La Bourse de Paris attend la reprise des négociations sur la dette américaine

L'indice vedette CAC 40 perdait 15,81 points à 7.465,15 points vers 09H20. Vendredi, il avait pris 0,61%, pour finir la semaine en hausse de 1,04%, à 7.491,96 points. (AFP)
L'indice vedette CAC 40 perdait 15,81 points à 7.465,15 points vers 09H20. Vendredi, il avait pris 0,61%, pour finir la semaine en hausse de 1,04%, à 7.491,96 points. (AFP)
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Publié le Lundi 22 mai 2023

La Bourse de Paris attend la reprise des négociations sur la dette américaine

  • Le président Joe Biden et le chef républicain Kevin McCarthy se rencontreront lundi en personne afin de poursuivre les négociations à une dizaine de jours de l'échéance du défaut de paiement
  • La Bourse de Paris évolue en légère baisse de 0,21% dans les premiers échanges lundi, avec un agenda peu fourni

PARIS: La Bourse de Paris évolue en légère baisse de 0,21% dans les premiers échanges lundi, avec un agenda peu fourni, guettant comme depuis plusieurs séances des évolutions sur les négociations autour du relèvement du plafond de la dette américaine.

L'indice vedette CAC 40 perdait 15,81 points à 7.465,15 points vers 09H20. Vendredi, il avait pris 0,61%, pour finir la semaine en hausse de 1,04%, à 7.491,96 points.

La cote parisienne avait même dépassé largement les 7.500 points vendredi, avant de céder une partie de ses gains dans la dernière demi-heure avec le regain de tensions entre négociateurs démocrates et républicains.

"À l'aube d'une nouvelle semaine importante, nous avons le sentiment que nous allons probablement assister à de nouveaux rebondissements dans cette triste saga, sans qu'aucune des deux parties ne s'en sorte particulièrement bien", résume Michael Hewson, de CMC Markets.

Le président Joe Biden et le chef républicain Kevin McCarthy se rencontreront lundi en personne afin de poursuivre les négociations à une dizaine de jours de l'échéance du défaut de paiement.

Les républicains exigent, pour donner leur feu vert, une réduction des dépenses fédérales. L'administration Biden refuse, et propose de son côté de réduire certaines dépenses tout en augmentant les impôts pour les plus riches et les entreprises.

L'agenda boursier est très peu fourni, avec seulement l'indice de confiance des consommateurs en zone euro attendu en fin de séance.

Mardi, les indicateurs d'activité PMI pour la zone euro et les Etats-Unis sont attendus, et vendredi, les investisseurs guetteront le rapport de l'inflation PCE aux Etats-Unis.

"Alors que la réunion de la banque centrale américaine de juin se profile et que la possibilité d'un relèvement, qui était pratiquement exclue il y a une à deux semaines, se fait de plus en plus pressante, des reponsables de la Fed sont nombreux" à intervenir cette semaine, relèvent aussi les analystes de Deutsche Bank.

Le luxe bien placé

Poids lourd de la cote parisienne, les valeurs du luxe progressaient: Hermès gagnait 1,30% à 2.029 euros, LVMH 0,66% à 880,10 euros et Kering 0,26% à 536,30 euros.

Air-France-KLM dans le sillage de Ryanair

Les valeurs liées à l'aérien montaient, après les résultats bien accueillis de la compagnie aérienne irlandaise Ryanair: Air-France-KLM gagnait 1,57% à 1,68 euro, Dassault Aviation 1,16% à 173,70 euros, Aéroports de Paris 0,70% à 144,10 euros et Safran 0,68% à 144,12 euros.


Prévisions Moody's 2025-2027: Le PIB non pétrolier de l'Arabie saoudite devrait croître de 5,5%

Moody's a clairement indiqué que des dépenses publiques soutenues seront essentielles pour soutenir les initiatives de diversification économique. Shutterstock
Moody's a clairement indiqué que des dépenses publiques soutenues seront essentielles pour soutenir les initiatives de diversification économique. Shutterstock
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  • Dans son dernier rapport, l'agence de notation Moody's, basée aux États-Unis, a déclaré que cette croissance marque une amélioration par rapport à la croissance de 4,6 pour cent enregistrée en 2022-2023
  • Les efforts du Royaume pour renforcer son secteur non pétrolier s'alignent sur les objectifs stratégiques de la Vision 2030, qui vise à diversifier l'économie et à réduire la dépendance à l'égard des revenus du pétrole brut

RIYAD: Le produit intérieur brut réel hors hydrocarbures de l'Arabie saoudite devrait croître de 5 à 5,5 pour cent entre 2025 et 2027, grâce à l'augmentation des dépenses publiques, selon une nouvelle analyse.

