L'hypermarché fête ses 60 ans: moins costaud qu'avant, mais pas périmé pour autant

Cette photo obtenue le 3 juin 2013 auprès du géant français de la distribution Carrefour montre le premier supermarché de la marque en 1963 à Sainte-Geneviève-des-Bois, au sud-ouest de Paris. Ce supermarché était le premier du genre en France et a été inauguré le 15 juin 1963. (Photo fournie / Carrefour / AFP)
Cette photo obtenue le 3 juin 2013 auprès du géant français de la distribution Carrefour montre le premier supermarché de la marque en 1963 à Sainte-Geneviève-des-Bois, au sud-ouest de Paris. Ce supermarché était le premier du genre en France et a été inauguré le 15 juin 1963. (Photo fournie / Carrefour / AFP)
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Publié le Vendredi 09 juin 2023

L'hypermarché fête ses 60 ans: moins costaud qu'avant, mais pas périmé pour autant

  • En France, on parle d'un hypermarché quand sa surface commerciale - hors réserve par exemple - est supérieure à 2.500 mètres carré et qu'il vend des denrées alimentaires
  • Le 15 juin 1963 ouvrait en France le tout premier hypermarché, à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l'Essonne, sous enseigne Carrefour

PARIS : C'est un symbole de la société de consommation: un parking en périphérie, une enseigne néon affichant le nom de Carrefour, Auchan, Cora ou E.Leclerc, comme avant eux Mammouth ou Continent... Et, une fois les portes franchies, des rayonnages à perte de vue et des promotions ou petits prix aguicheurs.

Soixante ans après sa création, l'hypermarché est bousculé par le commerce en ligne, semble trop grand voire ringard pour de nombreux clients et le modèle est en perte de vitesse depuis une vingtaine d'années. Mais les enseignes tentent de l'adapter aux tendances de consommation actuelles et il reste un lieu de vie important.

Le 15 juin 1963 ouvrait en France le tout premier hypermarché, à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l'Essonne, sous enseigne Carrefour.

Toutefois, comme pour la frite, cette paternité peut aussi être revendiquée par la Belgique, le géographe belge Jean-Pierre Grimmeau faisant remonter les origines à 1961 avec l'ouverture par le groupe GB - avalé depuis par Carrefour - de trois magasins sous enseigne «Super Bazar» à Bruges, Auderghem et Anderlecht.

- «Image dépréciée» -

En France, on parle d'un hypermarché quand sa surface commerciale - hors réserve par exemple - est supérieure à 2.500 mètres carré et qu'il vend des denrées alimentaires. Les plus gros sont supérieurs à 20.000 mètres carrés.

On compte 2.255 de ces mastodontes en France métropolitaine, sur près 12 millions de mètres carrés de surfaces commerciales au total, selon le média spécialisé LSA. Près de 2 euros sur 5 dépensés en grandes surfaces le sont dans un hypermarché.

Ces chiffres sont vertigineux, mais néanmoins en recul. Depuis 20 ans, l''hyper' souffre d'une «image dépréciée», observe Vincent Chabault, sociologue et auteur d'un «Éloge du magasin» (Folio). Il «n'incarne plus la modernité, devient symbole de corvée, de gaspillage, voire d'une forme de complicité avec l'industrie agroalimentaire», critiquée par certains.

A ce statut de symbole de surconsommation s'ajoutent des changements démographiques et économiques.

Les foyers français sont en moyenne plus petits que dans les années 60, remettant en cause le traditionnel «plein» du samedi après-midi.

En outre, alors que l'hypermarché propose (c'est son slogan originel) de trouver «tout sous le même toit» et «s'adresse à tout le monde», dixit Vincent Chabault, les habitudes de consommation des Français sont chaque jour plus dissemblables: les plus aisés vont privilégier des achats chez des spécialistes bio, des circuits courts ou des artisans de bouche. Ceux qui recherchent des petits prix sont de plus en plus nombreux à se tourner vers les «discounters».

