Macron la semaine prochaine au Mont-Saint-Michel et sur les lieux du débarquement en Normandie

Emmanuel Macron se rendra au Mont-Saint-Michel, en Normandie, dans le nord-ouest de la France (Photo, AFP).
Emmanuel Macron se rendra au Mont-Saint-Michel, en Normandie, dans le nord-ouest de la France (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 02 juin 2023

Macron la semaine prochaine au Mont-Saint-Michel et sur les lieux du débarquement en Normandie

  • La présence d'Emmanuel Macron se veut un hommage aux 177 Français qui débarquèrent en Normandie le 6 juin 1944, regroupés au sein du Commando Kieffer
  • Le Mont-Saint-Michet est un lieu qui symbolise «tout ce qui fait des Français un peuple de conquérants et de bâtisseurs», a dit un conseiller d'Emmanuel Macron

PARIS: Emmanuel Macron se rendra en début de semaine prochaine en Normandie pour célébrer lundi le millénaire de l'abbaye du Mont-Saint-Michel puis lancer mardi, dans le Calvados, les préparatifs du 80e anniversaire du débarquement allié du 6 juin 1944 qui aura lieu en 2024.

Le célèbre îlot rocheux de la Manche, relié à l'Hexagone par une simple route par marée haute, est un lieu qui symbolise "tout ce qui fait des Français un peuple de conquérants et de bâtisseurs", a dit jeudi un conseiller du chef de l'État, en donnant le ton d'un déplacement sous le signe d'un certain lyrisme.

Site le plus suspect du pays hors Ile-de-France, le Mont-Saint-Michel a fourni l'an dernier 2,8 millions de visiteurs, dont 1,3 million pour l'abbaye. Il ne sera pas fermé aux visiteurs pour l'occasion, mais la préfecture prendra "les mesures nécessaires" pour que le déplacement se passe "dans les meilleures conditions possibles", a limité l'Élysée.

Le président Macron a visité lundi après-midi l'exposition "La demeure de l'archange", qui retrace au travers d'une trentaine d'objets l'histoire de ce joyau du patrimoine français, et prononce un discours.

Mardi matin, il se déplacera à Ouistreham, sur les lieux du débarquement, pour assister non pas aux cérémonies traditionnelles du 6-Juin, jouées à Ver-sur-Mer et renvoyées par le ministre des Armées Sébastien Lecornu, mais à la commémoration annuelle organisée par l'École de fusiliers marins.

Il remettra avec Léon Gautier, dernier Français vivant à avoir participé au débarquement, âgé de 100 ans, les bérets verts aux élèves qui ont réussi leur stage commando.

Sa présence se veut un hommage aux 177 Français qui débarquèrent le 6 juin 1944, regroupés au sein du Commando Kieffer.

Surtout, le chef de l'État va installer définitivement le groupement d'intérêt public qui sera chargé de préparer les grandes commémorations évoquées dans un an pour le 80e anniversaire.

Il visitera aussi le nouveau musée du Débarquement à Arromanches, qui vient de rouvrir dans un nouveau bâtiment.

Ce déplacement coïncidera avec la nouvelle journée de mobilisation syndicale contre la réforme des retraites, promulguée mi-avril par Emmanuel Macron après des mois de contestation.


Les Républicains affirment qu'ils ne «voteront pas» le projet de loi immigration

Le député français et président du parti de droite « Les Républicains » Eric Ciotti (Photo, AFP).
Le député français et président du parti de droite « Les Républicains » Eric Ciotti (Photo, AFP).
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  • Le projet de loi a ensuite été remanié par la commission des Lois à l'Assemblée nationale
  • Olivier Marleix, le patron des Républicains a au contraire tressé des louanges à la version du texte telle que votée par la chambre haute mi-novembre

PARIS: "Nous ne voterons pas le texte du projet de loi (sur l'immigration) tel qu'il a été adopté par la commission des Lois" de l'Assemblée nationale, a prévenu mercredi le président de LR, Eric Ciotti, à cinq jours de son examen dans l'hémicycle.

"Je le dis très clairement: nous ne serons pas les complices de cet échec annoncé", a poursuivi le député des Alpes-Maritimes lors d'une conférence de presse au siège parisien de son parti, pointant du doigt "un texte au rabais", "sans ambition" et "qui ne règlera au final rien".

Entouré des présidents des groupes parlementaires LR au Sénat et à l'Assemblée nationale, Bruno Retailleau et Olivier Marleix, le patron des Républicains a au contraire tressé des louanges à la version du texte telle que votée par la chambre haute mi-novembre.

Le projet de loi a ensuite été remanié par la commission des Lois à l'Assemblée nationale, et c'est cette nouvelle version qui arrive le 11 décembre dans l'hémicycle du Palais Bourbon.

Le Sénat avait "considérablement amélioré et abouti à un texte dont j'ai salué la portée et qui marquait des avancées très concrètes, aussi loin qu'on pouvait aller dans le cadre constitutionnel actuel", a souligné M. Marleix.

Réticences

A l'époque, il avait pourtant marqué ses réticences à l'égard de cette version.

Interrogé sur d'éventuelles abstentions de la part de députés de son groupe, il a assuré ne pas "raisonner comme ça".

