Pour son édition 2023, Coachella vibre au rythme d'une musique mondialisée

Des festivaliers marchent au milieu d'œuvres d'art géantes lors du premier week-end du «Coachella Valley Music and Arts Festival», à Indio, Californie, le 15 avril 2023 (Photo, AFP).
Des festivaliers marchent au milieu d'œuvres d'art géantes lors du premier week-end du «Coachella Valley Music and Arts Festival», à Indio, Californie, le 15 avril 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 18 avril 2023

Pour son édition 2023, Coachella vibre au rythme d'une musique mondialisée

  • La moitié des artistes invités à Indio, dans le désert de Californie, viennent d'autres pays que les Etats-Unis
  • La Palestino-Chilienne Elyanna est rentrée dans l'histoire du festival, en devenant la première artiste à y assurer un concert entièrement en arabe

INDIO: Lors de son lancement il y a presque 25 ans, Coachella était avant tout une ode au rock'n'roll, avec des stars masculines et blanches. Mais avec son édition 2023, le festival américain célèbre une musique plus diverse et internationale que jamais.

Porto Rico, Corée du Sud, Espagne, Belgique ou encore Pakistan : la moitié des artistes invités à Indio, dans le désert de Californie, viennent d'autres pays que les États-Unis.

Une programmation qui trahit la fin de l'hégémonie musicale américaine, à mesure que le streaming et les réseaux sociaux font émerger des artistes capables de conquérir une audience mondiale partout sur la planète.

Cette année, c'est ainsi le portoricain Bad Bunny qui occupe le haut de l'affiche de Coachella. Le maître du reggaeton a ouvert le festival vendredi avec une prestation survitaminée, qui a rendu hommage à ses influences caribéennes.

Certaines stars savourent de manière évidente le succès international de leur musique. Comme la chanteuse espagnole Rosalia, bolide hybride qui s'est fait connaître en mélangeant pop et flamenco.

"Je viens de Barcelone, c'est pour ça qu'être sur cette scène est tellement spécial pour moi", a-t-elle lancé samedi à ses fans survoltés. "C'est grâce à vous que je suis ici."

Stars de la K-pop

Le même soir, le groupe de K-pop BLACKPINK a attiré l'une des foules les plus denses du week-end. Des dizaines de milliers de festivaliers se sont pressés pour assister à leur show enflammé, ponctué de projecteurs actionné par des drones et de feux d'artifice.

"La demande constante du public pour la K-pop... est claire, même pour les personnes qui surveillent les résultats financiers bien plus que les tendances", constate CedarBough Saeji, professeure spécialiste de l'Asie de l'Est et la K-pop à l'université de Washington.

"L'Amérique (...) est une créatrice de tendances très, très importante, mais les flux culturels mondiaux ont changé", explique-t-elle à l'AFP.

À Coachella, l'Islandaise Bjork ou le Nigérian Burna Boy ont cette année l'honneur d'être sur la scène principale.

L'Indien Diljit Dosanjh et le Pakistanais Ali Sethi, sont eux sur des scènes secondaires, mais attirent de larges foules avec leurs concerts pleins d'énergie.

Pour "ceux d'entre nous qui viennent d'autres endroits, d'autres traditions, (...) le fait que Coachella nous accueille et nous reçoive ici, c'est un nouveau voyage", confie Ali Sethi, dont la chanson Pasoori compte plus d'un demi-milliard de vues sur YouTube.

Concert en arabe

Internet a complètement rebattu les cartes de l'industrie musicale, souligne de son côté Mme Saeji.

"Le public mondial est aujourd'hui beaucoup plus conscient des artistes venant de pays peu habitués à exercer une hégémonie" culturelle, observe l'experte.

Si l'industrie américaine pèse toujours, "nous finirons par nous retrouver dans une situation où la musique qui figure dans les hit-parades proviendra en permanence de plusieurs langues", prédit-elle.

Pour s'en convaincre, il suffit d'examiner en détails la programmation de Coachella, où figurent notamment la chanteuse française Christine and the Queens, la sensation pop belge Angele, et le groupe de ska argentin Los Fabulosos Cadillacs.

La Palestino-Chilienne Elyanna est elle rentrée dans l'histoire du festival, en devenant la première artiste à y assurer un concert entièrement en arabe.

"La musique, c'est la musique", souffle le DJ turc Omer Mesci, connu sous son nom d'artiste Minus the Light, en confiant être inspiré par la diversité du festival. "C'est ce qui en fait la beauté, c'est tellement coloré."


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com