions orales de direction des troupeaux de chameaux
Almezmar, percussions et danse avec des bâtons
La calligraphie arabe: connaissances, savoir-faire et pratiques
Le café arabe, symbole de générosité
Le palmier dattier, savoirs, savoir-faire, traditions et pratiques
La fauconnerie, un patrimoine humain vivant
Les connaissances et les pratiques liées à la culture des grains de café Khawlani
Le Majlis, un espace culturel et social
Le tissage traditionnel d’Al-Sadu


Les astronomes profitent de deux événements rares : les taches solaires et le «point rouge» de Mars

De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
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  • Des taches solaires ont été observées sur la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante
  • Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire

RIYAD : La région de la frontière nord a été témoin de deux événements astronomiques majeurs mardi soir - une conjonction frappante de la Lune avec Mars et l'étoile Chi Virginis, et l'apparition de taches solaires massives.

La première était visible pour les visiteurs et offrait des conditions idéales pour les astrophotographes, avec Mars identifiable par sa teinte rouge-orange.

Adnan Khalifah, membre du club d'astronomie et d'espace, a déclaré que la lune semblait alignée avec Mars, visible au-dessus de l'étoile Chi Virginis dans la constellation de la Vierge.

Par ailleurs, plusieurs taches solaires ont été observées à la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante. Ces taches sont parmi les plus grandes enregistrées cette année, chacune s'étendant sur des dizaines de milliers de kilomètres et étant visible à l'aide de petits télescopes.

Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire. Les taches solaires peuvent déclencher des éruptions solaires ou des tempêtes géomagnétiques susceptibles d'affecter les systèmes de navigation et de communication par satellite.


Le savoir-faire des artisans du Qassim mis à l’honneur

La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
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  • Un art transmis de génération en génération continue de prospérer, alors que les artisans mêlent patrimoine culturel et créativité au Festival des dattes de Buraidah
  • Le tressage de palmes remonte à l’Antiquité, servant à l’origine aux besoins essentiels du foyer

RIYAD : La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, en particulier dans le domaine du tressage de palmes. Cet art ancestral, transmis de génération en génération, continue de prospérer grâce aux artisans qui allient patrimoine culturel et créativité lors du Festival des dattes de Buraidah.

L'artisane Umm Abdullah a démontré le processus minutieux du tressage de palmes : les feuilles sont d’abord trempées et séchées, puis habilement transformées en divers objets comme des paniers, des nattes ou des sets de table.

Elle a expliqué que l’abondance de palmiers dans la région a fait de cet artisanat une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles travaillant dans l’industrie artisanale locale, selon l’Agence de presse saoudienne.

Umm Abdullah a ajouté que les objets en feuilles de palmier sont très recherchés pour leur valeur culturelle et leur lien précieux avec le patrimoine.

Remontant à l’Antiquité, le tressage de palmes répondait aux besoins domestiques du quotidien. Avec le temps, l’innovation a permis de diversifier les produits et les designs, affirmant cet artisanat comme un véritable pilier du patrimoine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


De Cannes au Casino du Liban, le flûtiste Daniel Alhaiby revient au Liban

Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
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  • "Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré
  • "Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison

DUBAI : Flûte en main, Daniel Alhaiby, profondément attaché à l'Orient et à l'Occident, se prépare à donner son premier concert solo au Casino du Liban le 10 septembre.

Ce concert fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international.
"Cannes, c'est de la magie à l'état pur. Chaque fois que je joue, j'ai l'impression de représenter non seulement moi-même, mais aussi toute une culture, toute une histoire", a déclaré M. Alhaiby à Arab News.

Le retour au Liban pour son concert solo est un moment profondément personnel pour Alhaiby.

"Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré.


"Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison.

"Le Casino du Liban a toujours été un lieu de rêve pour moi... Le public peut s'attendre à une expérience vraiment spéciale. J'ai soigneusement élaboré la liste des morceaux pour les emmener dans un voyage musical qui mêle mes compositions originales à des classiques revisités."

Les influences musicales d'Alhaiby sont diverses, allant de Piazzolla et Rimsky-Korsakov à Fairuz, Hans Zimmer, Pink Floyd et Bach.

"Je suis plus influencé par l'émotion que par le genre. Tout ce qui me touche, qu'il s'agisse d'une partita de Bach ou d'une improvisation orientale, se retrouve dans ma musique", a-t-il déclaré.

Le musicien a expliqué qu'il avait été attiré par la flûte dès son "plus jeune âge" : "Sa sonorité a toujours été proche de mon âme, il y a quelque chose dans son souffle, dans sa tonalité expressive, qui se connecte profondément à mes émotions. Au fil du temps, elle est devenue plus qu'un simple instrument ; elle est devenue ma voix, ma façon d'exprimer tout ce que les mots ne peuvent pas exprimer".