- Ernaux et Houellebecq -

«Le 'tout sous le même toit' est mort il y a bien longtemps», synthétise l'expert de la consommation Olivier Dauvers auprès de l'AFP. En revanche, «on ne peut pas dire que c'est la fin, bien au contraire», c'est toujours «70 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel» et les hypermarchés sont les formats avec «les plus forts rendements au mètre carré».

Mise en place de «corners» d'enseignes spécialisées, animations, investissements importants, promotions: les initiatives fleurissent pour relooker l'hypermarché. Le PDG de Carrefour Alexandre Bompard disait ainsi en novembre vouloir en faire «le premier des formats discounts».

Pour le leader de la grande distribution en France, E.Leclerc, l'hypermarché reste un «navire amiral», selon les mots du président du comité stratégique de l'enseigne, Michel-Edouard Leclerc, à LSA.

Pour lui, ceux qui «marchent le mieux sont ceux qui savent répondre à la demande sociale en termes de pouvoir d'acha,t mais qui arrivent à mettre en scène le foisonnement de l'offre» et où les clients «se sentent bien».

L'importance de la grande distribution et en particulier de l'hypermarché, dans la vie de tous les jours a notamment été relevé dans la littérature. Le prix Nobel 2022 Annie Ernaux a consacré un livre en 2014 à son Auchan de Cergy-Pontoise, «Regarde les lumières mon amour».

Michel Houellebecq a lui décrit, dans «La Carte et le territoire», l'hyper Casino du boulevard Auriol (XIIIe arrondissement de Paris) comme «la seule proposition sociale susceptible de provoquer le désir, le bonheur, la joie» dans le quartier. Depuis, néanmoins, il a été transformé en Monoprix.


La gouvernance et la réglementation de l'IA sont cruciales, selon des experts lors d'un sommet organisé par l'Arabie saoudite

L'UNESCO a publié son tout premier instrument normatif mondial sur l'éthique de l'IA, intitulé "Recommandation sur l'éthique de l'intelligence artificielle" en 2021, et a lancé plus tôt cette année l'Observatoire mondial de l'éthique et de la gouvernance de l'IA. (GAIN/File)
L'UNESCO a publié son tout premier instrument normatif mondial sur l'éthique de l'IA, intitulé "Recommandation sur l'éthique de l'intelligence artificielle" en 2021, et a lancé plus tôt cette année l'Observatoire mondial de l'éthique et de la gouvernance de l'IA. (GAIN/File)
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  • Les panélistes discutent des initiatives et des recommandations de l'ONU pour soutenir la gouvernance éthique de l'IA
  • La croissance rapide de l'IA a fait de sa réglementation un sujet essentiel, qui a fait l'objet d'un autre panel

RIYAD: La gouvernance est cruciale pour l'intelligence artificielle, a déclaré le ministre sud-africain de la science, de la technologie et de l'innovation, Blade Nzimande, mardi lors du troisième Sommet mondial de l'IA à Riyad.

Lors d'une table ronde intitulée "Approche mondiale pour faire progresser la gouvernance éthique de l'IA", Nzimande a annoncé la collaboration de l'Afrique du Sud avec des partenaires internationaux afin d'assurer la pleine mise en œuvre des recommandations de l'UNESCO sur la gouvernance de l'IA.

L'UNESCO a publié sa toute première norme mondiale sur l'éthique de l'IA, intitulée "Recommandation sur l'éthique de l'IA" en 2021, et a lancé plus tôt cette année l'Observatoire mondial de l'éthique et de la gouvernance de l'IA, qui est une plateforme de connaissances, de points de vue d'experts et de bonnes pratiques sur l'éthique et la gouvernance de l'IA.

Nzimande a déclaré que les recommandations de l'UNESCO, si elles étaient mises en œuvre, aideraient à "lutter contre les préjugés raciaux et sexistes, qui sont souvent intégrés dans les systèmes d'IA; à se prémunir contre les applications de l'IA, qui violent les droits de l'homme; et à veiller à ce que le développement de l'IA ne contribue pas à la dégradation du climat".

