Le kyokushin fait son entrée dans le Royaume grâce à un Saoudien qui porte la ceinture noire en arts martiaux

De gauche à droite: Sensei Abdelaziz Altarsha, Adnan Altarsha, chef de la branche de l’Organisation internationale du kyokushin en Arabie saoudite, et Meshari Alharrah. (Photo fournie)
De gauche à droite: Sensei Abdelaziz Altarsha, Adnan Altarsha, chef de la branche de l’Organisation internationale du kyokushin en Arabie saoudite, et Meshari Alharrah. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 22 mai 2023

Le kyokushin fait son entrée dans le Royaume grâce à un Saoudien qui porte la ceinture noire en arts martiaux

  • M. Alharrah a relevé le mois dernier son plus grand défi: il a représenté l’Arabie saoudite lors d’une compétition de kata à Tokyo
  • «J’ai été séduit par la philosophie de l’amélioration de soi qui sous-tend le “kyokushin kaikan” , expression qui signifie “monde de l’ultime vérité”»

RIYAD: C’est à l’université que Meshari Alharrah a découvert le style de karaté kyokushin. Il avait alors 18 ans. Aujourd’hui, cet avocat de 27 ans est devenu ceinture noire dans cet art martial. Il continue à s’entraîner pour parfaire ses compétences et a participé à de nombreuses compétitions locales et internationales. 

M. Alharrah a relevé le mois dernier son plus grand défi: il a représenté l’Arabie saoudite lors d’une compétition de kata à Tokyo. Arab News Japan s’est entretenu avec lui après la compétition. Il nous a parlé de ce type particulier d’art martial et de la façon dont il a façonné sa vie.

«Kyokushin» se traduit par «ultime vérité». Cette forme de karaté a vu le jour dans les années 1960 et en constitue l’une des variantes les plus physiques, avec une vision plus réaliste du combat. Le kata se concentre sur la forme, la posture et les mouvements.

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Meshari Alharrah, avocat saoudien spécialisé dans les arts martiaux

M. Alharrah évoque les quatre championnats auxquels il a récemment participé en Arabie saoudite: le championnat d’élite de kata, où il a remporté une médaille d’argent; le championnat de kata de Riyad, qui lui a valu une médaille d’or; le championnat international de kata du Royaume, dans lequel il a remporté une autre médaille d’or; et le championnat local de kumite de Riyad, où il a obtenu une médaille de bronze.

«J’ai toujours aspiré à représenter un jour mon pays, l’Arabie saoudite, à l’étranger. Pour moi, c’était comme un rêve qui devient réalité et j’en suis heureux et fier. Je me suis battu sans cesse pour réaliser ce rêve. Pouvoir participer à une compétition de karaté kyokushin dans le pays qui a donné naissance à cette discipline est une expérience extraordinaire.»

 

Meshari Alharrah, avocat saoudien spécialisé dans les arts martiaux

«Je suis le premier Saoudien à remporter une médaille d’or au championnat de Riyad, et le seul à avoir réalisé un tel exploit en kata. J’ai été toutefois surpris de ne pas avoir obtenu la permission de représenter le Royaume [dans les compétitions internationales]. Je remplissais pourtant toutes les conditions requises», explique-t-il.

«Après avoir participé au championnat international du Royaume et obtenu la médaille d’or en kata, j’ai revendiqué le droit de représenter mon pays au sein de l’équipe nationale. Peu de personnes pratiquaient cette discipline au sein de mon équipe.»

L’Organisation internationale du kyokushin kaikan au Japon a par la suite adressé à sa branche dans le Royaume une invitation à participer au championnat du monde de l’amitié à Tokyo. C’est l’un des responsables de l’organisation, Adnan Tarsha, qui a proposé le nom de M. Alharrah pour participer à la compétition.

