A Cannes, projection événement du dernier film de Scorsese

Le réalisateur américain Martin Scorsese s'exprime sur scène pour promouvoir «Killers of the Flower Moon» lors de la présentation de Paramount Pictures au CinemaCon 2023, la convention officielle de l'Association nationale des propriétaires de salles de cinéma (OTAN), au Colosseum du Caesars Palace à Las Vegas, Nevada, le 27 avril 2023. (Photo VALERIE MACON / AFP)
Le réalisateur américain Martin Scorsese s'exprime sur scène pour promouvoir «Killers of the Flower Moon» lors de la présentation de Paramount Pictures au CinemaCon 2023, la convention officielle de l'Association nationale des propriétaires de salles de cinéma (OTAN), au Colosseum du Caesars Palace à Las Vegas, Nevada, le 27 avril 2023. (Photo VALERIE MACON / AFP)
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Publié le Samedi 20 mai 2023

A Cannes, projection événement du dernier film de Scorsese

  • Scorsese, considéré comme un des plus grands noms du cinéma mondial, présente son dernier film, «Killers of the Flower Moon»
  • Le plus grand secret demeure sur le film jusqu'à sa présentation officielle, à l'exception des premières images que le réalisateur a dévoilées à Las Vegas fin avril

CANNES : Le Nouvel Hollywood n'a pas dit son dernier mot. Le Festival de Cannes crée l'évènement sur tapis rouge samedi avec la présentation du dernier film de Martin Scorsese, 80 ans, qui réunit pour la première fois ses acteurs fétiches, DiCaprio et De Niro.

Palme d'or en 1976 avec «Taxi Driver», président du jury en 1998, Scorsese, considéré comme un des plus grands noms du cinéma mondial, présente son dernier film, «Killers of the Flower Moon».

Le plus grand secret demeure sur le film jusqu'à sa présentation officielle, à l'exception des premières images que le réalisateur a dévoilées à Las Vegas fin avril et de sa bande-annonce tout juste mise en ligne, promettant un film plein de tension, à la photographie léchée.

Scorsese y réunit pour la première fois deux de ses acteurs fétiches, Robert De Niro, 79 ans, («Taxi Driver», «Raging Bull», «Mean Streets»...) et Leonardo DiCaprio, 48 ans, («Le Loup de Wall Street», «Shutter Island»), dans un univers nouveau, celui d'une tribu amérindienne, Osage, détentrice d'une terre riche en or noir et soudainement victime de meurtres et disparitions.

DiCaprio joue Ernest Burkhart, un homme amoureux d'une Amérindienne (l'actrice Lily Gladstone), qui se retrouve embringué dans une conspiration ourdie par le magnat du bétail William Hale, incarné par un Robert De Niro avide de pétrole. Un agent du FBI, joué par Jesse Plemons, est chargé d'élucider les meurtres.

Le réalisateur souhaitait montrer comment certains Américains «ont pu rationaliser la violence - même contre ceux qu'ils aimaient - en affirmant simplement : +C'est la civilisation. Un groupe entre et un autre sort+», a-t-il expliqué, à Los Angeles.

Apple a accepté de sortir le film en salles, le 18 octobre en France

Le film aborde «une partie oubliée de notre passé», a abondé Leonardo DiCaprio, qui devait initialement incarner le détective du FBI, mais a préféré opter pour un rôle trouble et a passé du temps avec les Amérindiens Osage.

Le film a été tourné sur les lieux réels où vivent les Osage. «Il s'agissait de s'immerger dans ce monde», a insisté le réalisateur new-yorkais, malgré la chaleur et les coyotes rôdant dans les prairies d'Oklahoma.

La projection de ce film évènement à Cannes est un symbole fort pour le cinéma et les salles obscures: Martin Scorsese avait fait le choix de Netflix et du petit écran pour son précédent opus, «The Irishman», avec De Niro, Pacino et Joe Pesci.

Ce nouveau film de 03H30, à 200 millions de dollars, porte aussi les couleurs d'une entreprise de la tech, Apple. Mais le géant à la pomme a accepté de le sortir en salles (le 18 octobre en France), ce qui lui ouvre les portes du Festival de Cannes, défenseur du grand écran.

Jusqu'au bout, le Festival a rêvé d'inscrire ce Scorsese dans la course à la Palme d'or, mais les producteurs ont préféré conserver leur place hors compétition.

Côté compétition, la journée de samedi sera rythmée par un grand écart: un premier film, «Banel et Adama», de la Franco-Sénégalaise Ramata-Toulaye Sy, 36 ans, et «May December», le dernier Todd Haynes («Dark Waters», «I'm not there»...) avec un duo de stars féminines, Natalie Portman et Julianne Moore.

Après Harrison Ford jeudi et son «Indiana Jones», une autre légende du cinéma américain vient prouver sur les célèbres marches qu'il est encore vivant.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com