Il a ajouté: "Nous devons veiller à ce que la gouvernance de l'IA soit véritablement inclusive, et non la prérogative autoproclamée de quelques privilégiés. L'UNESCO nous offre cette plateforme inclusive et représentative au niveau mondial, où les voix de tous comptent, et l'Afrique du Sud engage ses ressources pour soutenir la mise en œuvre de la recommandation, en Afrique et ailleurs".

Parmi les autres panélistes figuraient Laurence Ndong, ministre des Technologies de l'information et de la communication du Gabon; Mohammed Ali Al-Qaed, directeur général de l'Autorité de l'information et de l'administration en ligne du Royaume de Bahreïn; Makara Khov, secrétaire d'État au ministère cambodgien des Postes et Télécommunications; Ali Al-Shidhani, sous-secrétaire aux communications et aux technologies de l'information du Sultanat d'Oman; Stefan Schnorr, secrétaire d'État allemand au ministère fédéral du Numérique et des Transports; Miroslav Trajanovic, secrétaire d'État au ministère serbe de la Science, du développement technologique et de l'innovation; et Aissatou Jeanne Ndiaye, directrice des Technologies de l'information et de la communication du Sénégal.

Au cours de la session, chaque représentant a donné un aperçu de l'engagement de son pays en faveur d'une gouvernance éthique de l'IA.

La croissance rapide de l'IA a fait de sa réglementation un sujet essentiel, qui a fait l'objet d'un autre panel, intitulé "Efforts pour façonner la gouvernance mondiale de l'IA, de la feuille de route pour la coopération numérique au Pacte mondial pour le numérique".

Parmi les intervenants figuraient Nighat Dad, directrice exécutive de la Digital Rights Foundation; Amandeep Singh Gill, envoyé du secrétaire général des Nations unies pour la technologie; Latifa Al-Abdulkarim, membre du Conseil de la Choura et de l'organe consultatif de haut niveau des Nations unies sur l'IA; Nazneen Rajani, fondatrice et directrice générale de Collinear AI; et Philip Thigo, envoyé spécial du Kenya pour la technologie.

Les panélistes ont analysé le "Rapport intérimaire: Gouverner l'IA pour l'humanité" de l'organe consultatif de haut niveau sur l'IA du secrétaire général des Nations unies, en mettant l'accent sur le rôle de l'organe dans l'élaboration d'une politique mondiale en matière d'IA.

Rajani a souligné la question de la disponibilité limitée des données pour certains pays ou entités et l'importance de la gouvernance des données, conformément à la recommandation de l'UNESCO selon laquelle les États membres devraient élaborer des stratégies de gouvernance des données.

"Une façon de combler ce fossé est d'envisager la gouvernance des données de manière à ce que nous puissions avoir une confiance dans les données; un marché de partage de données anonymes, préservant la vie privée", a-t-elle déclaré.

Le sommet GAIN, organisé par l'Autorité saoudienne des données et de l'IA, se tient du 10 au 12 septembre au King Abdulaziz International Conference Center, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les progrès rapides de l'IA nécessitent une réévaluation complète et une utilisation prudente, selon les panélistes du Sommet GAIN 

Les panélistes du sommet du GAIN discutent de l'impact transformateur de l'IA sur l'éducation. (Fourni)
Les panélistes du sommet du GAIN discutent de l'impact transformateur de l'IA sur l'éducation. (Fourni)
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  • Le président de la KAUST parle de "jeunes talents étonnants"
  • Au cours de la session "Paper Overdue: Rethinking Schooling for Gen AI" (Il est grand temps: repenser la scolarité pour la génération IA), les panélistes ont examiné l'impact transformateur de l'IA sur l'enseignement

RIYAD: Les progrès rapides de l'intelligence artificielle nécessitent une réévaluation complète des pratiques et méthodologies éducatives traditionnelles et une utilisation prudente de la technologie, ont déclaré les panélistes du Sommet mondial de l'IA, également connu sous le nom de GAIN, qui s'est ouvert mardi à Riyad.