«J’ai toujours aspiré à représenter un jour mon pays, l’Arabie saoudite, à l’étranger. Pour moi, c’était comme un rêve qui devient réalité et j’en suis heureux et fier. Je me suis battu sans cesse pour réaliser ce rêve. Pouvoir participer à une compétition de karaté kyokushin dans le pays qui a donné naissance à cette discipline est une expérience extraordinaire.»

Il a été éliminé lors du quart de finale de la compétition, qui s’est déroulée les 29 et 30 avril, mais il «espère y participer une nouvelle fois et gagner». 

M. Alharrah a commencé le karaté en 2015 dans le but de perdre du poids, alors qu’il était en première année à l’université. En moins de quatre mois, il a perdu quelques kilos et développé un amour pour le karaté, et en particulier pour le kyokushin. Cette passion n’a cessé de grandir.

Le karaté a vu le jour sur l’île d’Okinawa, au Japon. Il a été influencé par le kung-fu (art martial chinois), lui-même influencé par les arts martiaux de l’Inde ancienne.

M. Alharrah nous a parlé des quatre principaux styles de karaté, qui diffèrent par leurs techniques, leurs philosophies et leurs pratiques. Ils reposent tous sur un système de ceintures, qui permet de classer les élèves et d’évaluer leurs performances.

«Le kyokushin m’a intéressé bien plus que le karaté», précise-t-il. «J’ai été séduit par la philosophie de l’amélioration de soi qui sous-tend le “kyokushin kaikan” , expression qui signifie “monde de l’ultime vérité”.»

en bref

  • Le karaté a vu le jour sur l’île d’Okinawa, au Japon. Il a été influencé par le kung-fu (art martial chinois), lui-même influencé par les arts martiaux de l’Inde ancienne.

 

  • «Kyokushin» se traduit par «ultime vérité». Cette forme de karaté a vu le jour dans les années 1960 et en constitue l’une des variantes les plus physiques, avec une vision plus réaliste du combat.

«L’objectif du kyokushin est de parvenir à un niveau supérieur en matière de discipline et d’entrainement physique. La pertinence et la force de ce concept m’ont séduit. J’ai essayé d’autres méthodes d’arts martiaux, comme le taekwondo et le muay thaï, mais c’est le kyokushin qui a pris le dessus.»

«Je suis ravi d’avoir obtenu ma ceinture noire au bout de huit ans d’entraînement. Le voyage ne fait cependant que commencer pour atteindre le plus haut dan. Il existe dix dans en karaté, qui désignent le niveau de compétence d’une personne. Le dixième dan est très difficile à atteindre.»

«J’ai obtenu le deuxième dan. Le maître de karaté japonais qui dirige la branche en Arabie saoudite détient le neuvième dan.» 

Selon M. Alharrah, il n’y a que vingt ou trente ceintures noires qui atteignent le dixième dan dans le monde. Le fait d’obtenir ce rang représente un accomplissement extraordinaire, qui ne peut être réalisé sans se consacrer à cette forme d’art pendant de nombreuses années. 

«Les trois termes communément associés au kyokushin sont “sensei” [grand maître], “senpai” [élève expérimenté] et “shihan” [maître instructeur]», explique-t-il. «L’entraînement repose sur trois piliers: les kihon [bases], les katas [simulations de combats] et les kumite [combats réels]. Pour devenir des pratiquants solides, les combattants doivent maîtriser ces trois aspects. La technique, la forme physique et la souplesse jouent également un rôle très important dans leur formation.» 

Les maîtres que M. Alharrah admire le plus sont Shokei Matsui (ancien champion du monde) et Kenji Yamaki ( l’un des meilleurs combattants de l’histoire du kyokushin).

«Comme dans toutes les autres compétitions, on ne peut jamais dire si l’on va gagner ou non. L’essentiel est de se préparer en intensifiant les entrainements», ajoute le jeune homme. «J’étais bien entendu nerveux [à l’idée de participer à la compétition de Tokyo]. L’anxiété était mon principal adversaire, car j’avais peur de commettre une erreur.»