Dans son dernier rapport, l'agence de notation Moody's, basée aux États-Unis, a déclaré que cette croissance marque une amélioration par rapport à la croissance de 4,6 pour cent enregistrée en 2022-2023 et à la modeste croissance de 1,5 pour cent observée entre 2017 et 2019.

Les efforts du Royaume pour renforcer son secteur non pétrolier s'alignent sur les objectifs stratégiques de la Vision 2030, qui vise à diversifier l'économie et à réduire la dépendance à l'égard des revenus du pétrole brut.

Moody's a souligné que des dépenses publiques soutenues seront essentielles pour soutenir les initiatives de diversification économique.

"Bien que nous nous attendions à ce que l'activité économique hors hydrocarbures reste robuste, les risques de baisse des prix du pétrole et des niveaux de production amplifieront l'arbitrage entre la mise en œuvre de projets de diversification et le maintien d'une position budgétaire et d'un bilan souverain robustes", a noté Moody's dans le rapport.

La récente déclaration prébudgétaire de l'Arabie saoudite, publiée le 30 septembre, souligne l'importance accordée à la diversification de l'économie et aux programmes sociaux, en particulier dans le cadre de la Vision 2030 et de divers giga-projets.

Les dépenses publiques devraient rester élevées, aux alentours de 30 à 32 pour cent du PIB au cours de la période 2025-2027, conformément aux tendances récentes.

"Le niveau relativement élevé des dépenses, qui comprendra probablement une allocation accrue aux dépenses d'investissement, soutiendra la croissance économique hors hydrocarbures et la réduction progressive de l'exposition du royaume à la transition carbone mondiale à long terme", a ajouté l'agence de notation.

Moody's a souligné le rôle crucial du Fonds d'investissement public de l'Arabie saoudite dans les efforts de diversification économique du royaume, notant que le fonds pourrait atténuer les défis économiques pendant les périodes de baisse des prix du pétrole.

"Le rôle du PIF peut réduire certains des risques de mise en œuvre de la diversification économique en cas de baisse des prix et de la production de pétrole. La poursuite d'une croissance robuste de l'activité du secteur privé hors hydrocarbures donnerait également de l'élan aux efforts de diversification", conclut le rapport.

Dans une analyse distincte, S&P Global a récemment projeté une croissance du PIB de l'Arabie saoudite de 1,4 pour cent pour cette année, avec une accélération à 5,3 pour cent prévue en 2025.

Selon l'analyse, cette croissance devrait être soutenue par la stratégie de diversification du Royaume, qui se concentre sur le développement du secteur privé non pétrolier et la réduction de la dépendance à l'égard des revenus du pétrole brut.

Le rapport note également que les réductions potentielles des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine pourraient profiter aux marchés émergents comme l'Arabie saoudite, en améliorant les fondamentaux de la croissance et en attirant des flux de capitaux plus importants.


Les visiteurs du Royaume dépensent plus de 24 milliards de dollars au premier semestre de 2024

Le ministère saoudien du Tourisme a déclaré que le Royaume avait enregistré une croissance de 8,2% des dépenses des visiteurs étrangers au cours du premier semestre de 2024, par rapport au premier semestre de 2023. (Shutterstock)
Le ministère saoudien du Tourisme a déclaré que le Royaume avait enregistré une croissance de 8,2% des dépenses des visiteurs étrangers au cours du premier semestre de 2024, par rapport au premier semestre de 2023. (Shutterstock)
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  • Les dépenses totales se sont élevées à environ 92,6 milliards de riyals saoudiens (24,5 milliards de dollars; 1 dollar = 0,91 euro)
  • Le Royaume a également enregistré un excédent dans le compte voyage estimé à environ 41,6 milliards de riyals saoudiens, a rapporté l'Agence de presse saoudienne

RIYAD: Le ministère saoudien du Tourisme a déclaré que le Royaume avait enregistré une croissance de 8,2% des dépenses des visiteurs étrangers au cours du premier semestre de 2024, par rapport au premier semestre de 2023.

Les dépenses totales se sont élevées à environ 92,6 milliards de riyals saoudiens (24,5 milliards de dollars; 1 dollar = 0,91 euro). Le Royaume a également enregistré un excédent dans le compte voyage estimé à environ 41,6 milliards de riyals saoudiens, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

L'augmentation des dépenses des visiteurs du Royaume s'inscrit dans le cadre d'une évolution significative du secteur du tourisme. Le Royaume est arrivé en tête de la liste des pays du G20 en termes de croissance du nombre de visiteurs internationaux et de croissance des recettes touristiques internationales au cours des sept premiers mois de 2024, par rapport à la même période en 2019, selon l'Organisation mondiale du tourisme de l'ONU.

Les données publiées confirment l'efficacité des efforts déployés par le système touristique pour jouer le rôle de leader mondial dans le secteur en appliquant les meilleures pratiques en matière de développement touristique, en améliorant les services et les produits touristiques et en coopérant continuellement avec toutes les entités gouvernementales pour soutenir le développement du secteur touristique dans le Royaume.

Ce résultat reflète l'ampleur des efforts déployés par le ministère du Tourisme et les autres entités du système touristique saoudien pour améliorer le secteur et contribuer à la croissance de l'économie nationale, dans le cadre de la stratégie nationale du tourisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie Saoudite poursuit la croissance de ses activités non pétrolières avec un PMI en hausse à 56,3

L'enquête PMI de la Riyad Bank Saudi Arabia, compilée par S&P Global, a montré que l'indice des directeurs d'achat du Royaume a atteint 56,3 en septembre, contre 54,8 en août. (Shutterstock)
L'enquête PMI de la Riyad Bank Saudi Arabia, compilée par S&P Global, a montré que l'indice des directeurs d'achat du Royaume a atteint 56,3 en septembre, contre 54,8 en août. (Shutterstock)
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  • Les conditions d'affaires du secteur privé non pétrolier de l'Arabie saoudite se sont renforcées en septembre, grâce à l'amélioration de la dynamique des ventes et à l'augmentation des nouvelles commandes
  • S&P Global a noté que toute lecture de l'indice PMI supérieure à 50 indique une croissance dans le secteur non pétrolier

RIYAD: Les conditions d'affaires du secteur privé non pétrolier de l'Arabie saoudite se sont renforcées en septembre, grâce à l'amélioration de la dynamique des ventes et à l'augmentation des nouvelles commandes, selon un observateur économique.

L'enquête PMI de la Riyad Bank Saudi Arabia, compilée par S&P Global, a montré que l'indice des directeurs d'achat du Royaume a atteint 56,3 en septembre, contre 54,8 en août.

S&P Global a noté que toute lecture de l'indice PMI supérieure à 50 indique une croissance dans le secteur non pétrolier, tandis que les lectures inférieures à 50 signalent une contraction.

Soutenir la croissance du secteur non pétrolier est un objectif clé de l'initiative de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, qui vise à diversifier l'économie et à réduire la dépendance à l'égard des recettes pétrolières.

"La hausse de l'indice PMI de l'Arabie saoudite à 56,3 montre le niveau le plus élevé en quatre mois, soulignant une accélération notable de la croissance du secteur privé non pétrolier. Cette hausse est principalement due à l'augmentation de la production et des nouvelles commandes, ce qui reflète l'expansion de l'activité du secteur", a déclaré Naif Al-Ghaith, économiste en chef à la Riyad Bank.  

Il a ajouté: "Les entreprises répondent à une demande intérieure plus forte, qui joue un rôle essentiel dans la réduction de la dépendance de l'Arabie saoudite à l'égard des recettes pétrolières".  

Al-Ghaith a également souligné l'importance de la croissance du secteur non pétrolier, compte tenu des réductions actuelles de la production de brut et de la baisse des prix mondiaux du pétrole.

Pour stabiliser le marché, l'Arabie saoudite a réduit sa production de pétrole de 500 000 barils par jour en avril 2023, la réduction étant prolongée jusqu'en décembre 2024.

"Alors que les revenus pétroliers sont sous pression, la solide performance du secteur privé non pétrolier sert de tampon, aidant à atténuer l'impact potentiel sur la santé économique du pays. La diversification des sources de revenus est essentielle pour maintenir la croissance dans un contexte de fluctuation des marchés pétroliers", a déclaré Al-Ghaith.  

Le rapport indique également que l'amélioration des conditions commerciales a soutenu la croissance de l'emploi, bien que les entreprises aient eu du mal à trouver des travailleurs qualifiés en septembre.

Malgré le renforcement de la demande, les entreprises ont exprimé des inquiétudes quant aux pressions concurrentielles, ce qui a atténué les prévisions d'activité future.  

S&P Global note que la concurrence accrue a entraîné une réduction des prix de vente pour le troisième mois consécutif, malgré l'augmentation des coûts des entreprises.

"L'augmentation des niveaux de production ne renforce pas seulement la compétitivité des entreprises saoudiennes, mais stimule également les développements visant à accroître la participation du secteur privé à l'économie. Cette évolution fournit une base plus stable pour la croissance à long terme, rendant l'économie moins vulnérable à la volatilité des prix du pétrole", a déclaré Al-Ghaith.  

Selon le rapport, la croissance a été robuste et généralisée dans les segments contrôlés de l'économie non pétrolière, les personnes interrogées citant la hausse de la demande et l'approbation de nouveaux projets.

"En augmentant la production dans les principales industries non pétrolières, l'Arabie saoudite est mieux positionnée pour relever les défis des fluctuations du marché pétrolier, assurant ainsi un avenir économique plus durable et diversifié", a conclu Al-Ghaith.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com