Au cours de la session "Paper Overdue: Rethinking Schooling for Gen AI" (Il est grand temps: repenser la scolarité pour la génération IA), les panélistes ont examiné l'impact transformateur de l'IA sur l'enseignement - de la génération automatisée d'essais aux algorithmes d'apprentissage personnalisés - et ont encouragé à repenser l'essence de l'enseignement et de l'apprentissage, en parlant de la nécessité d'un système d'enseignement qui s'intègre de manière transparente aux progrès de l'IA.

Edward Byrne, président de l'Université des sciences et technologies du roi Abdallah, a déclaré que la prochaine décennie serait intéressante avec des entreprises d'IA avancées.

Il a ajouté: "Nous disposons désormais d'un programme permettant d'individualiser l'évaluation et, par conséquent, nous avons d’extraordinaires jeunes talents. L'IA va révolutionner le système éducatif".

Byrne a toutefois conseillé de procéder avec prudence, préconisant la nécessité d'un "système d'IA soigneusement conçu" tout en insistant sur "l'utilisation prudente" de l'IA pour "l'évaluation".

Alain Le Couedic, associé principal de la société de capital-risque Artificial Intelligence Quartermaster, s'est fait l'écho de ce sentiment en déclarant: "L'IA doit être utilisée avec précaution dans l'apprentissage et l'évaluation. Elle est bonne lorsqu'elle est utilisée de manière équitable pour acquérir des connaissances et des compétences".

Que ce soit à l'école ou à l'université, les étudiants adoptent l'IA, a déclaré David Yarowsky, professeur d'informatique à l'université Johns Hopkins.

Il a ajouté: "Il est donc important de l'utiliser avec précaution, car il est important d'améliorer les compétences et de ne pas utiliser l'IA uniquement pour abandonner les méthodes traditionnelles et être moins productif. Elle (l'IA) devrait garantir une évaluation complète et équitable".

Manal Abdullah Alohali, doyenne de la faculté d'informatique et des sciences de l'information de l'université Princesse Nourah bent Abdulrahman, a souligné que l'IA était une nécessité et non un luxe.

Elle a indiqué que l'université avait récemment mis en place des programmes pour tirer parti de l'IA et qu'elle prévoyait de lancer un "programme massif d'IA l'année prochaine".

Elle a expliqué que l'université encourageait ses étudiants à "utiliser l'IA de manière éthique" et à "s'examiner de manière critique" en le faisant.

Dans une autre session, intitulée “Elevating Spiritual Intelligence and Personal Well-being” (Élever l'intelligence spirituelle et le bien-être personnel), Deepak Chopra, fondateur de la Fondation Chopra et de Chopra Global, a exploré la manière dont l'IA pourrait révolutionner le bien-être et ouvrir de nouveaux horizons pour le développement personnel.

Il a déclaré que l'IA pouvait contribuer à créer un monde plus pacifique, plus juste, plus durable, plus sain et plus joyeux, car elle pouvait apporter des enseignements provenant de différentes écoles de pensée et stimuler les valeurs éthiques et morales.

Bien que l'IA ne puisse pas reproduire l'intelligence humaine, elle peut considérablement améliorer le développement personnel et spirituel et l'intelligence grâce à des technologies telles que la réalité augmentée, la réalité virtuelle et le métavers, a-t-il ajouté.

Le sommet GAIN, organisé par l'Autorité saoudienne des données et de l'IA, se tient jusqu'au 12 septembre au King Abdulaziz International Conference Center, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane.

Le sommet se concentre sur l'un des problèmes mondiaux les plus pressants d'aujourd'hui - la technologie de l'IA - et vise à trouver des solutions qui maximisent le potentiel de ces technologies transformatrices au profit de l'humanité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Lancement de la troisième édition du Sommet mondial pour l'IA à Riyad

