La conférence internationale de Riyad met en lumière l'histoire de la monnaie islamique

Dr Alain Baron pendant sa présentation (Photo, AN/Huda Bashatah).
Dr Alain Baron pendant sa présentation (Photo, AN/Huda Bashatah).
Modèle d'une livre saoudienne frappée à La Mecque en 1370 de l'hégire (Photo, AN/Huda Bashatah).
Modèle d'une livre saoudienne frappée à La Mecque en 1370 de l'hégire (Photo, AN/Huda Bashatah).
Présentation du Dr Ahmed Desouky montrant une imitation du dinar byzantin par Abd alMalik ibn Marwan (Photo, AN/Huda Bashatah).
Présentation du Dr Ahmed Desouky montrant une imitation du dinar byzantin par Abd alMalik ibn Marwan (Photo, AN/Huda Bashatah).
Quelques participants à la conférence (Photo, AN/Huda Bashatah).
Quelques participants à la conférence (Photo, AN/Huda Bashatah).
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Publié le Samedi 20 mai 2023

La conférence internationale de Riyad met en lumière l'histoire de la monnaie islamique

  • Le conférencier, le Dr Alain Baron, a évoqué le rôle influent des femmes dirigeantes dans l'Antiquité et au Moyen-Âge
  • Un autre conférencier, le Dr Ahmed Desouky, a parlé de l’arabisation du dinar byzantin

RIYAD: Une conférence internationale consacrée à l'histoire de la monnaie islamique est organisée à Riyad.

Des experts du monde entier se réunissent jusqu'à samedi dans le district financier du roi Abdallah pour discuter de numismatique, l'étude et la collection de pièces de monnaie, de billets de banque et de médailles.

Organisé par la Commission saoudienne des musées, cet événement, qui coïncide avec la Journée internationale des musées le 18 mai, vise à préserver, définir et promouvoir le patrimoine culturel de l’Arabie saoudite en soulignant l'importance historique des pièces de monnaie islamiques.

Les moyens de développer le secteur des musées par le biais de la recherche et du tourisme sont également à l'étude.

Le conférencier, le Dr Alain Baron, a évoqué le rôle influent des femmes dirigeantes dans l'Antiquité et au Moyen-Âge lors de sa présentation intitulée «Les grandes reines de l'Islam».

Il a souligné leur courage et leur intelligence, qui leur ont permis de façonner le cours de l'histoire, en faisant référence à des dirigeantes telles que Chajar ad-Durr et Zubayda bent Jafar, la première reine du monde islamique à frapper des pièces de monnaie sous son propre nom.

Baron a fondé Numismatica Genevensis S.A., à Genève, une société qui vend et met aux enchères des pièces de monnaie et bat des records de prix depuis 2000.

Baron, qui a obtenu un doctorat en numismatique à Vienne et à Rome et qui a une grande expérience en matière de projets gouvernementaux et muséaux, a déclaré: «Je crois que ce projet contribuera grandement à montrer l'importance des pièces de monnaie pour la culture, non seulement du monde arabe, mais du monde entier.»

Un autre conférencier, le Dr Ahmed Desouky, professeur agrégé au département d’archéologie islamique de l’Université du Caire, a parlé de l’arabisation du dinar byzantin.

Il a souligné: «La phase de transition vers une monnaie arabo-islamique pure a été un événement majeur qui a placé l'État islamique au même niveau que les puissances mondiales de l'époque, en particulier l'État byzantin.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Algérie justifie le refoulement d'un journaliste par l'hostilité de Jeune Afrique

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
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  • Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc
  • Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France

ALGER: L’Algérie met en cause les "positions hostiles" de l'hebdomadaire Jeune Afrique afin de justifier le refoulement d'un de ses journalistes à son arrivée à l'aéroport d'Alger, selon les déclarations du ministre algérien de la Communication Mohamed Laagab.