«La peur affaiblit la performance. Il faut briser la barrière de la peur en participant au plus grand nombre possible de tournois.»

«Pour passer de la ceinture blanche à la ceinture noire, le chemin à traverser est long, exigeant et épuisant», souligne-t-il.

«Le plus dur, c’est de persévérer», indique-t-il. «Il arrive que l’on soit confronté à des déceptions et des moments de paresse ou que l’on perde la passion. S’entraîner trois ou quatre jours par semaine est une tâche ardue, surtout si l’on travaille. Seule la continuité permet de développer ses compétences.»

«Les clubs de karaté sont nombreux en Arabie saoudite et reçoivent hommes et femmes, garçons et filles. On ne trouve toutefois que peu d’écoles de karaté kyokushin», déplore-t-il. 

«Un conseil à tous ceux qui pratiquent le karaté: il faut aborder ce sport comme une science et non comme un jeu ou une compétition, et apprécier ses enseignements dans toutes leurs dimensions, tout en cherchant la noblesse qui s’en dégage.»

«La discipline est bien plus importante que les techniques ou les styles de combat, car l’autodiscipline est primordiale, notamment pour les personnes qui ont des difficultés à maîtriser leur colère.»

«Je suis avocat. Le kyokushin a eu un rôle sur ma carrière car il a aiguisé mon caractère d’avocat grâce à la mentalité de senpai. J’ai appris à garder mon calme et à me débarrasser de la colère. Je suis parvenu à réfléchir avec clarté, dans le calme et avec un certain équilibre de pensée», conclut-il.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com. 


La reconnaissance de la Palestine, message à Israël sur «les illusions de l'occupation» 

La prochaine reconnaissance de la Palestine par plusieurs Etats dont la France en marge de l'Assemblée générale de l'ONU adresse un message claire à Israël sur les "illusions" de l'occupation, a déclaré mercredi à l'AFP la ministre des Affaires étrangères palestinienne Varsen Aghabekian.(AFP)
La prochaine reconnaissance de la Palestine par plusieurs Etats dont la France en marge de l'Assemblée générale de l'ONU adresse un message claire à Israël sur les "illusions" de l'occupation, a déclaré mercredi à l'AFP la ministre des Affaires étrangères palestinienne Varsen Aghabekian.(AFP)
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  • "La reconnaissance n'est pas symbolique. C'est quelque chose de très important car cela envoie un message très clair aux Israéliens sur leurs illusions de [vouloir] continuer leur occupation pour toujours"
  • Cela envoie aussi "un message clair aux Palestiniens : 'nous soutenons votre droit à l'autodétermination'" et "cela nous donne un élan pour l'avenir, car nous allons construire dessus"

RAMALLAH: La prochaine reconnaissance de la Palestine par plusieurs Etats dont la France en marge de l'Assemblée générale de l'ONU adresse un message claire à Israël sur les "illusions" de l'occupation, a déclaré mercredi à l'AFP la ministre des Affaires étrangères palestinienne Varsen Aghabekian.

"La reconnaissance n'est pas symbolique. C'est quelque chose de très important car cela envoie un message très clair aux Israéliens sur leurs illusions de [vouloir] continuer leur occupation pour toujours", a déclaré Mme Aghabekian, en référence à l'occupation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza par Israël.

Cela envoie aussi "un message clair aux Palestiniens : 'nous soutenons votre droit à l'autodétermination'" et "cela nous donne un élan pour l'avenir, car nous allons construire dessus", a-t-elle ajouté.