Après une cérémonie d'ouverture au cours de laquelle des danseurs vêtus d'argent ont fait virevolter les néons, le président de l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle (SDAIA), Abdallah ben Charaf al-Ghamdi, a prononcé le discours d'ouverture. (AN)
Après une cérémonie d'ouverture au cours de laquelle des danseurs vêtus d'argent ont fait virevolter les néons, le président de l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle (SDAIA), Abdallah ben Charaf al-Ghamdi, a prononcé le discours d'ouverture. (AN)
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  • L'édition de cette année du Sommet mondial sur l'IA se poursuit jusqu'au 12 septembre au King Abdulaziz Convention Center
  • Le sommet de trois jours devrait accueillir plus de 400 intervenants participant à 150 sessions, avec plus de 20 000 personnes présentes en personne et environ 25 millions de participants en ligne

RIYAD: La troisième édition du Sommet mondial sur l'IA a rassemblé des chefs d'entreprise, des hauts fonctionnaires et des universitaires de premier plan en provenance de plus de 100 pays lors de sa journée d'ouverture mardi.

Après une cérémonie d'ouverture au cours de laquelle des danseurs vêtus d'argent ont fait virevolter les néons et une interprétation de la chanson «Imagine» de John Lennon, le président de l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle (SDAIA), Abdallah ben Charaf al-Ghamdi, a prononcé le discours d'ouverture.

«Pensons à l'intelligence artificielle centrée sur l'homme... Malgré les défis, je reste optimiste. La solution est l'unité. Nous pouvons naviguer dans le monde de l'intelligence artificielle grâce à la collaboration», a-t-il déclaré.

«Aujourd'hui, nous célébrons ALLaM, un modèle pionnier de langue arabe fièrement développé ici, au royaume d'Arabie saoudite.»

Le président de ladite autorité a également souligné les progrès de l'outil de conversion de la parole en texte arabe SauTech, dévoilé lors de la précédente édition du sommet en 2022.  

Depuis lors, SauTech a été utilisé par le ministère saoudien de la Justice pour transcrire des milliers d'heures d'audiences virtuelles.  

Le ministre des Communications et des Technologies de l'information, Abdallah al-Swaha, a présidé le premier panel de la conférence, intitulé «Renforcer la société grâce aux technologies basées sur l'IA».

Il a mis en avant les partenariats entre Aramco, Qualcomm et Alat Technologies pour développer de nouvelles solutions d'IA dans le Royaume.  

Parmi les autres annonces majeures de la première journée, citons le partenariat entre la SDAIA et l'Unesco pour le lancement du Centre international de recherche et d'éthique sur l'IA (Icaire).

L'Icaire a pour objectif de sensibiliser à l'éthique de l'IA, de soutenir la recherche et le développement et de formuler des recommandations sur les politiques en matière d'IA.

Aramco a annoncé le déploiement d'un superordinateur d'IA conçu pour accélérer des tâches complexes telles que l'analyse des plans de forage et des données géologiques afin de recommander les options de placement de puits de pétrole les plus efficaces.

La compagnie pétrolière a également signé d'autres protocoles d'accord avec Cerebras Systems, SambaNova Systems et FuriosaAI afin d'explorer la collaboration en matière de supercalculateurs, de traitement neuronal et d'innovation en Arabie saoudite.

La SDAIA a également annoncé la mise en place d'un nouveau système de portes intelligentes à l'aéroport de Neom Bay, en partenariat avec le ministère de l'Intérieur et la direction générale des passeports.  

Ce système vise à utiliser la technologie de l'IA pour améliorer l'efficacité des services d'immigration à l'aéroport.

Le ministère saoudien du Tourisme a signé un accord avec la SDAIA pour établir un centre d'excellence pour l'IA dans le domaine du tourisme et pour promouvoir le développement des technologies de l'IA dans le secteur.  

Un autre protocole d'accord a été signé avec l'université de Qassim pour former les cadres nationaux aux données et à l'IA.  

La présidence générale de la Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice a signé un accord avec la SDAIA pour collaborer dans le domaine des technologies de l'information et de la gestion des données.

L'édition de cette année du Sommet mondial sur l'IA se poursuit jusqu'au 12 septembre au King Abdulaziz Convention Center.

Le sommet de trois jours devrait accueillir plus de 400 intervenants participant à 150 sessions, avec plus de 20 000 personnes présentes sur place et environ 25 millions de participants en ligne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com