La demande croissante de produits halal entraînera une hausse des investissements dans ce secteur

De nombreux pays membres de la BID s’efforcent de développer l’économie halal et d’exploiter le potentiel existant sur le marché. (Shutterstock)
De nombreux pays membres de la BID s’efforcent de développer l’économie halal et d’exploiter le potentiel existant sur le marché. (Shutterstock)
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Publié le Mardi 16 mai 2023

La demande croissante de produits halal entraînera une hausse des investissements dans ce secteur

  • Le secteur alimentaire halal a été évalué en 2021 à 1,27 milliard de dollars et il devrait atteindre 1,67 milliard de dollars en 2025
  • «Deux défis de taille sont à relever: le financement de l’industrie halal et la gestion efficace de la chaîne d’approvisionnement relative à ces produits»

DJEDDAH: Les produits et services halal connaissent une demande de plus en plus importante. Cette demande est appelée à générer de nouveaux investissements dans ce secteur et de favoriser l’exportation et le commerce des produits halal entre les pays membres de la Banque islamique de développement (BID) et les communautés musulmanes. Cette déclaration émane d’Amer Bukvic, responsable par intérim des produits et des partenariats à la BID.

«Les musulmans consacrent la plus grande partie de leurs dépenses aux produits alimentaires halal. Le secteur alimentaire halal a été évalué en 2021 à 1,27 milliard de dollars (1 dollar = 0,92 euro) et il devrait atteindre 1,67 milliard de dollars en 2025», souligne M. Bukvic en marge de l’assemblée annuelle de la BID qui s’est tenue à Djeddah.

«Pour développer une industrie halal durable dans les pays membres de la BID, il est indispensable d’y établir des écosystèmes favorables à l’échelle locale. Ces écosystèmes comprennent des stratégies à long terme qui favorisent la formation d’un personnel qualifié, la mise en place d’un cadre institutionnel pour la normalisation, l’accréditation et la certification. Ces stratégies consistent également à développer des programmes de sensibilisation destinés aux différents acteurs et aux consommateurs, mais aussi à recourir aux nouvelles technologies afin de renforcer l’efficacité de la fabrication et de la distribution des produits halal et améliorer la visibilité et la confiance des consommateurs», ajoute-t-il.

Amer Bukvic déclare: «Deux défis de taille sont à relever: le financement de l’industrie halal et la gestion efficace de la chaîne d’approvisionnement relative à ces produits.»
En effet, de nombreux pays membres de la BID s’efforcent de développer l’économie halal et d’exploiter le potentiel existant sur le marché.

La Malaisie, les Émirats arabes unis (EAU), l’Arabie saoudite et la Turquie se classent parmi les pays les plus engagés dans ce domaine. Ils souhaitent s’imposer comme des pôles d’attraction pour le commerce mondial des produits halal.

Des pays où les musulmans ne sont pas majoritaires, tels que la Thaïlande, le Japon et la Corée du Sud, espèrent eux aussi se positionner sur le marché des produits halal en tant qu’acteurs incontournables. De leur côté, l’Australie et le Brésil figurent parmi les principaux fournisseurs de viande et de volaille halal pour les pays du Moyen-Orient.

Fahad al-Nuhait, PDG de la Halal Products Development Co. (HPDC), une entreprise financée par le Fonds public d'investissement (PIF), affirme que l’objectif de sa société est d’investir dans le secteur des produits de la mer halal à tous les stades de la production. Elle compte ainsi tirer profit des opportunités d’intégration durable qui se présentent en Arabie saoudite et à travers toute la chaîne d’approvisionnement.

«À l’échelle mondiale, nous aspirons à faire du Royaume un centre de l’industrie halal, ce qui favorise la croissance multilatérale des marchés ciblés. En participant au forum du secteur privé, la HPDC cherche à établir des partenariats avec les principaux acteurs du secteur de la santé tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Arabie saoudite», précise-t-il.

«Ce partenariat atteste de la volonté de la HPDC de renforcer le secteur des produits halal. Il permettra également d’améliorer et de développer le secteur des produits avicoles halal dans le Royaume.»

Hairol Ariffein Sahari, PDG de Halal Development Corp. (HDC), une entreprise malaisienne, déclare: «On s’attend à ce que la taille du marché halal mondial atteigne 5 milliards de dollars d’ici à 2030. Ces prévisions montrent clairement que les parties prenantes dans les produits halal et les pays membres de la BID doivent collaborer pour défendre une cause commune: développer l’industrie halal dans le monde.»