Les groupes de défense des droits exhortent le Liban à protéger la liberté d'expression dans la nouvelle loi sur les médias

Le Parlement libanais devrait s'assurer que le projet de loi sur les médias qu'il examine respecte le droit à la liberté d'expression, ont demandé mardi 14 organisations libanaises et internationales de défense des droits de l'homme. (AFP)
Le Parlement libanais devrait s'assurer que le projet de loi sur les médias qu'il examine respecte le droit à la liberté d'expression, ont demandé mardi 14 organisations libanaises et internationales de défense des droits de l'homme. (AFP)
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  • Les amendements proposés risquent de saper les efforts de réforme, selon les critiques
  • Les ONG demandent au Parlement d'abolir la diffamation criminelle et de mettre fin à la détention préventive

BEYROUTH: Le Parlement libanais devrait s'assurer que le projet de loi sur les médias qu'il examine respecte le droit à la liberté d'expression, ont demandé mardi 14 organisations libanaises et internationales de défense des droits de l'homme.

Il s'agit notamment de décriminaliser la diffamation, le blasphème, l'insulte et la critique des fonctionnaires, d'interdire la détention provisoire en cas d'infractions liées à la liberté d'expression et de supprimer les restrictions onéreuses imposées à la création de médias.

Ces appels interviennent alors que la commission parlementaire de l'administration et de la justice doit reprendre mardi l'examen du projet de loi.

Le 31 août, les membres du Parlement ont reçu des propositions d'amendements au texte du projet de loi qui, selon les organisations, comprenaient la réintroduction de la détention préventive et des dispositions qui criminalisent l'insulte et la diffamation.

Les groupes de défense des droits, dont Amnesty International, le Comité pour la protection des journalistes, Human Rights Watch et Reporters sans frontières, ont prévenu que les amendements proposés limiteraient davantage le travail des organisations de médias qui font l'objet d'une plainte en leur interdisant de publier des documents sur le plaignant tant que la procédure judiciaire est en cours.

Les lois libanaises sur la diffamation criminelle ont été utilisées à maintes reprises pour cibler et réduire au silence les critiques du gouvernement, les activistes et les journalistes au Liban, ces derniers étant régulièrement convoqués devant les agences de sécurité pour leur travail.

"Le Parlement devrait veiller à ce que ces pratiques cessent en adoptant une loi sur les médias qui soit entièrement conforme aux normes internationales en matière de droits de l'homme, notamment en ce qui concerne le droit à la liberté d'expression et à la liberté des médias", ont déclaré les organisations dans un communiqué.

"Le Parlement libanais devrait adopter une loi sur les médias qui inclue les protections des droits pour lesquelles les groupes de défense des droits et des médias libanais se battent depuis longtemps", ont-elles ajouté.

Les groupes de défense des droits, qui ont examiné les amendements proposés, se sont opposés à la réintroduction de la détention provisoire, y compris "dans des circonstances aggravées, telles que l'atteinte à la dignité ou à la vie privée des individus".

La détention provisoire n'est autorisée au Liban que pour les délits passibles de plus d'un an de prison. Elle est expressément interdite pour les délits liés aux médias dans les lois libanaises existantes sur les médias.

"S'il était adopté, cet amendement constituerait un recul significatif pour la protection du droit à la liberté d'expression et à la liberté des médias au Liban", ont déclaré les organisations.

Elles notent que l'amendement proposé ne précise pas ce que signifie "porter atteinte à la dignité ou à la vie privée des individus".

"Une loi vague qui laisse les gens dans l'incertitude quant à l'expression qui peut la violer a un effet dissuasif sur la liberté d'expression, car les gens peuvent s'autocensurer de peur de faire l'objet d'une convocation, d'une détention provisoire ou d'éventuelles poursuites judiciaires", ont-elles ajouté.

"Les dispositions vagues laissent également la loi sujette à des abus de la part des autorités, qui peuvent les utiliser pour faire taire les dissidents pacifiques.

Une telle interdiction législative générale constituerait "une atteinte grave au droit à la liberté d'expression".

Les amendements proposés obligeraient les stations de télévision titulaires d'une licence à fournir au ministère de l'information et au Conseil national de l'audiovisuel des rapports réguliers, y compris des informations détaillées sur la programmation des émissions, et impliqueraient que les médias électroniques soient soumis à un régime d'autorisation préalable plutôt qu'à un régime de notification.

