Leee John, funk-star des années 1980, documente l’histoire de la musique noire britannique

Le musicien britannique Leee John s'entraîne dans un studio de musique au nord-ouest de Londres, le 3 mai 2023. (Photo Justin Tallis / AFP)
Le musicien britannique Leee John s'entraîne dans un studio de musique au nord-ouest de Londres, le 3 mai 2023. (Photo Justin Tallis / AFP)
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Publié le Dimanche 21 mai 2023

Leee John, funk-star des années 1980, documente l’histoire de la musique noire britannique

  • Leee John et Imagination ont eux-mêmes participé dans les années 1980 à l'émergence d'une nouvelle vague de musiciens noirs britanniques
  • «Nous avons imité les Américains mais j'ai senti que nous avions trouvé notre propre voix», estime Leee John

LONDRES : Triste de voir que les jeunes britanniques ne connaissent pas grand chose de l'histoire de la musique noire du Royaume-Uni, Leee John, gloire du funk des années 1980, s'est donné pour mission de faire connaître ces artistes à l'influence parfois méconnue.

Leee John a connu un succès retentissant avec le groupe Imagination dont le titre «Just an Illusion» s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde. Il travaille depuis dix ans à un documentaire pour montrer la richesse de la musique noire britannique, souvent sous-estimée derrière l'écrasant modèle américain.

«Le problème de la musique noire c'est que de nombreux jeunes ne savent même pas qui, comment, quoi et d'où les choses viennent», explique-t-il. «Ils ont l'impression que tout a commencé dans les années 1990 !»

En dix ans, il a déjà rassemblé 400 heures d'images remontant à travers les décennies à la deuxième moitié du XXe siècle. Intitulé «Flashback» (comme une autre chanson phare d'Imagination), ce documentaire encore au stade de projet, sans date ou support de diffusion à ce stade, est la «passion» de sa vie, assure-t-il.

Il a notamment mené plus de 100 entretiens avec de nombreux artistes qui ont façonné la musique noire au Royaume-Uni, comme la chanteuse de R&B et soul Jaki Graham, le compositeur et chanteur Labi Siffre, dont plusieurs titres ont été «samplés» par des rappeurs tels Jay-Z, Eminem ou Kanye West, ou encore la chanteuse Maizie Williams du groupe Boney M.

- «Propre voix « -

Leee John et Imagination ont eux-mêmes participé dans les années 1980 à l'émergence d'une nouvelle vague de musiciens noirs britanniques.

Le chanteur, né à Londres dans une famille originaire de l'île caribéenne de Sainte-Lucie et qui a grandi à New York dans les années 1960 et 1970 avant de revenir au Royaume-Uni, se souvient de sa surprise lorsqu'il a assisté à cette effervescence musicale, à l'image de ce qui se passait aux Etats-Unis.

«Je me suis dit +Wouah, c'est très intéressant, on peut donc aussi réussir ici+», se remémore-t-il, estimant que cette époque «a vraiment changé la trajectoire de la musique noire britannique au niveau mondial».

«Je sentais qu'il y avait une sorte de spontanéité dans ce que nous faisions tous, mais ce que nous n'avions pas c'était un soutien dans la distribution et le marketing», ajoute-t-il.

Mais avec les succès croissants d'artistes comme Sade, le chanteur de reggae Maxi Priest ou le groupe pop-funk The Cool Notes, les maisons de disques réalisent l'intérêt que suscitent ces chanteurs à l'étranger et commencent à investir sur eux.

«Nous avons montré que nous pouvions faire notre propre musique. Nous avons imité les Américains mais j'ai senti que nous avions trouvé notre propre voix», estime Leee John.

Alors que plusieurs des artistes qu'il a interviewés pour son projet de documentaire sont depuis décédés, il se dit heureux de pouvoir contribuer à transmettre leur héritage.

«La moitié des artistes actuels ne feraient pas ce qu'ils font aujourd'hui sans ces autres artistes» du passé et «c'est pour cela que (les jeunes) doivent en apprendre davantage sur (...) l'histoire de la musique noire britannique», défend-il.

Leee John souhaiterait aussi «apporter un message positif» aux jeunes noirs d'aujourd'hui, confrontés aux gros titres négatifs de certains médias sur les gangs, les crimes au couteau, ou même la situation sociale du pays.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.