La HDC et la BID ont réalisé une évaluation économique sommaire des écosystèmes halal afin de déterminer les points suivants: le degré de préparation des pays de la BID en matière de fabrication et de production de produits halal ainsi que leur capacité à devenir autonomes, en particulier dans la production des produits destinés au marché local. Parmi ces produits figurent les aliments, les boissons, les produits pharmaceutiques et les produits de soins personnels, et bien d’autres encore.

Un événement intitulé «Exploiter le potentiel des pays membres de la BID afin de renforcer l’industrie halal mondiale qui connaît une forte expansion» a été organisé dans le cadre du forum consacré au secteur privé en marge des assemblées annuelles de la BID. Son objectif est de mettre en lumière le rôle que joue l’industrie halal dans le développement social et économique des pays membres de la BID et des communautés musulmanes dans les pays non membres de la banque.

Le forum a également donné lieu à deux tables rondes intitulées «Promouvoir l’industrie halal par le biais des investissements» et «Les innovations dans le secteur du halal».

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Ahmed Osilan, membre du conseil d’administration et directeur général de la société Tanmiah, lors d’une table ronde intitulée «Promouvoir l’industrie halal par le biais des investissements», tenue en marge des assemblées annuelles de la BID. (AN)

Ahmed Osilan, membre du conseil d’administration et directeur général de la société Tanmiah, a déclaré lors de la première table ronde que «l’Arabie saoudite est au cœur du monde islamique; elle dispose d’une forte capacité d’investissement et elle est accessible à plus de 500 millions de consommateurs répartis sur les marchés voisins».

«Près de 80% des produits halal sont issus de pays qui ne sont pas nécessairement halal. Cette situation nous incite à collaborer en tant qu’acteurs du marché du halal pour fournir des produits de qualité aux pays islamiques – et à d’autres pays, compte tenu de la qualité qu’offrent les produits halal aux non-musulmans», ajoute-t-il.

La BID et la HPDC ont signé un protocole d’accord au terme de l’événement. Cet accord vise à mettre en valeur les opportunités offertes par le secteur halal en Arabie saoudite et dans les pays membres de la BID. Il poursuit trois objectifs principaux: localiser les sites de production des produits halal en Arabie saoudite, améliorer les capacités du secteur à l’échelle régionale et proposer l’exportation de produits halal du Royaume vers le reste du monde.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnew.com.

 


Riyad se prépare à la réunion du WEF sur la collaboration, la croissance et l'énergie

Un millier de dirigeants de 92 pays se réuniront à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie au service du développement, dimanche et lundi. (AFP/File)
Un millier de dirigeants de 92 pays se réuniront à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie au service du développement, dimanche et lundi. (AFP/File)
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  • La réunion vise à combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud et à trouver des « solutions collaboratives à des défis communs »
  • Elle favorisera un « dialogue orienté vers l'action » sur trois thèmes-clés : La croissance inclusive, l'énergie pour le développement et la collaboration mondiale

RIYAD : Environ 1 000 dirigeants de 92 pays se réuniront à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie au service du développement, dimanche et lundi.

Dans le prolongement du sommet inaugural sur la croissance qui s'est tenu en Suisse l'année dernière, la réunion de Riyad, selon le WEF, « encouragera les approches prospectives des crises interconnectées, tout en restant réaliste quant aux compromis à court terme » et « s'efforcera de combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud sur des questions telles que les politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques ».

Børge Brende, président du WEF, a déclaré dans un communiqué de presse : « Avec les tensions géopolitiques et les disparités socio-économiques qui creusent les fossés à l'échelle mondiale, la collaboration internationale et le dialogue ciblé n'ont jamais été aussi urgents. »

Cette réunion spéciale, placée sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, offre l'occasion aux dirigeants, selon Brende, de « transformer les idées en actions et de débloquer des solutions évolutives aux nombreux défis interconnectés auxquels ils sont confrontés. »

Le ministre saoudien de l'Économie et de la Planification, Faiçal Al-Ibrahim, a déclaré dans le communiqué : « En cette période charnière, la revitalisation de la collaboration internationale n'a jamais été aussi importante. En Arabie saoudite, le Forum économique mondial a choisi une plateforme mondiale établie et dynamique pour le leadership de la pensée, les solutions et l'action, comme hôte d'une réunion cruciale à un moment aussi critique ».

« Nous nous efforçons de faire en sorte que le progrès d'une partie du monde ne se fasse pas au détriment d'une autre. Et nous nous engageons à affronter ce moment avec la détermination de créer ensemble un avenir commun qui soit sûr, stable et durable », a-t-il poursuivi.

Les trois thèmes de l'événement sont les suivants : « Un pacte pour une croissance inclusive », « Catalyser l'action sur l'énergie pour le développement » et « Redynamiser la collaboration mondiale ».