"Farid Alilat est un citoyen algérien, mais en même temps il est journaliste dans un magazine indésirable, et lorsque ce média profite de sa nationalité algérienne et s'immisce de manière sournoise dans l'exercice du travail journalistique, cela est inacceptable", a déclaré jeudi le ministre algérien.

M. Laagab a assuré que "séparer les deux est difficile, mais en tant qu'algérien, il est le bienvenu. Il exerce un travail journalistique pour son média, qui a choisit de prendre des positions hostiles à l'Algérie et ceci est intolérable".

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc, le rival régional de l'Algérie.

"La question ne le concerne pas en tant que citoyen algérien, mais plutôt le magazine Jeune Afrique où il exerce, qui a adopté des positions éditoriales hostiles à l'égard de l'Algérie. Ce média publie tantôt des informations incorrectes tantôt des informations exagérées", a affirmé le ministre.

Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France.

Farid Alilat, établi depuis 2004 en France où il dispose d'une carte de séjour, se rendait pourtant régulièrement en Algérie.

Selon lui, les policiers l'ont interrogé notamment sur ses écrits, sur la ligne éditoriale de son journal, sur l'objet de son voyage, et sur les opposants algériens à l'étranger et ont fouillé ses deux téléphones et son ordinateur.

L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a condamné, dans un message sur X, une "expulsion sans justification" et dénoncé "une entrave inacceptable à la liberté de la presse".


Syrie: 20 combattants pro-gouvernement tués dans deux attaques de l'EI

"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs". Photo d'illustration. (AFP).
"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs". Photo d'illustration. (AFP).
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  • Le groupe Etat islamique a tué 20 soldats et combattants des forces pro-gouvernementales syriens au cours de deux attaques dans des zones contrôlées par Damas
  • "Quatre soldats syriens sont morts dans une autre attaque de l'EI contre une base près d'Albukamal"

BEYROUTH: Le groupe Etat islamique a tué 20 soldats et combattants des forces pro-gouvernementales syriens au cours de deux attaques dans des zones contrôlées par Damas, a annoncé jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs", selon cette ONG basée en Grande-Bretagne et disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie. "Quatre soldats syriens sont morts dans une autre attaque de l'EI contre une base près d'Albukamal", a ajouté l'OSDH.


L'Autorité palestinienne fustige le veto américain à l'ONU

L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre". (AFP).
L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre". (AFP).
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  • Ce veto "révèle les contradictions de la politique américaine, qui prétend, d'une part, soutenir la solution à deux États (une Palestine indépendante aux côtés d'Israël, ndlr), mais de l'autre empêche la mise en oeuvre de cette solution" à l'ONU
  • Le projet de résolution présenté par l'Algérie, qui "recommande à l'Assemblée générale que l'Etat de Palestine soit admis comme membre des Nations unies", a recueilli jeudi 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions

RAMALLAH: L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre".

"Cette politique américaine agressive envers la Palestine, son peuple et ses droits légitimes représente une agression flagrante contre le droit international et un encouragement à la poursuite de la guerre génocidaire contre notre peuple (...) qui poussent encore davantage la région au bord du gouffre", a déclaré le bureau de M. Abbas dans un communiqué.

Ce veto "révèle les contradictions de la politique américaine, qui prétend, d'une part, soutenir la solution à deux États (une Palestine indépendante aux côtés d'Israël, ndlr), mais de l'autre empêche la mise en oeuvre de cette solution" à l'ONU, ont ajouté les services de M. Abbas en remerciant les Etats ayant voté en faveur de l'adhésion pleine et entière des Palestiniens à l'ONU.

"Le monde est uni derrière les valeurs de vérité, de justice, de liberté et de paix que représente la cause palestinienne", a fait valoir l'Autorité palestinienne, qui siège à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

Le projet de résolution présenté par l'Algérie, qui "recommande à l'Assemblée générale que l'Etat de Palestine soit admis comme membre des Nations unies", a recueilli jeudi 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions.