Royaume-Uni: une voiture heurte les grilles de Downing Street, un homme arrêté

Un policier monte la garde près d'une voiture, vue aux portes de Downing Street, à Whitehall, dans le centre de Londres, le 25 mai 2023, après s'être écrasé contre les portes d'entrée de Downing Street, la résidence officielle du Premier ministre britannique. (Photo, AFP)
Un policier monte la garde près d'une voiture, vue aux portes de Downing Street, à Whitehall, dans le centre de Londres, le 25 mai 2023, après s'être écrasé contre les portes d'entrée de Downing Street, la résidence officielle du Premier ministre britannique. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 26 mai 2023

Royaume-Uni: une voiture heurte les grilles de Downing Street, un homme arrêté

  • Le Premier ministre Rishi Sunak se trouvait à Downing Street, selon la BBC. Il en est parti après l'incident
  • Downing Street est située dans le quartier des ministères à Londres et à quelques encablures du Parlement

LONDRES: Un homme a été arrêté jeudi à Londres après que sa voiture a percuté les lourdes grilles de Downing Street, qui ferment la rue où se trouvent la résidence du Premier ministre et ses bureaux, mais la police ne mentionne aucun blessé.

Un important dispositif de sécurité a été mis en place après l'incident, avant que la circulation ne soit rétablie en fin d'après-midi.

"A environ 16H20 (15H20 GMT), une voiture a percuté les grilles de Downing Street sur Whitehall", l'avenue sur laquelle donne Downing Street. "Des policiers armés ont arrêté un homme sur place, soupçonné de dommages criminels et de conduite dangereuse", a indiqué la police dans un communiqué.

"Aucun blessé n'a été signalé. Les investigations sont en cours pour déterminer ce qui s'est passé", a ajouté la police londonienne.

Le Premier ministre Rishi Sunak se trouvait à Downing Street, selon la BBC. Il en est parti après l'incident.

Les images de la BBC montrent une voiture blanche, circulant à faible vitesse et traversant Whitehall. elle monte ensuite sur le trottoir et s'arrête après avoir heurté doucement les hautes grilles noires.

Ces dernières ne semblent pas endommagées par le choc.

"J'ai entendu un bang et j'ai regardé et vu beaucoup de policiers avec des tasers crier sur un homme", a raconté Simon Parry, témoin de la scène, cité par l'agence PA.

Downing Street est située dans le quartier des ministères à Londres et à quelques encablures du Parlement. La sécurité est toujours très présente, avec des barrières le long du trottoir aux abords de la rue.

Une grande partie de Whitehall a été fermée à la circulation et au public, avant de reprendre vers 17H45 (16h45 GMT), à ce moment de la journée où de nombreux fonctionnaires quittent leurs bureaux dans ce quartier également touristique.

Les grilles qui ferment l'accès à la célèbre rue ont été installées en 1989 pour des raisons de sécurité. Auparavant, le public pouvait s'approcher à pied de la célèbre porte noire marquant l'entrée de la résidence officielle du Premier ministre et devant laquelle nombre d'entre eux se sont exprimés.

En 1991, durant la période de violences secouant l'Irlande du Nord, le groupe paramilitaire Armée républicaine irlandaise (IRA) avait lancé trois obus de mortier contre la résidence du Premier ministre de l'époque John Major.

Les grilles, gardées par des agents armés, sont la première ligne de sécurité pour protéger Downing Street. Les voitures officielles entrant dans la rue sont contrôlées avec soin avant que des poteaux amovibles ne s'abaissent pour les laisser rentrer.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.