"À l'heure d'aujourd'hui, je ne vois pas beaucoup de députés au sein du groupe qui sont prêts à valider un mouvement de régularisation massive", a-t-il expliqué, en faisant valoir que "si des gens ont des problèmes de cohérence interne, c'est à eux qu'il faut poser la question".

"Le groupe LR n'est pas tout à fait homogène" à l'Assemblée, a répondu le rapporteur macroniste du projet de loi Florent Boudié, en mentionnant les "deux avis divergents en commission": le vote pour du député LR de Mayotte Mansour Kamardine et contre de sa collègue du Doubs Annie Genevard.

"Il n'est pas facile d'expliquer pour un député de gauche modérée et de droite modérée pourquoi il est contre ce texte", a affirmé le député Renaissance.

Avant le début des débats lundi dans l'hémicycle, les députés devront se prononcer sur une "motion de rejet" global du texte.

Comme les groupes de gauche, LR en avait déposé une, mais c'est celle des députés écologistes qui sera débattue, après avoir été tirée au sort mercredi par les services de l'Assemblée.

Elle n'a quasiment aucune chance d'être adoptée, le RN ayant indiqué qu'il ne voterait pas en sa faveur - "on veut débattre" a indiqué le député Jean-Philippe Tanguy - et les LR étant réticents à voter pour une motion trop marquée à gauche sur l'immigration.


47 millions de contrôles d'identité réalisés chaque année en France, selon une estimation de la Cour des comptes

Certaines consultations de fichiers correspondent aux contrôles d'accès à certains sites et non à des contrôles de personnes  (Photo, AFP).
Certaines consultations de fichiers correspondent aux contrôles d'accès à certains sites et non à des contrôles de personnes (Photo, AFP).
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  • Les policiers ont eux réalisé 27 millions de contrôles, dont 6,6 millions sur les routes
  • Ces données comportent plusieurs biais, à la hausse comme à la baisse, précise la Cour

PARIS: Les services de police et de gendarmerie procèdent chaque année en France à quelque 47 millions de contrôles d'identité, selon une estimation inédite de la Cour des comptes révélée mercredi dans un rapport critique sur cette pratique des forces de l'ordre.

La Cour, qui s'est appuyée sur les historiques de consultation de deux fichiers communs à la police et la gendarmerie - obligatoire lors d'un contrôle -, qualifie cette estimation de "massive" mais "entachée de nombreuses incertitudes", déplorant des "sources partielles et peu fiables".

Elle a néanmoins été jugée "vraisemblable" par la police, la gendarmerie et la préfecture de police de Paris, interrogées par la Cour des comptes, a rapporté son président Pierre Moscovici lors d'une conférence de presse.

Les magistrats de la Cour ont produit leur estimation en exploitant les historiques pour l'année 2021 des fichiers des personnes recherchées (FPR) et  du système national des permis de conduire (SNPC). Chaque agent est censé consulter l'un ou l'autre lors d'un contrôle.

Dans le détail, 20 millions de contrôles d'identité, dont 8,3 dans le cadre d'un contrôle routier, ont été réalisés en 2021 par la gendarmerie.

Les policiers ont eux réalisé 27 millions de contrôles, dont 6,6 millions sur les routes.

Ces données comportent plusieurs biais, à la hausse comme à la baisse, précise la Cour.

Certaines consultations de fichiers correspondent aux contrôles d'accès à certains sites et non à des contrôles de personnes, ou à des contrôles dans le cadre d'enquêtes judiciaires.

Par ailleurs, aucune garantie n'existe sur le fait que chaque contrôle donne lieu à une consultation de fichier.

Le recours aux contrôles d'identité est dénoncé par plusieurs ONG et des travaux de chercheurs, qui les jugent inefficaces dans la lutte contre la délinquance et porteurs de discriminations.

En octobre, le Conseil d'Etat, saisi par plusieurs ONG, a estimé que la pratique des contrôles au faciès "existe" et constitue "une discrimination" pour les personnes qui les subissent. Mais il s'était déclaré incompétent pour contraindre l'Etat à modifier de fond en comble sa "politique publique".


Olivier Becht aux États-Unis pour renforcer les liens franco-américains

Le ministre délégué aux Français de l’étranger, Olivier Becht, se rendra aux États-Unis du dimanche 10 au vendredi 15 décembre 2023. (AFP)
Le ministre délégué aux Français de l’étranger, Olivier Becht, se rendra aux États-Unis du dimanche 10 au vendredi 15 décembre 2023. (AFP)
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  • Pays ami et allié majeur de l’Hexagone, les États-Unis sont depuis longtemps le premier investisseur en France
  • En 2016, les entreprises françaises employaient 728 500 personnes aux États-Unis, faisant de la France la troisième source étrangère d’emplois aux États-Unis

PARIS: Dans un contexte où les liens commerciaux sont plus que jamais un levier essentiel de l’approfondissement des relations bilatérales diplomatiques, le ministre délégué aux Français de l’étranger, Olivier Becht, se rendra aux États-Unis du dimanche 10 au vendredi 15 décembre 2023.

La relation économique bilatérale franco-américaine est particulièrement dense. Pays ami et allié majeur de l’Hexagone, les États-Unis sont depuis longtemps le premier investisseur en France.