"Si elles ne sont pas élaborées avec soin, ces exigences en matière d'autorisation risquent de permettre une prise de décision arbitraire quant à l'établissement et à l'exploitation des médias et pourraient faciliter les violations du droit à la liberté d'expression et à la liberté des médias", indique la déclaration.

Le Parlement libanais a commencé à discuter d'une nouvelle loi sur les médias en 2010 après qu'un ancien membre du Parlement, Ghassan Moukheiber, et la Fondation Maharat, une organisation non gouvernementale basée à Beyrouth et spécialisée dans les questions relatives aux médias et à la liberté d'expression, ont soumis une proposition visant à modifier la loi sur les publications du Liban, qui est dépassée.

En janvier 2023, le Parlement a créé une sous-commission chargée d'étudier et de modifier le projet de loi sur les médias, dont la version finale a été soumise à la Commission de l'administration et de la justice le 27 mai.

Le projet de loi soumis à la commission en mai comprenait des avancées dans la protection du droit à la liberté d'expression au Liban, notamment l'abolition de la détention provisoire et des peines de prison pour toutes les violations liées à l'expression. Il abroge également les dispositions relatives à la diffamation et à l'insulte du code pénal libanais et de la loi sur le système judiciaire militaire.

La commission de l'administration et de la justice a entamé les discussions sur le dernier projet de loi sur les médias le 29 juillet et a tenu trois réunions sur la question.

Cependant, les amendements proposés, présentés aux membres du Parlement le 31 août, ont été largement contestés par les groupes internationaux de défense des droits pour des dispositions considérées comme restreignant la liberté des médias.

Les groupes de défense des droits ont demandé à la commission de rendre ses discussions publiques afin de garantir la transparence des débats législatifs et de faciliter la participation effective du public.


L'Arabie saoudite, le Qatar et la Chine condamnent l'attaque terrestre israélienne à Gaza

De la fumée s'élève de Gaza après une explosion, vue d'Israël le 17 septembre 2025. (REUTERS)
De la fumée s'élève de Gaza après une explosion, vue d'Israël le 17 septembre 2025. (REUTERS)
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  • L'Arabie saoudite a critiqué la communauté internationale pour son incapacité à mettre fin à l'escalade
  • Le Qatar a réitéré son soutien à la création d'un État palestinien indépendant

RIYADH : L'Arabie saoudite, la Chine et le Qatar ont condamné mercredi l'extension des opérations militaires israéliennes à Gaza, avertissant que l'assaut violait le droit international et menaçait la stabilité régionale.

Dans une déclaration, le ministère saoudien des affaires étrangères a dénoncé ce qu'il a appelé "la poursuite des crimes" par les forces d'occupation israéliennes et a critiqué la communauté internationale pour son incapacité à prendre des mesures efficaces pour mettre fin à l'escalade.

Le Royaume a réaffirmé son rejet des actions qui portent atteinte au droit humanitaire international et a appelé à des efforts internationaux urgents pour mettre fin à la violence et assurer la protection des civils à Gaza.

Le ministère des affaires étrangères du Qatar a également condamné l'opération terrestre israélienne "dans les termes les plus forts", la qualifiant d'extension de la guerre contre le peuple palestinien et de "violation flagrante du droit international".

Il a averti que les actions d'Israël compromettaient les perspectives de paix par des politiques de "colonisation, d'agression et de racisme", et a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures décisives pour garantir le respect des résolutions internationales.

Le Qatar a réitéré son soutien à la cause palestinienne et à la création d'un État palestinien indépendant sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.

À Pékin, le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Lin Jian, a déclaré que la Chine "s'oppose fermement à l'escalade des opérations militaires d'Israël à Gaza et condamne tous les actes qui portent atteinte aux civils et violent le droit international", en référence au bombardement de la ville de Gaza.