Parmi les participants figurent Mishal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, l'émir du Koweït, le Premier ministre égyptien Mostafa Kamal Madbouly, le remier ministre irakien Mohammed Shia Al-Sudani, Bisher Al-Khasawneh, le Premier ministre jordanien ; Anwar Ibrahim, Premier ministre malaisien ; Shehbaz Sharif, Premier ministre pakistanais ; Mahmoud Abbas, président palestinien ; Mohammed Bin Abduelrahman Al-Thani, Premier ministre qatari ; Antony Blinken, secrétaire d'État américain ; Josep Borrell, haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ; Stéphane Séjourné, ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères ; Annalena Baerbock, ministre fédérale allemande des Affaires étrangères ; David Cameron, secrétaire d'État britannique aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au Développement ; Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international ; Sigrid Kaag, coordinatrice principale de l'aide humanitaire et de la reconstruction des Nations unies pour Gaza ; et Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


France : le gouvernement échappe à la sanction de Fitch et Moody's

Un gros plan montre un site web de média avec la note triple "A" ( AAA ) suivie d’un point d’interrogation. (Photo Thomas Coex AFP)
Un gros plan montre un site web de média avec la note triple "A" ( AAA ) suivie d’un point d’interrogation. (Photo Thomas Coex AFP)
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  • Fitch, qui avait dégradé la note française l'an dernier, à «AA-» avec perspective stable, a réaffirmé cette note, qui signifie que le risque de défaut reste très faible
  • Le déficit public de la France a lourdement dérapé à 5,5% du PIB en 2023 au lieu de 4,9% espérés, en raison surtout de moindres recettes que prévu, et les 110,6% de PIB de dette représentent le troisième plus fort ratio de dette de l'UE

PARIS : Leur avis sur la solidité de la dette française était particulièrement guetté vendredi après une série de mauvaises nouvelles concernant les finances publiques depuis février. Mais Fitch et Moody's, deux des plus grandes agences de notation, ont laissé leurs notes inchangées.

Fitch, qui avait dégradé la note française l'an dernier, à «AA-» avec perspective stable, a réaffirmé cette note, qui signifie que le risque de défaut reste très faible. Elle avait prévenu dès le début du mois qu'elle ne comptait pas la changer.

Moody's pour sa part n'a pas à proprement parler «réaffirmé» sa note de Aa2, avec perspective stable, un cran au-dessus de celle de Fitch, mais ne l'a pas modifiée non plus.

Le déficit public de la France a lourdement dérapé à 5,5% du PIB en 2023 au lieu de 4,9% espérés, en raison surtout de moindres recettes que prévu, et les 110,6% de PIB de dette représentent le troisième plus fort ratio de dette de l'UE après la Grèce et l'Italie. Le gouvernement a dû annoncer en urgence depuis février deux trains d'efforts budgétaires de 10 milliards d'euros chacun.

Le ministre des Finances Bruno Le Maire a aussitôt «pris note» de ces nouvelles dans un bref communiqué, ajoutant que «cette décision doit nous inviter à redoubler de détermination pour rétablir nos finances publiques et tenir l’objectif fixé par le président de la République: être sous les 3% (de PIB, NDLR) de déficit en 2027».

«Nous tiendrons notre stratégie fondée sur la croissance et le plein emploi, les réformes de structure et la réduction des dépenses publiques», assure le ministre.

Dans leurs communiqués respectifs, il est clair que ni Fitch ni Moody's ne croient au retour du déficit sous les 3% en 2027, qui est une exigence de Bruxelles.

Pour Moody's cependant, la perspective pourrait s'améliorer si le gouvernement «réussit à faire adopter et à appliquer des mesures» permettant de réduire significativement la dette. Mais la perspective et la note elle-même pourraient à l'inverse se dégrader à l'avenir si la situation de la dette se détériorait en France davantage que chez ses «pairs».

Fitch observe que la note de la France se justifie à la fois par une économie «vaste et diversifiée», des institutions «fortes et efficaces» et «une stabilité reconnue». Mais qu'en revanche, cette notation est affaiblie par les finances publiques et en particulier le niveau élevé de dette.

- «Signal positif» -

Les notes attribuées par les deux agences classent encore la dette française parmi celles de «haute qualité». La France a perdu en 2012 son triple A, marquant les dettes souveraines les plus sûres, comme celle de l'Allemagne actuellement.

«La France est dans une situation plutôt solide, les marchés lui prêtent à un taux qui n’a pas bougé malgré les mauvaises nouvelles économiques», remarquait vendredi après-midi sur franceinfo Xavier Timbeau, directeur de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Pour lui, une dégradation aurait eu plutôt un «impact assez fort dans le débat politique» avant les élections européennes du 9 juin: ce qu'il prédisait comme un argument pour que ces agences n'abaissent pas la note de la France, afin «de ne pas jouer avec le feu dans une période électorale».

Le gouvernement aura encore à affronter le 31 mai la notation de la plus regardée des agences, S&P, qui place la France sur la même ligne que Moody's, à AA, mais avec une perspective négative, signifiant que la note pourrait baisser à moyen terme.

M. Le Maire va devoir aller défendre le Programme de Stabilité («PSTAB») et les prévisions de retour du déficit public sous 3% en 2027 qu'il contient, devant les députés lundi, puis devant les sénateurs mardi.

Le président (LFI) de la Commission des Finances de l'Assemblée Eric Coquerel a considéré sur X que la décision des agences n'avait «aucune importance», mais «n'empêchait pas la politique budgétaire et économique du gouvernement de nous emmener dans le mur».

Le rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale, Jean-René Cazeneuve (Renaissance), a estimé au contraire que le maintien des notes était «un signal positif qui valide notre politique de réduction du déficit et les décisions prises en début d'année dès que le ralentissement de la croissance s'est confirmé».


Monnaie numérique, IA et santé mentale au programme de l’Open Forum Riyadh

Des représentants gouvernementaux, des artistes, des leaders de la société civile, des entrepreneurs et des PDG de multinationales interviendront au cours des différentes tables rondes. (Photo, AFP)
Des représentants gouvernementaux, des artistes, des leaders de la société civile, des entrepreneurs et des PDG de multinationales interviendront au cours des différentes tables rondes. (Photo, AFP)
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  • Cet événement se déroulera parallèlement à la réunion spéciale du WEF sur la collaboration mondiale
  • «Dans le cadre de Vision 2030 de l’Arabie saoudite, Riyad est devenue une capitale mondiale pour le leadership éclairé, l’action et les solutions»

LONDRES: L'Open Forum Riyadh, une série de tables rondes publiques qui se tiendront dans la capitale saoudienne dimanche et lundi, «mettra l’accent sur les défis et les opportunités au niveau mondial», selon les organisateurs.

Cet événement, fruit d’une collaboration entre le Forum économique mondial (WEF) et le ministère saoudien de l’Économie et de la Planification, se déroulera parallèlement à la réunion spéciale du WEF sur la collaboration mondiale, la croissance et l’énergie pour le développement, qui aura lieu à Riyad les 28 et 29 avril.

«Dans le cadre de Vision 2030 de l’Arabie saoudite, Riyad est devenue une capitale mondiale pour le leadership éclairé, l’action et les solutions, favorisant l’échange de connaissances et d’idées innovantes», affirme dans un communiqué de presse Faisal F. Alibrahim, ministre saoudien de l’Économie et de la Planification. Ce dernier précise que l’organisation de l’Open Forum de cette année à Riyad «témoigne de l’influence et du rôle croissants de la ville sur la scène internationale».

Le forum est ouvert au public et «vise à faciliter le dialogue entre les leaders éclairés et le grand public sur une série de sujets, notamment les défis environnementaux, la santé mentale, les monnaies numériques, l’intelligence artificielle [IA], le rôle des arts dans la société, l’entrepreneuriat moderne et les villes intelligentes», indique un communiqué.

Au programme, des tables rondes qui portent sur l’impact des monnaies numériques au Moyen-Orient, sur le rôle de la culture dans la diplomatie publique, sur le développement urbain pour les villes intelligentes ainsi que sur les actions qui ont pour objectif d’améliorer le bien-être mental dans le monde.

L’Open Forum, qui a lieu chaque année, a été créé en 2003 dans le but de permettre à un public plus large de participer aux activités du WEF. Il a été organisé dans plusieurs pays, dont le Cambodge, l’Inde, la Jordanie et le Vietnam.

Des représentants gouvernementaux, des artistes, des leaders de la société civile, des entrepreneurs et des PDG de multinationales interviendront au cours des différentes tables rondes.

Parmi les intervenants de cette année figurent Yazid A. al-Humied, gouverneur adjoint et responsable des investissements dans la région Mena au Fonds public d’investissement saoudien (PIF), la princesse Rima bent Bandar al-Saoud, ambassadrice d’Arabie saoudite aux États-Unis, et la princesse Beatrice, fondatrice du Big Change Charitable Trust et membre de la famille royale britannique.

Michèle Mischler, responsable des affaires publiques suisses et de la durabilité au WEF, a fait savoir dans un communiqué de presse que la participation du public aux tables rondes de l’Open Forum «favorise la diversité des points de vue, enrichit le dialogue mondial et renforce les solutions collectives pour un avenir plus inclusif et durable».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com